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letra de né ici avec la gueule d'ailleurs - le gaïjin

[intro]
yeah yeah, ‘coute ça, c’est gaïjin

[couplet 1]
d’après sarko, c’est la racaille contre l’citoyen
on oublie trop vite que tous nos murs sont mitoyens
nous p-sser au kärcher, tu parles d’un moyen
le bruit et l’odeur, pfff! tu parles d’un doyen
pour eux on n’est qu’des fondus, pros du gymkhana
foncedé à la tise mixée au bis-canna
des têtes vides, juste bons à porter l’bandana
racailles, futures canailles ou déjà xxx
alors on lutte, on s’débat, jusqu’au moment où
la vie nous change comme la lune change le loup-garou
la rage au bide, on sera les caïds, pas les gaous
et la pensée la plus courante, c’est counia manman’ou
résultat, au fond des blocs, tout l’monde débloque
les bougs ont bien plus foi en 2pac qu’en matlock
j’me fous qu’ça t’choque, j’évoque c’qui bloque
j’rappe pas pour tes potes, j’fais qu’décrire l’époque

[refrain]
je n’suis qu’un pet-t rimailleur
né ici avec la gueule d’un mec d’ailleurs
je n’crois plus à vos fables, je les connais par cœur
je n’suis qu’un pet-t rimailleur
fils d’esclave ou de tirailleur
j’ai l’âme pleine d’entailles et le cœur plein de fire

[couplet 2]
j’entends trop de mômes avec des paroles d’homme à la bouche
c’est comme ça là où les che-ris viennent pécho leur douze
ici les pet-ts poussent entre les pierres comme de la mousse
les bourges p-ssent, et dans leurs yeux y a comme de la frousse
on joue l’esbroufe, on dérive sur un frêle esquif
le teuch, les blèmes multipliés par 8-6
aucun dessein, pas d’plan, pas même une esquisse
ici les rêves dorment dans la tise et brûlent dans les spliffs
on joue avec le sort jusqu’à l’rendre tangent
nonchalants au dehors et tendus au-dedans
à distordre le réel pour le rendre bandant
on flirte avec le vide jusqu’à l’rendre tentant
alors j’écris en clair tout c’que la rue m’dicte
sur l’mic à chaque fois qu’il faudra vous l’dire
j’décris en clair, j’fais un rapport strict
avant qu’ça rebrûle et j’me tue à vous l’dire

[interlude]
j’suis pas là pour vous dire c’qui vous permettra de mieux dormir la nuit

[couplet 3]
on transpose dans la vie des légendes de gangsters
plus vif qu’la police, speed comme des dragsters
certains s’diront concernés, qu’ça les consterne
vont râler, dont acte (chut) et vont s’taire
ici la vie peut briser même les plus braves
faut trimer grave, moucave comme des esclaves
blasé, profil bas, les murs on rase
y a partout des gyrophares, les gens prient dans des caves
2007 le règne, l’avènement des paranos
écoute, les castrats s’prennent pour des sopranos
ça sent la chemise noire, ça sent l’piranha
et gros blond fait bomber le torse à tous les narvalos
le manque de mélange, le manque d’espoir me rongent
c’est clair, cette jungle m’agresse et me change
sur la brèche, pas d’sommeil, jamais de songe
le danger c’est d’voir le diable et jamais d’anges

[outro]
de nos jours, pour s’faire élire
y en a qui sont capables de jouer avec les idées les plus dangereuses
ils frappent à la porte du diable
mais quand on frappe à la porte du diable, un jour, quelqu’un vient ouvrir

- le gaijin

letras aleatórias

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