letra de j'ai compris - le bon nob
j’crois qu’j’ai compris, si tous ces fous s’pressent pour le prix
c’est par peur du prochain trou, du prochain cri, du prochain gros (?) qui les épousera
on est tous des rats, on bouffe de la fumée crade et on tousse du gras
on touche du bois quand on monte en grade et que nous poussent des bras
tu retrouveras pas mes débris le jour où tout s’défera
j’fais du bruit à mon éch-lle et faut pas qu’ça t’effraie
ca devrait faire vibrer chez les frères alors je donne du vrai et j’avance tout près
j’crois qu’j’ai compris, si tous ces fous s’pressent pour le prix c’est parce qu’on trie
leur envie d’gloire a l’air d’un combat contre l’oubli
moi j’écris pour mon envie d’voir l’humain qui m’lit, et le mal qui plie
il manquait plus qu’un peu d’plaisir pour être accompli
pourtant t’arrêtes pas d’médire sur le décor qu’on plante
c’est pas du carton plein, ni du coeur tout plat, c’est de l’écart qu’on s’plaint
j’en connais qui complotent, l’équipe complète
t’es plat t’es (?) pour la première qui les plotte (?) et la paye qu’ils pourront claquer dans la flotte avant de couler
ceux qui veulent pas s’fouler
j’en connais qui sont short alors ils sortent un slob trop moulé
vous voulez quoi ? ecouter la bêtise humaine ?
vous crachez sur les trop gentils, sur la paix qu’ils amènent
vous voulez des bières, des glaires et des dents par terre
vous roulez droit dans la merde et ça encr-sse vos artères
j’ai compris, à force d’-n-lyser, et de voir mon square se vandaliser
mon devoir c’était d’c-n-liser les frères qui m’faisaient baliser
le soir on disait “garde l’espoir et suis les alizés, tu vas voir”
on n’a vu que l’idée, et délaissés on s’est c-ssés les dents
sans délaisser la soif de voir s’apaiser les temps, mais ça prenait du temps
j’ai vu du sang dans les yeux des amis, j’ai encaissé les coups qu’la vie leur avait déjà mis
et j’crois qu’j’ai compris
il faut qu’on parle et qu’on s’apprenne, que chacun y mette sa patte et qu’on vive le temps qu’ça prenne, ensuite on déguste
c’est parfois doux, parfois amer… on fait en sorte que notre ligne soit celle de la mer
j’ai l’horizon en face et j’y fonce, sans le regard de glace et les sourcils qui froncent
t’as la place, viens, j’bouffe pas la lumière, parle moi de c’qui t’fais mal à l’humeur, on ira s’soigner par la joie
j’barre le froid, j’m’imbibe le foie et j’me marre une fois
depuis qu’j’ai compris qu’on vivra pas long, ma foi
fini d’traîner dans c’foutu salon… y’a du soleil et moi j’tousse à l’ombre
ouais j’ai compris, maintenant place à la pratique
on oublie son nombril et on devient plus empathique
on fait ça sans trac, tant qu’on troque de bonnes énergies
décontracte, vas-y, donne de la synergie
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