letra de quatre vingt dix neuf #2 - lautrec
j’vais vous raconter une histoire, tiens!
pas b-n-le non…
pire, infernalement tirée par les cheveux
qui parle d’un mec un soir
qui monte sur ses grands chevaux
tranquille, j’étais dans le métro
pile entre rue du bac et solférino
je filais
je voulais m’échapper de la ville :
m’éloigner des tueries
pour pédaler dans la nature sur un petit vélo
les gens sont trop vilains
promenons-nous dans les bois
pendant que les fous ne flinguent pas
en face de moi y avait a :
un quidam qui diguait d’un oeil dingue
un type b la bouille en digue-digue
qui valdinguait un chouille
a chaque choc sec
tu sais que c’est
de 5 à 7 dans les métros bondés…
faut être patient et faire preuve de bonté
a la concorde, encore plus de monde est monté
ca a déclenché la discorde :
a a engueulé b
parce qu’apparemment sous b
se trouvait son pied
«c’est bon, j’en ai soupé donc dégagez s’il vous plaît»
s’est-il écrié, mais grillé par les voisins qui s’mettent à grimacer
il est parti se poser…
le mec se sentait tricard
sous son bob ricard
autour on voulait juste lui dire:
on en a marre des battles
qu’on se mette tout le temps sur la gueule t’entends?
on en a marre des battles
qu’on se mette tout le temps sur la gueule
arrivé à la gare saint-lazare
j’ai tracé sans demander mon reste
prestement
je me suis payé un billet pour nulle part ou presque
estimant qu’hélas, ce n’est qu’en esquivant
les grands axes et les gens
leurs prises de positions funestes
ou d’une stupidité manifeste
que j’pourrais trouver un espace kiffant
laisse tomber ces fadas
pour 2-3 jours
je me soucie plus d’c’qu’ils font
pouf pouf, j’arrête
je taxe une cigarette – taf taf
en sortant de la gare j’reconnais la silhouette de a
il m’a tapé dans l’oeil
toujours plein de morgue et d’orgueil
long, mince, en grand deuil
il discute plein d’émoi avec un petit renoi
léger comme un renoir
c car c’est son nom
lui dit cesse ton cinéma c’est con
si tes mots sont comme
des flingues à six coups
ferme-la c’est cool…
(bouffe plutôt ! c’est mieux
regarde t’as des frites, bouffe ! rajoute du fromage pour faire p-sser. d’autant que t’as quand même une glotte putain d’proéminente ! ca t’bloque non ? t’étouffe pas mais, mais bouffe quand même, et ferme là si tu veux bien, hein ? la liberté d’expression c’est aussi la liberté de fermer sa gueule quand on a rien de constructif à dire, n’est-ce pas ? faut savoir en profiter finalement
c’était lautrec, ça m’a fait plaisir, et bonne année 2015 !)
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