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letra de saison 6 - lalcko

[pipo]
regarde un grand homme
regarde une grande âme
je veux m’élever coûte que coûte quitte à écraser des quidams
je veux mes grades homie
mon rang me prive d’amis
j’ai les armes qui ont accompagné mouammar ou saddam
c’est en effet refaire le monde assis sur le sofa
c’est en effet subir la vie étaler sa souffrance
je veux la lune
je suis capable d’y aller en surfant
gérer les ordures comme l’ont fait la mafia ou jimmy hoffa
ils font leurs comptes en grammes
mon ambition se compte en camion
me font des cercles autour
j’en suis aux pyramides à toutânkhamon
la première pierre qui bâtit leurs entreprises
sont garanties d’échapper à la prison malgré la matière grise
j’exprime mon mal comme malcolm
me contente plus du passable
comme un despote ma parure ce sont les diamants de bokassa
depuis les bacs à sables
ça trie les bras cassés
question de principe
on n’abdique pas l’honneur d’être une cible
viens, viens, viens voir l’histoire en mouvement
je suis l’exécution de tattaglia en sous-vêtements
ça fait des sous bêtement
mets les dossiers sous le tapis
ils ont mis nanar en quartier d’isolement
tu veux lui rendre le mal qu’il t’a fait ?
non, je veux juste lui retourner ses pêchés
sortir de cette prison mentale dans laquelle il voudrait m’enfermer
casser les vitres quand ils m’empêchent de respirer
regarde un grand homme
regarde une grande âme
je veux m’élver coûte que coûte en respectant les codes
respect de la règle aphone
je n’ai pas attendu avon pour en dire le moins possible au phone
[lalcko]
check suis-moi
filme mes mots
désarticule-les comme nico
ils recèlent du jus de rue comme les eaux de lil’ kev
et les go de rico
val kilmer dans heat avance à fond dans un sens
à distance on peut aimer son clan mon fils
pense vito ou on te piège comme nixon
meurt avec notre secret comme mulélé et sa bande
il y a un ascenseur dans ce que j’écris
mes mots ont le même architecte que la piaule de frank
ils me décrivent comme un métèque et parfois froid aux yeux quand je rentre dans les banques
pour déstabiliser leur organisation
j’ai pensé comme sollozo
que si je n’agissais pas comme achille
je n’vivrais jamais le rêve de franck le négro
j’ai aimé le stylo
les césures amères de césaire
et les micros
pas les mêmes que les xxxx
pisté genre poly pookie
di angelo bumpy
je parle des micros
qui ont permis à rakim mon gars
d’inspirer nasir jones et enough f-gala
aucun parrain m’a copté comme johnny fontane
j’ai transporté tout seul ma lyricale drogue comme john forte
s’organiser comme les frères simmons
ouais mais il nous a manqué les finances
prendre le pouvoir comme sékou touré
penser immense
convaincre amaru de s’associer à wallace le temps d’un c-cktail
laisser tomber marion et son cartel
de toute façon ils finiront par tomber comme les barksdale
les prévenir de ce que va devenir le petit carter
j’garde espoir même si le rap est en cellule avec adebissi et omar
ce n’est qu’un défi
camarade on dévie si on se défile
j’ai un plan kadhafi
j’entends makeba chanter des flèches sur berlusconi
je vois tous ces monstres froids
qui oublient de contrôler cet immigré kenyan qui transmet marcus garvey à son fils
non sollozo n’était pas la solution!
sony a beau apprécier la proposition
j’ai trop les gênes de kwame
préfère la sédition au crime
la concertation aux firmes sanglantes
charly bauer noir dans mes actions
mais j’aime senghor dans ses positions
pas de pression j’suis encore jeune
j’peaufine mon jeu
comme marlon brando
de toute façon la vie nous cond-mne à des marlo des pablo
si c’est notre game
on prendra toujours notre commission
la rue dans son personnage
réelle dimension la coke

- lalcko

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