letra de karim z - lacrim
[paroles de “karim z”]
[couplet unique]
chacun son chapitre, chacun son tome, chacun grandit avec ses hématomes
maman, tu sais combien j’t’aime, papa aussi
avec vos larmes, on peut remplir un océan
ce soir j’ai bossé en pensant à toute ma vie, mon père j’l’ai rendu fou mais là c’est mon meilleur ami
on a rien fait comme les autres, aujourd’hui j’ramène ma femme à ma mère pour lui d’mander son avis
j’ai son approbation et là, du coup, ça marche et c’est pour ça qu’avant j’faisais que gratter les marches
je faisais que tomber car j’étais loin d’ses consеils
et lorsque l’on se blessе, forcément, tu sais qu’on saigne
et puis c’est du poison avec lequel on se soigne
quand les problèmes s’approchent, dès fois le cœur s’éloigne
la rue, la nuit, danger, la b-n-liser, les cris, j’ai tiré, j’ai mal visé, j’ai mal visé, des fois j’ai bien visé
ça peut aller très vite si t’es pas avisé
souvent malade, j’traînais l’hiver
dans le froid, je cherchais le bon plan qui allait nous mettre à l’abri
mon ami, ça viendra jamais, c’est ce que j’ai appris
on a pris quelques fois, mais on a payé le prix
et c’est très cher, et même trop cher, tu peux pas comprendre si la prison, t’en as vu que la brochure
j’étais un enfant bon avec des parents bons, c’est les épreuves qui m’ont marqué et m’ont changé à vie comme un schlag pour une dose qui a volé son ami
quand j’étais perdu par une cause, j’pouvais mourir pour ma ville
peu à peu, nous étions des chiots devenus des piranhas
on a grandi au milieu des calibres, on fait pas d’tire à l’arc
mains dans les poches, j’ai quitté l’école, quitté l’école très tôt avec des mecs, compagnons d’galère, ceux qu’on appelle “des potos”
forcément, j’allais tuer l’ennui et j’allais voler à belle épine ou dans ma chambre, souvent je m’isolais
j’avais l’impression ou le sentiment qu’y avait pas d’attention ou très peu
mes parents taffaient, se mettaient la pression
j’me faisais des films, ceux d’un gosse qui ressemble à un adulte, je me suis mis à rêver pour la thune
j’ai fait le tour de paris à pied ou en bus de nuit
au fur et à mesure que la nuit passait, il y’avait plus de pluie
j’ai volé, j’ai cambriolé, des fois, j’ai racketté (j’ai racketté)
tu connais la banlieue qui descend à paris (descend à paris)
on a mis des bananes, c’tait pour la survie, beaucoup d’erreurs qui nous ont pas mal suivis
j’écoutais intouchable, j’me sentais intouchable (intouchable)
j’étais p’tit, maigre, malgré ça, j’avais du charme (du charme)
j’étais en foyer, placé à chambéry (à chambéry)
à la fin, on a tous fini à fleury (à fleury)
j’aurais pu être bien gâté par la vie (par la vie), j’avais tout gâché comme samy naceri
repris les cours, passé le bep en prison pour mineur
j’suis trop nerveux, il m’faut pas un psy’, il m’faut un démineur
j’ai passé un an, j’ai passé deux ans, j’ai passé cinq ans, j’ai passé huit ans (huit ans)
il y a rien d’éloquent à une vie d’délinquant
laisser passer le temps jusqu’à qu’y ait plus le temps (plus le temps)
[?] enduré longtemps, j’ai pas d’mandé autant
j’ai pris de l’âge, j’observe comme un orang-outant
j’suis comme une p’tite ville qui combat contre l’otan
avant d’être lacrim, souvent j’ai dormi sur un banc (sur un banc, sur un banc, sur un banc)
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