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letra de les papas - la rimogène

[couplet 1 : scientifique fox (ex-poochkeen)]
il s’rait temps qu’t’écoutes les papas
s’tu veux pas être là-bas, faire du caca
gars, le [fusil ?] et le mic’, t’auras beau copier mais c’est un [coup à péter des câbles ?]
tout l’monde est l’dérivé du dérivé d’un dérivé
suffit juste de vérifier, d’examiner les séries b
r.i.p. à l’originalité
face à la b-n-lité sans qualité, je me sens plus que qualifié
diplômé, plus le temps de rigoler, si l’projet est isolé
c’est que j’l’ai fait mijoter
rigoler, si t’as innové, qu’les rimes sont fignolées
t’auras l’billet violet et t’entendras les chattes miauler
si l’côté violet t’as mitonné, tu s’ras ignoré, non visionné
tu s’ras plus validé

[couplet 2 : mal’t]
wesh les types, quoi d’neuf ?
nan nan, vous ne baisez pas d’meufs
me tester, qui peut ? qui veut, qui veut, prendre des cours ?
avec un professeur de rap, grosse erreur, faudra rendre les coups
ton rappeur préféré c’est mon fiston
tu kiffes c’qu’on fait, la ‘sique, la weed comme addictions
et puisqu’on s’lève, autant faire des biftons
en c’qui m’concerne, j’augmente l’addition en 10 s’condes (vrai)
grosse connexion dans ta face, pro du game, j’annonce la fin
j’pose mon vers et j’lâche un 4, ils reconnaissent l’-ss-ssin
mal’t va tenter sa chance avant le tombé de rideaux
je remplis le frigo, pet-t va ranger ta chambre

rimo

[refrain] x8
il s’rait temps qu’t’écoutes les papas

[couplet 3 : joe-g]
j’p-sse le temps à prêcher la bonne parole
dans la vie ou pour mon crew
premier projet, on s’ra toujours vrais dans l’album
j’suis prêt à tirer les oreilles
comme ton papa quand t’attires les problèmes
quand c’est grave jamais j’n’esquive les collègues
question d’habilité, d’responsabilité, mais j’aime rigoler quand même
j’fais le doyen, j’ai l’âge moyen d’picoler sans gêne
là j’distribue des gifles, du love j’en place sur la scène
en mode padre, toujours cl-sse pour la peine
laisse–nous jouer, c’est pas d’ton âge, tu rappes, c’est la cata’
faut qu’tu p-sses ton bac, j’rimais tu jouais avec ton caca
tu m’fais pitié gars car même l’instrumentale te répudie
t’es pas faya, t’es nul, écoute ton papa : étudie

[couplet 3 : melo mendes]
d’emblée je m’excuse, je trouve tes textes nuls
j’écrase les crânes de ceux qui pensent avoir la tête dure
j’leur glisse « miskine » lorsqu’ils m’disent qu’ils riment
trop perturbées pour, j’leur donne des conseils de discipline
j’les tire par l’oreille, pour avoir leur attention
afin d’voir sur leurs feuilles des bonnes notes avec la mention
pour les récompenses, mettez tout ça à mon nom
et pour les ingrats, avant l’mot affront y’a l’mot abandon
pour ta gouverne, y’a encore des pépés qui résistent
on fait bouger les choses comme les télékinésistes
excelle dans la précision, vous découpe au millimètre
y’a qu’en voulant être avocat qu’un jour on peut dire maître

[couplet 4 : sopico]
on vient d’te dire qu’il s’rait temps qu’t’écoutes les papas
la musique vise les temps, pour trise-maî l’plan esquive les pare-balles
pendant qu’nos styles s’étendent, les pitres les parent mal
la compo’ t’brise les dents, c’est pas ton flow d’kissdé pisté qui s’défend
mon fils, descends, tu lèches le tarmac
le truc est mélodique, c’est logique quoi
le rap en fait nos p’t-ts, mal’t, freaky, joe-g et melo, krimsa
ensemble on mène nos crimes sales, méli-mélo d’rimes
joue à la déli délo, vibre, avec le débit d’mes mots j’frime
nos plumes s’-ssocient, nos missiles atteignent ta tête comme les narcotiques, laisse
des marques aux types près d’la paye, les narcotismes, mec
l’équipe vient vous livrer l’ogive, la vraie
amène ta kamel et l’og, et paye ta cannette, et yo j’kick c’t’aprem

[refrain] x8

[couplet 5 : freaky low]
my man, laisse-les pas pper-ra, genres de teams qui pensent qu’à bédave
ouais ça rime et ouais ça kicke mais j’suis rappeur, pas karatéka
gare à tes phases mc, t’es encadré mais hors-piste
et pas besoin d’vous faire signe quand les padres sont d’sortie
faites péter la résine, frérot j’suis pas ton père
pourtant quand j’lâche mes vers, tu n’fais qu’téter la tétine
j’suis un pater accessible, qui se livre corps et âme
et j’suis excédé par les filles donc j’me dirige vers les femmes
ouais j’ai pas l’temps pour l’cinéma
mon p-sse-temps c’est chiller grave
mesdames, j’n’ai rien d’une savonnette et pourtant j’vous glisse des doigts
bang freaky bang, je réchauffe vos ardeurs
les plus beaux jeux de mots, appelez-nous les phaseurs

[couplet 6 : krimsa]
le rap c’est toute ma vie, tu pensais qu’c’était un effet d’mode ?
ces tarés pour un feat, une invit’, sa mère, ils lècheraient l’zob
j’suis d’l’époque bomb attack, traque les wacks et tous les fonblars
j’contre-attaque, ouais ouais, la vie c’est pas un combat d’catch
on arrive en équipe de 6, dis-leur c’est qui l’papa
rimes riches, ils m’disent « ça fait plaisir comme sh-t taga »
p’t-t tard-bâ, va falloir réviser tes cl-ssiques
sages poètes, scred’ comme la cliqua quand on rapplique
tactiques inhumaines, j’suis qu’le produit d’mes influences
j’pratique rimes urbaines, quand ils vomissent des flatulences
j’suis là, tu danses, à écouter la voix de c’que mes cr-pules pensent
atteints par la folie, tous impolis face au manque d’indulgence

[outro]
allez, regardez, vous n’êtes pas d’taille mes agneaux. le lieu est encore trop dur pour vous. et ben si y’en a un qui m’prend l’chou qui s’approche… alors, hein, vous avez p’t’être du vice mais vous manquez d’épaules

- la rimogene

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