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letra de mémoire vive - le pakkt

[intro]
quand les amours se meurent
l’univers s’-ssombrit

[couplet 1 : vargas au mic]
tourner la page, pas facile faut le faire pourtant
je me remémore souvent toutes ces années amers
des heures de gloire il ne reste que des miettes
quand seul le soir, le chagrin me guette
l’univers s’est -ssombrit autour de moi
même en plein jour c’est noir, tous les chats sont gris
y aura toujours l’espoir même si le doute s’efface
il tourne en boucle et se barre comme une chanson triste
si aujourd’hui tu me vois comme ça, aigri, blasé
un peu patraque je déprime navré
c’est pas très festif j’avoue mais bon je fais style ça roule
je vais suivre ma route, j’esquiverai la boue
et puis voilà, quelle sale ambiance
quand je repense à la gaieté de mes flashbacks d’enfance
(ha, pff) les vacances entre potes
quand les fringues sentent le phoque tous les verres s’entrechoquaient
c’était la belle époque, on avait pas de téléphone
mais qu’est-ce qu’on aimait les c-cktails, ouais c’était le bordel
je kiffais pas les profs mais bon, j’ai fais l’effort
j’ai fais taire les gosses qui disaient que j’en avais pas l’étoffe
depuis tout pet-t révolté, j’oublierai jamais
les souvenirs du p-ssé, tout ce qui m’a forgé
vargas au mic, 2010, retrouve la paix dans un flash de whisky

[couplet 2 : zippo]
parfois tu croises des gens qui te disent : t’as changé
moi je sais pas qui j’étais, encore moins qui je suis, attendez
je creuse dans mon crâne tout plein de sable et soudain
ouais, ok ouais, je crois que je me souviens
je me souviens d’une enfance pas malheureuse
pas mal de ruses pour que la reumé me laisse aller dans la rue
et à cette école, je t’-ssure, j’étais un putain de surdoué
je me souviens aussi d’un papa que je voyais qu’un week-end sur deux
et je me souviens d’avoir grandi entre deux familles
plus une troisième dont il ne me restent que quelques amis
les graffs avec mon pote stick et puis toute la bande
swk le bruit de la bille dans la bombe
et les boîtes nan, pas moyen qu’on paie pour ça
aller, une descente à neuf mec dans une vieille opel corsa
et puis mon premier texte à quoi, quinze seize an ?
solo un soir d’hiver, sale saison
et les profs disaient, aller y faut t’y mettre
dehors mes potes tisaient, et y avait trop de minettes
je me souviens qu’en ce temps là je m’entraînais à sourire
parce que les portes des meufs devant moi galéraient à s’ouvrir
et puis le pakkt, signé sur un parking où je p-ssais par hasard
un soir et voilà c’est comme ça que c’est parti
les années ont p-ssées, les carnets ent-ssés en attestent
y a trop de récits que je pourrais jamais ress-sser en index

[couplet 3 : john creazy]
je prends de l’âge, tourne pas la page
me cache depuis sept ans
joue un rôle tough, m’y perd sauf si je sors soft, chill
voici le drame, un bon caprice de fan qui veut rapper sans peine
devine fils, y faut de l’entrainement
commencer au phone, délirer en en faisant des tonnes
sur le répondeur, ça craignait, j’avais en vrai tous les symptômes
je m’en rends compte, c’est le zoo du 0-6
où l’on se targue, d’avoir des euros, de contrôler nice
les temps sont durs et nous ne somment plus seuls, ils ont les clés de sol
on se gondole, ils ouvrent leur gueule , puis frappent et volent
on a les codes de sabotage, [?] le projet craque mais kiff en camouflage
puis se permettent de nous clasher
je suis pas d’humeur à pardonner
ce game est truffé de jeunes fous sans avenir stable
le pakkt c’était ça
donc je ne vois pas d’alternative, en fait je crois que si
donner des conseils sur mes débuts, kicker de manière brute
j’étais en course avec ma voix d’ourson j’avais rien
comme un pet-t gars qui rentre dans le bain, se crée un blase
j’étais coupable par -ssociation
je voulais exercer ma p-ssion
sans disque de platine et puis
[?] une façon satisfaisante une fois de plus
retour au réel
je faisais tache, y avait pas de lâche [?]
lyrics c’est votre faisan, [?]
[?], pas besoin de films, cinéma
je sors de ma tête les tranches de vie de mes écrits

[outro]
yes i’m gonna, a yes i’m gonna cry
oh i think i, i think i’m gonna cry
yes i’m gonna, yes i’m gonna cry
oh i think i, i think i’m gonna cry
yes i’m gonna, yes i’m gonna cry
oh i think i, i think i’m gonna cry
yes i’m gonna, yes i’m gonna cry
oh i think i, i think i’m gonna cry
yes i’m gonna, yes i’m gonna cry
oh i think i, i think i’m gonna cry

- le pakkt

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