letra de roulette russe - laylow x sir'klo
[laylow]
t’aurais pu imaginer ne serait-ce, ne serait-ce qu’imaginer hein, être en train de grâter l’album, en train de poser le dernier morceau d’un ep, que peut-être toute la france va écouter ?
[sir’klo]
et toi, tu te sent prêt la à lâcher la fac pour la musique, dit moi ? tu crois vraiment que tes potes ils te soutiennent autant qu’ils le disent ? et si c’était pas juste pour du biff ? et toi tu crois vraiment que les gens autour de toi ils savent ce que t’as enduré ? en gros dit moi où t’en es
[couplet 1 : laylow]
ça faisait un bout de temps que j’kickais, que j’voyais pas le fond, peur de toucher le bas fond, de faire 1000e par mois
et à part moi y’a peu de monde qui l’a vu venir donc soit franc mon frère est-ce que tu l’verras repartir ?
et quand j’parle de lui, en fait j’parle de la gloire elle est brève, elle est traître, elle tient juste à ma voix
t’as beau raconter ta vie dans ton rap, le rap c’est pas la vie y a pas d’auto-tune pour corriger la justesse de nos lignes
est-ce que tu vois le truc ? quand toi tu repenses à ma dernière punchline j’pense à braquer un pmu
mais c’est la faute à la tv wesh on nous dicte nos besoins par crédit cofidis
et c’est quoi la réussite dans le fond faudrait refaire un bilan j’crois qu’on est tous dans le faux
lâchez les make-up, l’hypocrisie m’ecoeure, sont tous à jurer sur la vie de leur mère ou de la mecque
et la j’te parle même pas des proches, un pied dans ton cœur puis une main dans tes poches
j’veux pas paraître parano mais des fois ça devient paranormal ça parle à d’autres mecs pas très formels
mais t’inquiète, tranquille j’dis rien, xxx mais j’suis loin de le vivre bien
téma comment j’suis keus faudrait que j’arrête de fumer l’benef histoire de faire des courses
j’peux pas mentir, non surtout pas à moi mais qu’importe que la critique soit salé on vous baise et c’est du sale frère
rien à changer à part que j’ai arrêté la fac j’voulais m’consacrer au rap
j’ai juste balancer mon sac
a travers la fenêtre l’objectif est pas net, est-ce qu’il faut que j’soit moi ou que j’f-sse danser la planète ?
ils m’diront t’as qu’à faire les deux mais quand j’serai parfaitement vendable ils m’diront t’as qu’a faire l’idiot
t’as qu’a te faire enculer, moi j’ai bien trop de culot pour du biff j’prend une balle mais j’baisse pas la culotte
mais c’est quoi baisser le slip ? faire un clip dans un club g-y pour cent millions de cliques ?
j’cautionne les entrepreneurs ceux qui font du biff ; j’néglige les conservateurs qui croient faire la diff
et j’sais que ça beh c’est plutôt mal vu mais c’est pas encore toi qui paye mes clips et mes factures
t’as pas le droit de parole, ce son c’est comme la libye et si t’insistes j’ai ma sincérité comme alibi
tu veux que j’te dise quoi, mon compte il y a même pas 1000e j’me regarde dans le miroir j’vois juste un jeune qui a mis le feu
laid comme une tâche sur une toile des fois j’aimerais tout lâcher prendre juste les voiles
mais c’est que l’début
[couplet 2 : sir’klo]
j’ai beau maquiller mes rimes de conneries, de métaph0r-s, mon coeur est en détresse c’est la panique à bord
il est en hémorragie personne vient à son secours
et si j’écris ces lignes c’est juste par amour oui par amour
par amour de la musique je n’ai jamais caché, comme si c’était ma proie je ne l’ai jamais lâché
négligé, combien de fois on m’a rabaissé, j’ai toujours les bras ouvert comme si j’étais crucifié
sait-tu que la gloire est éphémère et que le jour de ta mort elle te sauvera pas de l’enfer ?
t’es dans le faux quand tu fête mes victoires mais que juste auparavant tu fuyais toutes mes batailles
quand les anges pleurent les démons naissent, j’vois tous ces gens retourner leurs vestes
les hypocrites, ceux qui te font les yeux doux mais une fois le dos tourné ces salauds t’font du vaudou
entre noir et blanc mes pensées sont métissées j’aimerais toucher le bonheur mais mes doigts ne font que glisser
rien n’a changer je suis cet enfant solitaire qui ne veux pas être cosmonaute pour garder les pieds sur terre
je p-sse mon temps à dépucelé des feuilles vierges, je ne dors pas j’suis en clash avec mes paupières
je n’ose pas aller voir mon couz’ au parloir alors qu’il aurait bien besoin de mon soutient, de ma voix
où était-tu quand laylow m’appelait du bled pour me dire de rien lâcher, celle-la c’est pour toi mon frère
où était-tu quand j’ai perdu la foi, quand elle m’a dit je suis enceinte mais ce n’est pas de toi
hier soir une fille a toqué à ma porte, je lui ai ouvert, elle m’a proposé un zouk love
elle est si belle j’ai pas su dire non, elle veut s’frotter à moi je crois que la gloire c’est son prénom
et vu que c’est éphémère j’ai préféré refuser
j’irais toucher le ciel au volant de ma fusée
tout s’écroule autour de moi oui c’est le déluge
c’est pas fini dit toi que c’est que le début
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