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letra de lost forest - laylow

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[paroles de “lost forest”]

[intro]
f-ck the police comin’ straight from the underground
a young n-gga got it bad ’cause i’m brown
f-ck the police comin’ straight from the underground
a young n-gga got it bad ’cause i’m brown

[refrain]
dix p’tits négros dans la vallée, le monde voudrait les avaler
dix p’tits rebeus dans la vallée, le monde voudrait les avaler
ok, le monde voudrait les avaler
ok, ok, ok, ok

[couplet 1]
dans le classe a, j’roule, j’suis à l’aise, début d’soirée comme il fallait
j’ai du khaliss, plus qu’y en fallait, y a des plavons, plus qu’y en fallait
y a mes potes qui m’disent “accélère”, en même temps ça roule des dorés
j’leur dis “putain, z’êtes des galères”, ils m’disent “t’inquiète, on a une soirée” (t’inquiète gros)
ok, j’hésite deux secondes, tout d’suite après, j’me dis “en vrai, j’ai rien à perdre, si c’est claqué, on peut s’barrer”
à c’moment là, c’était carré, j’me doutais pas d’c’qui s’préparait, jusqu’à c’qu’on entende
police, les fils de p’, c’est quand tu crois qu’t’es libre, qu’ils t’ramènent à la vérité qui est triste
on connait déjà leurs vices, on connait déjà le disque
laissez-moi gérer la conversation avant qu’ça s’envenime
allez, fais pas le mariole ! coupe le micro, tends tes mains toi ! tes mains !
monsieur l’agent, ces derniers temps j’ai fait pas mal d’argent
vous faites erreur sur la personne, j’suis un peu nocif mais attachant
“sois indulgent, please” c’est c’que j’ai dit, avant qu’ils m’répondent : “ferme ta gueule, mets-toi à plat ventre”
[interlude : dialogue multiple]
– ami 1 : wow wow, doucement
– ami 2 : wow, wow, wow
– policier 1 : éteins les radios, philippe
– philippe : ouais j’fais ça tout d’suite
– ami 2 : c’est quoi c’délire, là ?
– policier : vous faites moins les malins là, hein ?
– philippe : ouais, ils font moins les malins ces bâtards !
– policier : apporte-moi les cagoules, on va s’les faire !
– ami 2 : comment ça une cagoule ?
– ami 1 : oh ! qu’est-c’que vous allez faire, là ?
– philippe : vous allez vite le comprendre
– policier : hehehehehe

[refrain]
dix p’tits négros dans la vallée, le monde voudrait les avaler
dix p’tits rebeus dans la vallée, le monde voudrait les avaler
ok, le monde pourrait les avaler, oh

[couplet 2]
voilà, mets-les là, et ferme la porte
quand j’me suis levé, j’ai vu que du bleu, j’sais même pas on était où
mais y avait les keufs, ceux d’t’à l’heure, l’un d’eux il avait un gun
il avait l’air zehef, il avait l’air sérieux, il avait l’air de vouloir en découdre, genre tout d’suite
et moi j’étais nerveux mais j’ai dit “tranquille, doucement, j’explique
j’crois vous avez confondu, on veut juste taper soirée tranquilles, peut-être qu’il y a un malentendu”
là, il a tapé une barre (hahahahah), il s’est rapproché d’moi et il m’a dit :
“maintenant tu fermes ta gueule, c’est moi j’vais t’expliquer les règles du jeu”
[interlude 2 : dialogue]
– policier : bon les gars, vous voyez cette arme, là ?
– philippe : bien sûr qu’ils la voient
– policier : bah c’est pas mon arme de service
– philippe : non, non, non
– policier : c’est une autre arme. on va dire que c’est une arme de loisir
– philippe : on va dire qu’elle est intraçable et on va dire qu’on peut faire c’qu’on veut avec
– policier : ouais, et c’qui va s’passer, c’est tout simple. j’vais la j’ter au milieu d’vous trois, et j’vais vous laisser vous entretuer entre vous, jusqu’à c’qu’il y en reste plus qu’un
– philippe : un seul
– policier : et le grand gagnant pourra repartir la vie sauve. compris ?
– philippe : allez, c’est parti !

[couplet 3]
il a jeté l’brolique au milieu, et c’est — qui l’a eu (gros, tu fais quoi frère, lâche ça ! eh, vas-y m’touche pas toi !)
ça s’voyait il était pas zen, ça s’voyait il avait les nerfs à vif depuis ‘t’à’l’heure
p’tit regard accusateur, quand — lui dit
“poto, calmate, tu vois pas qu’ils veulent juste rentrer dans ta tête, on est des shrabs à la base, on est fratés, liés jusqu’à la fin” ( ouais, ouais, c’est ça, ouais !)
il lui a dit : “ferme ta gueule, c’est pas toi, là, qui tient la me-ar, qui tire les ficelles
ça s’voit t’es même pas sincère, tu veux juste sauver ta peau, ouais qu’est-c’t’aurais fais à ma place ?
allez, ferme-la ! t’façon t’as jamais respecté, t’as jamais fait gaffe à ma gueule
tu t’es toujours cru un peu supérieur avec tes airs, genre “j’suis au-d’ssus”
on n’est pas pareils, c’est d’nature, c’est dans l’sang, pas la même culture, pas l’même camp
j’ai jamais aimé tous tes bails de… k7al !” (quoi ? t’as dis quoi, là ?)
d’un coup, — il a pété un plomb, il lui a dit “comment tu parles fils de pute ?
ça y est, c’est bon, t’en peux plus parce qu’t’as un fer ?”
— il a dit “qu’est-ce qu’il y a ? t’es là, t’es tout l’temps sous pillave, maintenant tu fais la morale ?
t’façon qu’est-c’tu peux faire ? c’est moi j’ai l’ke-tru, là !”
“ok t’as l’ke-tru là mais qu’est-c’tu vas faire ? t’as même pas les couilles”
il l’a mal pris, il lui a dit “me pousse pas gros !”
“gros, j’te pousse et qu’est-c’tu vas faire ?” finalité, il lui a tiré d’ssus
– putain !
– et de un
– j’arrête ! j’arrête tout !
– non non non, t’arrêtes rien du tout ! tu vas finir le travail !
faut qu’tu visualises la scène (allez), y avait un corps mort et des policiers qui braquaient mon pote (allez !)
donc lui m’a braqué à son tour (c’est bon, j’vais l’faire, c’est bon !)
il m’a dit : “j’suis désolé, khey, jamais j’aurais voulu t’faire ça, à la base, on était frères” ( appuie sur la putain d’gâchette !)
mais la vie c’est traître, il faut qu’j’me sauve, là, c’est pas ma faute, ciao mon pote ( allez !)

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