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letra de balade musicale - la microfaune

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[couplet 1 : vax1]

j’suis plutôt du style à esquiv’ le trom’, j’suis cet atome autonome
qui zone d’hiver en automne, dans la ville des gones
j’prône chaque parc, chaque ruelle, chaque artère
et dans les pentes, j’me sens comme pantagruel
jamais sans casque aux oreilles, j’me promène face au soleil
chronomètre quelques trajets, découvre de nouveaux domaines
tel un éclaireur, la ville j’quadrille, j’fais du repérage
avec mon escadrille on oscille entre caluire et perrache
toujours à la recherche de quelques spots, mais pas fashion
pour nos soirées apéro dans un style stop-motion
viens vite, je t’invite à gravir les pentes de fourvière
j’insiste, impossible que tu ne résistes au charme des lumières
a ce panorama qui paraît paranormal, fais l’arrêt
sur image, pour un pèlerinage rap de taré

[refrain]

en baskets, en jean, en sweat on s’promène en ville
ensuite on écrit des lignes comme en fuite on transcrit la rime
ouais, en basket, en jean, en sweat on s’promène en ville
ensuite on écrit des lignes comme en fuite on transcrit la rime

[couplet 2 : double a]

si t’as pas d’appét-t, pas de pétard, pas de pet-te amie
pas de gent-ar, pas trop à boire, surtout pas trop envie de folie
bouge ton body, déplace ton corps et tes fesses
balade à bord de ta caisse, ou alors sors de ta pièce
cette fois-ci, t’es flagada, ha-la-la pas l’temps d’bavarder
abracadabra, les charlatans te font bouger des pieds
skate-board, range rover, ou trotinette, nike-air […]
c’est l’heure, mon sieur, d’aller faire un tour
faire les acteurs, danse en rythme sous les lampadaires
joins-toi à nous, ou à eux, tout n’est qu’un mais pas que
prédateur ou proie, choisis ton camp et fais tes jeux
c’est fatigant, j’fais des pas d’géant pour m’en sortir
prend pas tout mon temps, stressante est la ville, faut s’enfuir
ailleurs, agir pour le meilleur, pour le pire
p-sser du tout au tout, partout, obtempère pour partir
c’est vrai qu’le lointain attire, c’est vrai qu’t’as des choses à dire
c’est vrai qu’tu pourrais souffrir, ou c’que t’as pourrait te suffire
et pour ça il faudrait qu’tu puisses prendre le temps de flâner
sans faire le rantanplan en contemplant la vie en instantané

[refrain]

en baskets, en jean, en sweat on s’promène en ville
ensuite on écrit des lignes comme en fuite on transcrit la rime
ouais, en basket, en jean, en sweat on s’promène en ville
ensuite on écrit des lignes comme en fuite on transcrit la rime

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