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letra de le coffre-fort ne suivra pas le corbillard - la rumeur

intro : “oh je vous en prie, -ssez joué ! vous n’en avez pas -ssez de vos épopées cr-puleuses ?”

[refrain]
le coffre-fort ne suivra pas le corbillard
même avec de grosses couilles en or
à la fin de ce putain de scénar’
à en croire ces quelques brèves de comptoir
qui rêvent de nous voir crever sous les ponts
ou à l’angle d’un de ces vieux trottoirs
où l’information au noir
a rendu tristement célèbre notre organisation

[couplet 1 – ekoué]
ma voix traîne dans des affaires louches
et si la plus vieille machine à désinformer
du monde sortait de ma grande bouche
j’aurais des milliards en banque
d’encombrantes fiches sur ces hommes de pouvoir
dissimulées dans une bonne planque
les juges sauront que je gruge comme eux
avec un âne bâté de baveux, histoire de soudoyer la partie civile au nez
et à la barbe de ce sénile procureur
lequel implore mon pardon devant ces familles en pleurs
putain le verdict est sans appel, aucune preuve
j’investirai avec la thune de ce procès dans des voitures neuves
a la terr-sse de chez edgar, c’est amusant de voir
comment les cols blancs baissent du regard
albert, dépêche-toi, comme d’hab, sers-moi deux verres de la p-sse d’âne
que tu sers à tous ces crevards qui sont à ton rade
«nous vivons une époque où la fringale du pouvoir défie la fin et la soif»
t-tre le quotidien de la veille, que je décortique sous l’œil éclairé de mon acolyte
d’après ses sombres conseils
bref, la fausse mornifle ne rapporte plus, de toutes façons, qui l’eût cru ?
quelques banquiers onéreux aujourd’hui en cabane
loin des parterres fleuris et généreux du boulevard haussmann
en toute modestie, je fus cette ombre de la rue que chantait édith piaf
j’en suis revenu étrangement les mains pleines de balafres
en souvenir de ces années folles
à trop gratter le plancher avant de ram-sser le pactole
d’une activité clandestine, nos rumeurs et spéculations nous ont conduit à la tête
d’une formidable mine d’informations occultes et malhonnêtes

[couplet 2 – le bavar]
cl-ssez-nous dans la pègre, chez les gros revendeurs de salade sans vinaigre
là où les ex-maigres ont pris du poids
tu vois, pet-t, comment nos pages décaties les ont fait plonger
et qu’il ne leur reste même pas un os à ronger
mâte ces politiques, sortis de taule
rire jaune à mon p-ssage et
dans la pire faune, c’était la seule espèce à foutre en cage
les rois du braconnage refourguent toujours
seuls les vrais sont restés pour r-ssasier cette dalle de vautour
et comme y avait pas grand chose dans la timbale, j’en ai vu tuer pour 25 balles
et puis après, c’étaient les perdreaux qui rappliquaient et
sur un air de cymbale, ils te sifflaient la m-rs-illaise en décortiquant ton sobriquet
ceux qui ont su se projeter plus loin que demain dans l’avenir
t’avertissent du danger sur les coups à venir et te disent
qu’y a pas pire que ce qu’ils détiennent dans leurs stocks
aucun rapport avec le toc refourgué par dédé «les doigts de fée»
ex-contrebandier d’alcool et de clopes
ce con, toujours à changer de piaule de peur qu’on le chope
et puis, ils comprennent pas comment on les tient par le collet, politicard, poulet
j’ai toutes les armes que tu voulais

- la rumeur

letras aleatórias

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