a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de my niggaz - lalcko

[intro]
hein, lal, hein, el commandante

[couplet 1]
ça commence comme ça, on n’est pas des stars, on n’aime pas vos codes
j’suis pas à la conquête de la rue comme les lobbys de l’alcool
kidnapping, violence, extorsion, trafic d’influences
l’amour des monopoles, dans cette vie, si t’es stone ou si tu dors
on t’repeint en rouge vif, les p’t-ts deviennent hybrides
comme ces fils d’abel qui veulent être caïn au point de le devenir
ça commence ça, plongé dans l’vide
mes larmes sont sèches comme des épines, ma gorge est nouée
mes respirations sont des flèches et ton sang y sèche
toi qui m’as appris à ram-sser la fraîche dans l’sang qui coule
en m’expliquant que c’était du liquide pour du liquide
l’ump raquette, son maniement des armes m’inquiète
la police enquête sur mon crime
j’suis soupçonné d’être le gardien d’mon frère
alors qu’on était juste censés s-xer des chicks
manger des hot wings et des chicken dips (ha ha ha ha ha)
ça commençait comme ça, réveil dans une chemise façonnable, déboutonnée
entre les bouteilles de gin et les bouts d’textes
w dort, amine s’est levé aux aurores, comme pour remercier
dieu de continuer à veiller sur nous, une nouvelle journée
va s’abattre sur nous mais les stores resteront baissés
on est suspectés, les rg veulent pénétrer nos secrets
la tension monte quand l’ambiance commande de s’faire discret
comme ceux qui vendent de la blanche en sachets
pour, au tribunal, s’défendre comme georges marchais
plus rien n’est vrai, ma guerre commence comme ça
j’écris des textes au dos de mes -ssignations référées

[couplet 2]
pourquoi en est-on arrivé là ? qu’est-ce qui nous a pris ?
pourquoi j’pense plus à t’ouvrir la tête qu’à m’ouvrir l’esprit ?
j’ai mon honneur sur l’grill, la république qui crie : “k!ll, k!ll, k!ll”
quand ça a commencé, j’me suis dit pris
ça commencera comme ça, -ssurez la rue sans moi, j’suis en tôle
pas dans l’sens où j’attends qu’un gardien pousse la grille en tôle
comme la matière, dans l’sens où tout ce qui brille m’chauffe
négro, l’argent et l’pouvoir m’chauffent, il m’faut des billets
comme on en presse plus mais j’suis ni fou ni malade
juste une force de la rature, une créature qui s’use
il lui faut l’argenterie de l’infanterie coloniale
du vatican et de l’église orthodoxe russe (ha ha)
une de leurs chaînes qu’on regarde, effrayée comme si
elle pousse des cris avec ses cristaux éblouissants même s’ils n’éclairent aucun esprit
ma guerre continue comme ça, j’fais tout pour
qu’ces “ice, ice baby” me tiennent pas en laisse
mes textes sont comme l’europe de l’est
ou des rolex fortes en diams, ils éclairent sur leur temps
des bagues couronnent mes doigts endolories
mais y a d’la douleur dans l’argent, ça a commencé comme ça
j’avais les yeux d’un enfant mais déjà les plaies d’un homme
môme, ils m’ont saigné, obligé à diéser pour respirer
les keufs tournent comme un sample, on court et coule ensemble
derrière l’micro, j’kicke, j’chante, je donne l’exemple
mais parfois j’craque parce que même jésus a su
s’montrer violent avec les marchands du temple
lal, el commandante (my n-ggas, my n-ggas)
si un négro doit être le meilleur, j’veux bien vous servir d’exemple

[refrain]
my n-ggas, on est dans la mouise
mais on aime encore jésus, on aime encore moïse
on aime encore le prophète, on aime encore nos mères
on aime encore leurs bises, on aime encore nos bizs
my n-ggas, on est dans la mouise
mais on aime encore jésus, on aime encore moïse
on aime encore le prophète, on aime encore nos mères
on aime encore leurs bises, on aime encore nos bizs
my n-ggas, on est dans la mouise
mais on aime encore jésus, on aime encore moïse
on aime encore le prophète, on aime encore nos mères
on aime encore leurs bises, on aime encore nos bizs

[outro]
my n-ggas

- lalcko

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