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letra de nazare - l'artefact - efel, mars

mars:
regarde vers le futur, orwell l’avait prédit de bon matin
faut plus de monde à la martin
tous formatés ça c’est peut-être vrai
mais on reste plus dur à atteindre

heureux d’arborer la scène, (fatka) réseaux ferroviaires
t’écoutes le crew pelos tes tympans deviennent des zones érogènes
ma peine logée, provient des zones exogènes je gratte les légits en g en général touchent mes cibles ‘à la 007′ (x2)

pas alourdis presque du ciment dans les poches m’écrie comme maup-ssant plus d’un texte sur la cime cinq-cents incantations mal entendre si malgré le sample
mais bon p-ssons, je m’adresse pas aux p-ssants
ma plus grande peur hé c’est que ta mère m’appelle “mauvaise fréquentation”
prise de conscience et le cœur sur la main c’est l’ectopie
connaître le pire pour battre le meilleur, je sélectionne l’utopie
a la place aujourd’hui c’est demain me demandent mes opprimés
obligé de retenter l’agencement des plaques tectoniques
je n’apparais plus sur les photos récentes, appuies sur le reset
pour esquiver que l'(heure) ne sombre dans des méandres obsolescentes
les gens sont sordides c’est l’essentiel
valorisant, vers l’horizon c’est sur la lune que leur (regard) deviennent phosph-r-scentes
j’arbore mes sens, au gré de chemins arborescents
m’adonne aux cendres isolées merde entre l’adulte, l’adolescent
mais j’ai besoin de personne je finirai l’ter seul
a rouler sans permis mais le sang coule mon malheur m’est hypnotisant

efel :
et je porte mon savoir comme un traîne savate
dehors ça te traite c’est comme en pleine savane
en face ça te dis comment ça va, c’est traître
je pers le fil de ma logique logé, dans les dédales je veux le collagène un j pour me soulager ça me gêne que les années détallent

et j’avance comme un traîne savate
dehors ça te traite c’est comme en pleine savane
en face ça te dis comment ça va, c’est traître
je pers le fil de ma logique logé, dans les dédales je veux le collagène un j pour me soulager ça me gêne que les années détallent

j’dérive j’ai testé l’seum, rester seul observe la voile
c’est black ou blanc (???) come back ces temps-ci ça commence à se voir
j’donne de la voix pour ce poto gravé dans la roche
et dans le ciel c’est trop grave
mais le photographe t’aura eu dans le plan séquentiel
je pense à mes frères qu’on recroise
que ce putain d’sh-t a buté
plus de deux fois j’irai lutter même quand le sheitan chante à tue-tête
je veux la bonne foi mec, voir ma rime buter ces bêtes de foire
qui eux rêvent de voir mon équipe finir comme martin luther
et qu’on envoie la sauce ou pas, le sort frappe mes sociopathes
je connais les guerres je les fais en bande comme les gars de saïan supa
si l’état veut nous isoler, comme des zonards et des kailles de tess
on est de taille de test dans l’détail comme émile zola
je vend ce bétail au prix d’achat
je m’acharne chaque seconde, mais le sachet fait que je m’échappe du monde
je vois le soleil de kinshasa
a chaque phase je les met h.s. ouais, tema je montre l’exemple
la prod démarre j’entame la ch-sse avec mes samples en vhs

–

mars :
aphone dans ce b-ssin j’nage au loin
histoire de noyer ma faute, ainsi que ma flemme et ma folie infecté
tous le monde souhaite séduire aphrodite
en fait je m’affole, l’odyssée compte inspirer le rhapsodie
de la page noire je fuis alors je me suis mis sur mon phone

efel :
affolé par cette feuille morte me r-ssurer c’est pas mon fort
moi je suis formel le vice nous formate, fait défaut, tente de refaire ses fautes
on perd ses potes mais j’ai la formule sache qu’on est fort
ma team repère les faux, depuis le repère des fauves rêve de leur tête dans le formol

mars :
t’es fort mais seul, taffe la formulation
les fonds créent mon volume un flot d’ondulation
ma vie qui s’est résolue à vaincre
on est fou on aime vivre tel des formules 1
déformons les férues ils vont nous suivre de prêt à s’pêter les fémurs

efel :
on a l’ossature pour rapper jusqu’à saturer
tu rappes même si tu révise bro moi je crois que jamais (ça tuera ???)
c’est le plan de bataille on a les crocs il faut te mettre au taff
gros c’est l’artefact toi t’es pas de taille c’est déjà trop tard
en gros pas d’accolade, moi les go là je les voyait comme seul moyen
pour emboiter les voyelles comme des legolas c’est dégueul-sse
mon crane s’est noyé je garde l’ego large, le décollage
le virus se propage comme ebola au dessus de la moyenne

mars :
fini de larmoyer (garde la méthode) à l’ancienne ça gratte à l’école à mes risques et péril à lister mes périples le mystère apparaît sur papier, ma chorale ne chante pas d’opéra en fait vise d’emblée l’emblème d’indice royal
déloyal est mon combat, j’ai voyagé dans l’ombre
moyen est le monde, erreur de paramètre, je suis p-ssagé
(dans le fond c’est fait de vents et marées)
tous les jours le bec dans l’eau mon quotidien c’est nazare

a deux :
c’est de l’art sauvage comme fontana
bombe à tag comme arme de poing
quand l’illicite se pointe, je me sens plus peccant que montana
frérot montre ta dame nos poumon s’initient, la dalle d’ici c’est
quand cette fumée qui se dissipe m’euthanasie

mars :
tous disciples des années -ssis dessine l’au-delà
dans l’art des principes qui se lient aux lamelles
soucieux de rester ramer là
la musique qui reprend les manettes et (groussisaménach) c-sse les méninges ménages toi frère, les loux-ja déménagent

efel :
précis le rap fait des liaisons scalpel sens agressif tu captes ?
j’espère que tu apprécie faut que ça paye nos rimes sont légion
faut que j’écarte tous ces récifs du cap, je peine à voir l’addition
car je perd la tête répète cette voix qui résonne a ses raisons merde

mars :
rentrons dans le vaisseau mère, le dévers-m-nt des vers c’est nous des mercenaires au (nietement) des mots
niak si tu es l’un des nôtres, je détrône l’indétrônable
fidèle à l’éloc’, fidèle à mes mots
je resterai fixé : l’anémone
a deux :
j’avance en catimini l’amigo, juste animal
blanc comme neige j’ai l’attirail, comme pour l’alpiniste albinos
ouais ça milite, ça minaude
(???) j’élimine (saint philia), des milliards de phillis blunt
on stabilise babylone

efel :
je veux pas de vos détails horribles, valorise d’autres valeurs
va leur dire que je les protège, mon équipe (valait) que je me calme aux riz’
te caner, c’est le chaos que je vise, décale le rythme de la danse
mec on pèse sur la balance pas d’équivalence dans nos calories

–

mars:
regarde vers le futur, orwell l’avait prédit de bon matin
faut plus de monde à la martin
tous formatés ça c’est peut-être vrai
mais on reste plus dur à atteindre

- lartefact efel mars

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