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letra de trop bien pour - lamanif

[paroles de “trop bien pour”]

[intro]
(hun)

[couplet unique]
j’aurais du mal à faire du son que les jeunes kiffent
l’impression d’être d’un autre temps comme les drums kits
mais jamais j’me mentirai à moi-même dans un seul son
un seul clip, pourvu qu’jamais cette idée ne m’quitte
de la sincérité qui kick, c’est comme ça qu’on fait l’son
et y’a aucune concession dans sa conception
j’arrive dans l’game pas pour jouer, j’sais même pas où shooter
j’aspire à toucher l’peuple comme une balle caoutchoutée
rimes toujours autant cisеlées comme persil, mеnthe
y’aura des pieds qu’on cimente tant qu’les mc mentent
l’amour du son, c’est le seul lien qui nous lia
moi, j’utilise une mpc et non l’i.a
il y a trop peu de temps à vivre ici
j’veux pas un planète rap, j’veux mon discours sur la bbc
me parler d’multi, à quoi s’amusent-ils ?
un gros background, ils ont pas idée d’la charge que la mule tire
et ma musique n’est qu’une succession d’seize
on n’connaîtra le succès qu’si on cède
les rappeurs invités sur leurs médias rap sont des dîners d’cons
vais-je percer, un jour ? on dirait qu’non
c’est ni dans leurs showcases ni leurs soirées que mon cul rentre
découpe des mc par passion, y’a aucune rente
mais, bon, ces derniers temps, j’me sens seul, en l’occurrence
j’attends qu’la concurrence me concurrence
artistiquement abouti avec mes projets inaboutis
j’suis en paix comme un moine bouddhiste
mais si, un jour, il n’y a plus d’sens dans c’que mes phrases
misent bout à bout disent, c’est sans regret qu’on fermera boutique
j’suis nostalgique d’un temps qu’j’ai pas connu
ramenez-moi aux années blues, si je perce, je perds mon épouse
ça, c’est mon style et j’suis chaud d’dans
j’écris qu’des choses denses, rappe généreux, pas en chuchotant
et, ma vie, c’est maintenant qu’je l’aime, et j’renierai mon propre
best of ; avant d’connaître ma fin, j’baisais des monstres
comme la légende de beowulf ; plus de beaux gestes techniques
qu’un jour de play-offs, c’est ça qu’mes couplets offrent
je serai pas l’fils que ma famille veut
et, vu mon milieu, j’me contente plus d’une semaine à mille eu’
c’est pour les miens, quand j’rappe, c’est mi-moi, mi-eux
j’ai refait ma vie avec l’espoir d’la gagner mieux
artiste reconnu mais j’peux pas vivre dans l’argent que je génère
comment expliquer que j’ai r ?
mais j’compte leur faire ravaler leur salive et les particules
de leurs rejets d’air, j’agis comme une vanne egr
encore un couplet fleuve, j’arrive déjà en fin d’boucle
j’m’arrêterai pas tant que, c’que j’raconte, ça tient debout
mes potes racontaient des sornettes et des faits d’vie
que rien n’prouve, jamais je n’percerai, j’écris trop bien pour

- lamanif

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