letras.top
a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de n°18012013 - l'animalerie

Loading...

[partie 1 : ilenazz & na.k]

à la zob, à la cotorep, plus c’est gros, plus t’y crois #davidvincent
coffre chargé, demande ma route à la flicaille
a fond d’cinquième, sur les pavés d’saint-jean
imbécile, la modestie c’est pour les faibles
c’est nous les best, le cran d’sûreté, c’est pour les indécis
si, si, t’es qu’un hobbit, gentil feu follet
tu fais des fêtes foraines ? on fait des feux d’forêt !
à la zob, piquer des caviars
des têtes brûlées, cramés comme le billet de gainsbarre
j’viens t’harceler, t’es mort de peur, tu craques pourtant tu portes le flingue
te tape et laisse ton portefeuille, retape et porte plainte
déter’ on y croit, j’ai pas attendu l’million pour fumer l’cohiba
j’préfère l’bolivar
il m’reste plus qu’toi, t’es la seule sur ma liste
tu m’fais pas bander, je te baise sous cialis
vas-y, file dans ta chambre à gaz, mise à l’amende, brise l’avalanche
à la zob, à dix on vient t’prendre ta place
bouge ton boule, ou lève ton terma en l’air
enervé ou mdr, un peu d’mdma dans l’verre
cash, on te shoote, f-ck les interdits
à la zob, un daltonien ne s’arrête pas au feu rouge
immortels, on vit comme tel, tu comptes me buter combien d’fois ?
nous, on fait croire qu’t’es mort pour qu’on dise du bien d’toi

[partie 2 : dico, ethor skull, missak, vald & ad]

[couplet 1 : dico]
t’auras le vice du rageur car j’ai le flow, follow me
voici le style du trappeur avec un fute fait à la main
mes mots te lobotomisent, élancé j’suis pire qu’un noir qui croit danser
comme un ancien mais j’viens pas t’faire l’topo d’la misère
d’ailleurs j’la connais pas sinon j’irais pas chez l’épicier
à l’heure où tes rents-pa se lèvent d’un coup pour aller bosser
j’suis qu’un gosse de merde qui claque les sous qu’il n’a pas
j’me persuade d’être un bon gars quand je dis “je t’aime” à mon papa
j’essaie d’faire les bons choix au point d’en dev’nir marteau
car la bêtise ne s’trimballe jamais sans son fardeau
j’pense pas qu’l’inverse soit vrai, mais moi j’suis chaud à tendre la main aux autres
à partir d’quel salaire j’aiderais vraiment les pauvres ?
2 000 ? 3 000 ? 4 000 ? 5 000 ?
rêvons pas trop, je sais qu’il faut cravacher, j’aime trop l’sommeil
chaque année, j’suis plein d’objectifs
merde, même pas j’m’obéis, il m’faut un verre d’eau bénite

[couplet 2 : ethor skull]
avant qu’le manque de billets
m’rende débile en moins de dix secondes
avant qu’j’me sente étriqué
qu’j’tente d’esquive les peines de prison
j’me dois d’rimer car
si les chandeliers viennent de sion
j’pense que j’vivrai jeune pet-t con
les langues déliées viennent de lyon
pas de pet-te tête à claques, juste là pour te piquer ta place
développe des techniques de bâtard et les wack mc perdent la foi
c’est mon animalerie, c’est ma putain d’équipe de malades
dès qu’on manie la rime, j’vois même que les sceptiques s’mettent à croire
chez nous les fous sont compétents, les boulets on les pend, les poulets ont des dents
les loups même ont des jambes, les moutons sont des gens
c’est nous les bons méchants tous là pour outrer c’monde étrange, dément
les coups s’ront conséquents, vous doutez, on dérange, vous voulez qu’on décampe
ces glands, ces rageux, tous leurs complaisants veulent couper mon élan
ça m’fait, ni chaud, ni froid, comme un blouson sans les manches
donc marche en restant d’vant la tête haute, mon cou est long et grand
avec ou sans ces cons, ces gens : je sais qu’mes couplets s’ront légendes

[couplet 3 : missak]
j’en ai ma claque, on peut pas p-sser une soirée sans la bac
j’suis ni kfc, ni la mafia pour leur graisser la patte
je sais toujours pas comment m’conduire car je n’ai pas le mis-per
je parle la langue de shakespeare mais j’comprends celle des vipères
t’as choisi ta femme pour son boule, l’enfant s’ra çui d’deux trous du cul
tant qu’tu disparais comme par magie franchement j’me fous du truc
clichés dans leur chargeur pour tirer des conclusions
j’vais tellement te faire de bleus que c’est les bloods qui t’finiront
comme les ex de bill gates, je sens qu’j’ai pas fait les choix qu’il fallait
j’veux balayer leurs doutes mais c’est dans l’cul qu’ils se sont mis l’balai
du coup ça sent la merde, pour faire court j’attends ma paie
si l’argent fait pas l’bonheur, je chialerais tout bas dans ma benz
ma ‘zique : une attardée qui commence à marcher qu’à huit ans
plus j’vis longtemps, moins j’vis longtemps, plus j’ai d’trucs et moins j’suis content
eux, ils m’observent tellement qu’c’en est obscène
dans c’game, la moitié des mc sont des acteurs #mosdef

[couplet 4 : vald]
que tous les grailleurs de verges m’appellent myers le vrai
j’crame les tailleurs de près, tu fermes ta gueule reufré
j’ai besoin d’mon backeur, d’une schneck, et j’ai fait l’tour
frustré, déchaîné, fou, ça pue l’ter, c’est l’effet four
c’est vulgaire d’lécher mes boules, promis qu’ça p-sse le temps
mon brolic tab-sse le champ d’vision, j’domine l’appartement
profil de garnement, j’sodomise à balle de franges
vomis ta carte membre, nqnt l’appartenance
et chaque matin, j’refais l’armature et ça r’commence
on d’vrait tuer les cons qui vé-trou leur convenance désarçonnante
j’ai l’bon plan, mes -ssonances font qu’les vagins transpirent
j’suis content, j’ai la s-m-nce sucée par un vampire
enfin une vampiresse, la nuit y’a mon gland qui reste dans l’encrier
ça retranscrit l’essentiel, et y’a des gens qui rêvent d’errer dans l’ciel
chier sur les présidentielles, tu rêves d’être célèbre comme un gentil g-y

[couplet 5 : ad]
ok c’est vrai qu’j’parle pas beaucoup, mais y’a qu’des garces autour
dur de vivre dans un monde dans lequel même les meufs ont mal aux couilles
et j’tisse une toile et envoie tous les connards faire du bateau-mouche
gaffe faites à vos moustaches car j’laisse un peu d’mes phases au four
et si j’suis has-been, envoyez-moi au c-sse-pipe
faire sauter du plastic, c’est mieux que d’sauter astrid
cl-ssique, j’aime les films de cape et d’pédés
m’enivrant avec du pastis, j’suis pas -ssez près des
sales vautours, ‘t-sses au trou d’balle ouvert
labourée et tabouret dans l’boule, chérie viens pas m’dire qu’t’as pas souffert
et ça dit quoi dans c’monde de sadiques où tu salis ta bite facilement
où tu veux -ss-ssiner les gars qui t’mentent
un monde de barges et d’fêlés mais qu’espérait l’état ?
générer l’taf sur une ardoise avec un velleda
et j’ai pas tout compris à leurs conneries donc aidez-moi
à resalir mon cerveau pour que tout redevienne fascinant

[partie 3 : anton serra & lucio bukowski]

[couplet 1 : anton serra]
les habitudes ont la peau dure, on change pas l’homme à coups d’trique
sous un large sourire, se démasque un clown triste
les apparences sont trompeuses, un beau tissu c’est trop peu
rien d’tel qu’une putain d’bonne garde face au pied gauche de cro cop
dans un monde où les gens s’baisent pour la copa
j’m’en bats les glinches, moi j’veux d’l’amour, une grille et des bonnes braises entourées d’copains
les gens en cl-sse t’clashent, te crachent dessus pour des clopinettes
des billets, des pin-up et faire confiance à des gros pinés
dessiner des rêves de gone, l’adulte a des mains d’bûcheron
même entre p’t-ts c’est la guerre comme coccinelles et pucerons
les plus faibles se coucheront, oh c’est moi ou j’rêve ?
la life est compliquée, difficile comme les fins d’mois où j’traîne
c’est ça, fais l’zorro, pourquoi pas, mets ta cape
même la plus grosse des patates fracture les métacarpes
comme bhl : essuie ta tarte mais sans arielle
tu parles d’une paie ? tu trimes pour un filet d’clémentines quand t’es salarié

[couplet 2 : lucio bukowski]
vos buzz ont moins d’avenir qu’un pointeur dans une maison d’arrêt
comme les murs, on était là avant et on l’sera après
j’viens plier ta pauvre ligne maginot
l’industrie n’offre pas d’victoires de la musique aux marginaux
patater la prod et puis la recracher
tu m’vois pas v’nir je t’enlève ton amour propre à l’arraché
checke ça, quand la foudre rencontre un microphone
face à moi, les mecs lâchent leurs feuilles, j’dois être une sorte d’automne
gratter des seize est une sale habitude
p.w.a., je suis poète avec de l’att-tude
j’viens mettre fin à votre cycle comme une fille en sang
mytho reconnaissent mytho, ils font des feats ensemble
j’saigne le rap puis le laisse sur un croc d’boucher
télékinésie, j’défonce les mc sans les toucher
pendant qu’leurs skeuds pourris finissent à troc de l’île
j’écrase les rappeurs comme king-kong et des maquettes de ville

letras aleatórias

MAIS ACESSADOS

Loading...