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letra de la fuite du temps - la microfaune

(barbiok)

fait tes preuves mais ne saute pas d’étape
nike le squat, baise le watt
comme le laveur de cerveaux je suis ce corbeaux qui te matte
par la faute d’un mauvais lancé de dés
je le perd p-sse mon tour, ma vie n’est pas un cdd
toi tu cours moi j’avance à mon allure
et pour ceux qui carburent trop vite
je ne veux pas me projeter dans leur futur
je décapite le résultat de sa friture philosophique
tout en la disant je l’exploite n’importe comment
tu n’comprend rien du tout mais attend
devrais-je me quind'(? pour t’expliquer et prendre le temps
pélo même si je me plaque tentant de colmater, ça fût
je l’emplois la lime enfin, sa fin
fat-où ? fat de réalisme tout au long de ma petite vie merdique, je veux kiffer chaque minute
minette tombe t’as mot(?), de tes menottes autant j’emporte grâce à mon timbre et mes notes
l’entrée d’ta tombe est déjà sur le pas d’ta porte

(doublea)

le temps se p-sse et p-ssent les p-ssants
au pas se pressent et pensent au présent qui trép-sse
les traces du p-ssé se dressent, perd ses carapaces
des m-sses embr-ssent les b-ssesses du stress
l’espoir nous délaisse à mesure que les décennies s’effacent
j’ai peur du temps, je perdure pas longtemps
je perd du temps, je perd souvent
a plusieurs et à (pèrp pépère reperd mes membre'(?)
un flux d’paroles comme une fuite d’idées qui s’affolent
qui s’envolent
font des vapeurs de flow comme d’alcool
le propre de l’homme, c’est de pleurer des l’armes
c’est de planter la pomme et de créer des armes
le but s’il en est et c’est bien l’pire des drames
ce reproduire, pour pas mourir
pour pouvoir fuir la trame d’une vie que le temps crame
j’en fait la promesse même si le bas blesse
que jamais les bras je ne baisse
le temps est important, le moment est venu d’encaisser
je sais qu’c’est trop vexant d’annexer le présent
le but c’est qu’en rappant on oublie d’pleurer

(vax1)

laisse moi le temps de poser pour toi quelques lignes
avant qu’il ne soit trop tard et que des paupières je cligne
car j’m’indigne, face au temps et son élasticité
comme un bout de plastique trop chargé en électricité
a tout moment tout peut péter, tu l’sait sans rien voir venir
le destin est une illusion que l’on croit tous détenir
il faut retenir sa propre frise chronologique
tout ces souvenir qu’ils soient peace(? ou pathologiques
car la vie n’est qu’un cycle, qu’un mouvement perpétuel
c’est toi-même face à toi-même, moi j’vois rien d’produit dans l’ciel
perso j’ai rien promis au ciel et vie toujours au jours le jour
parfois la vie me joue des tours et le tic-tac me rend sourd
mais j’m’occupe, me diverti
mais il m’arrive d’me faire chier
l’ennuis, m’avertis qu’la faucheuse viendra m’chercher
un jour ou l’autre
non pas une minute à perdre
dire qu’la vie est courte mais ça vaut l’coup d’aller au bout d’ses rêves

- la microfaune

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