letra de 11:43 - la hyène
[couplet unique: la hyène]
si le savoir est une arme on n’a pas toujours marché calibré
la street nous a beaucoup enseigné la vie et j’en ai fait mon prof attitré
la rue ne remplacera jamais un père absent, mais ses principes nous fera inculquer
elle m’a appris que la vie est une peine à tirer qu’aucune cours de justice ne nous accquiterai
elle m’a appris que l’amour est un piège mais pas autant que l’amitié
que la chance est la pire des audacieuses qui ne sourit pas à celui qui la mériterai
m’enseignant que la violence est un arbre qu’on arrose et que de ses fruits on en hériterai
que faire confiance à autrui c’est baisser sa garde pour devenir vulnérable comme une baie vitrée
on n’a fait comme on a pu, rarement fait comme on aurais du
pied au plancher pour affoler les compteurs malgré le fait qu’on n’avait bu
on aurais dû raisonner ensemble
de mauvaises intentions nous rassemblé
petit voulant accéder, voir les sommets
mais le poids des rêves nous assommer
très vite j’ai appris à rentabiliser
que le temps devais se comptabiliser
que le terrain est glissant, que t’irais pas loin sans ta paire de cojones stabilisé
j’ai appris le sens du commerce
que le boloss est un roi qu’il fallait savoir fidéliser
plaider l’innocence à tout prix pour passer à travers (?) quand la justice ta visé
le blaze de ma té-ci trop diabolisé
mais le pr-noncer me rend fier
les embrouilles sont des feu de camp qu’on aimerais attiser pour faire peur à la terre entière
dangereux sont les conflits qui sont non maîtrisé quand les cœurs se transforme en pierre
quand l’orgueil fait son taf nous voici galvanisé
prêt à tout pour gagner la guerre
mais il y a rien à gagner, on a tous à perdre
nos prières vers le ciel, que dieu puisse nous épargner quand nos corps seront mis en terre
même si tout l’or du monde ne pourra jamais soigner tout le mal que l’on fait à nos mères
on voudrais l’amasser, en ramasser des poignées à ne plus savoir quoi en faire
je verrai pas la mort venir comme gilbert montagné car ce jour il y aura rien à faire
j’en ai brisé des œufs pour mieux remplir mon panier
convoité par les yeux des frères
devenir un grossiste en bas des blocks nous fait planer mais ce n’est pas une mince affaire
j’ai appris que l’hypocrisie fait gravir les paliers, détesté sont les gens sincères
donc j’ai appris à couvrir mes arrières
à mentir pour m’en tirer, ralentir pour éviter le pire
objectif dans la visé : les erreurs du passé pour rectifier le tir
j’ai appris à maîtriser le langage de l’ennemi pour savoir le décrire
dans mon cœur localisé mes rancœurs assassine pour pouvoir les détruire
oh mon dieu je n’ai pas été droit
j’ai marché de
travers parmi les ghettoyouths
me croyant au dessus des lois
j’ai vite compris qu’il fallait faire du blé pour grimper sans le crier sur tous les toits
et si nos mains sont faites pour l’or comme tony montana je veux le voir couler sur tous les doigts
me coucher dans de la soie tous les soirs
j’ai appris à gagner, à perdre
que parfois les amis n’en sont pas vraiment
mais qu’ils sont bon qu’à remuer la merde
que la couleur de peau n’est qu’une peinture extérieure qui ne garantit pas la bonté du cœur
je me suis pris la tête avec un arc-en-ciel de fils de timp qui voulais me la faire à l’envers
préviens les racistes de toutes origines que noir sera la couleur du feu de l’enfer
ouais, et j’ai appris l’intolérance
toujours respecter les aînées
même sur les chemins de l’errance
appris à pas me faire engrainer
à résister au diable et ses avances
les grands de mon quartier m’ont parrainé
sont très vite devenu des références
ouais, je repense à tout ça et a tout ce que j’ai évité
j’te résume tout ça en quelques lignes comme sur un curriculum vitae
j’ai appris que nos chances était un film et que fasse au but faut pas hésiter
que dans le biz tout va trop vite
sur une transac tu passe de l’anorexie à l’obésité
on m’a caché la vérité, m’a fais croire que nos pleurs était mérités
que le fait de venir d’un quartier faisait de nous des gosses que le destin va déshériter
je nous revois déferler sur les boulevards parisiens guettant la dolce vita s’exhiber
puis retourner chez nous dans nos banlieues se sentant relayées comme un club de série b
j’ai appris de leurs mépris
que le fait de sourire fait mal au envieux
que la première des règles c’est d’apprécier la vie, d’ouvrir les yeux pour capter les enjeux
j’ai appris que pleurer n’était pas permis
que la rétine d’un homme reste étanche
que la parole peux tuer sans permis
que plus elle est franche, plus elle tranche
ouais
mais personne ne m’a appris à soulager ma peine (personne)
j’ai appris seul à souffrir en silence
à marcher blessé sans attelles
même si le bonheur est très très dur à trouver, on fera ce qu’il faut pour qu’on l’atteigne
j’en ai franchi des montagnes aussi grandes que l’olympe
donc j’ai la flamme comme à athènes
ouais
s’il y a de l’amour en moi faut que j’apprenne à m’en servir
la rue m’a appris à faire parler ma haine
à m’en servir pour mieux sévir
on fais du mal pour amasser un tas de biens, tous éphémères comme le plaisir
faut un tas de viande pour rassasier un tas de chiens
en attendant je fume la résine
et je décolle la haut loin des intempéries
faudrait juste que j’apprenne a réatterrir
ou je ferais pas long feu tout comme à l’intérim
mais faudrait pas qu’on finissent à la jack mesrine gros
oh, j’ai comme un poids sur le cœur faudrait que j’apprenne à tenir comme un haltérophile
au fur et à mesure que le temps défile j’vois les condés ripous comme dans the shield
j’ai appris à c-n-liser mes nerfs
évaluez le danger dans les bas-fonds
la misère est têtue
on a minimisé les conséquences de nos attitudes
ils ont minimisé notre valeur et nos aptitudes
j’aurai voulu qu’on prennent de l’altitude en y repoussant les limites
que le fait de faire le bien on s’y habitue
j’ai appris à espérer dans le fait de faire la prière et pour finir au paradis plongé dans la paix attitude
mais seulement si dieu le désire
pourquoi le mal nous procure du plaisir
et j’ai appris que les mots peuvent apaiser les mots
en faire des mélodies en les posant sur mes blessures
pour le plaisir de mes khos
j’veux faire trembler les crocs
affronter l’ennemi nous est permis
lui faire la zermi, lui faire la zermi avec les mots
loin des sommets j’ai appris à renforcer mon centre de gravité
j’ai appris à neutraliser mes nerfs malgré une jeunesse grave agité
qu’anticiper la défaite c’est une manière de la faire venir, de l’encourager
j’ai pas l’esprit coubertin pour moi ce qui compte c’est la victoire, rien à foutre de participer
mais j’ai plutôt l’esprit d’un carnassier
quand t’es une hyène gros, tu reste une hyène
j’ai les mains sales mais beaucoup moins que l’armée de tsahal sur la terre palestinienne
je regarde ses porcs j’me rassure
l’amour des miens pour recoller mes cassures
même les orphelins ne se font pas tout seul, donc dis-moi ce que j’aurai pu faire sans mes gars sur
on a rodé ensemble, on a roulé nos bosses sur l’autoroute du ble-dia qui nous mènent au poste
on a appris que la loyauté est une richesse
un joyau qui n’a pas de prix dans nos vies low cost
mais le rap m’a appris que les rappeurs sont prêts à tout pour avancer comme les meufs de dubaï
appris à chanter les sons du sheitan et faire la promo pour les valeurs des païens
ils diront de moi que je suis jaloux comme un époui italien
que j’ai pas percé parce que j’suis qu’un bon à rien frère
mais je préfère être mauvais, mais de ceux qui font les choses, plutôt que d’être bon à rien faire
j’apprends chaque jour que dieu fait car la vie est comparable à un livre ouvert
j’en ai tourné bien des pages pour refermer des chapitres inconfortables qui m’éprouver
la vie est belle mais remplie d’imprévu c’est pour ça qu’on l’aime aussi
du rire aux larmes comme un émoji
j’ai appris que de nos jours plus rien n’est logique
que de la tristesse vienne les plus belles mélodies
j’ai appris travaillant sans moyen
l’endurance, la patience, comme les coureurs de nairobi
que l’altruisme est la base de la victoire en équipe comme les passe dé d’un numéro dix
ouais j’ai appris dans le silence des cimetières que trop parler peux te tuer
je connais le prix d’une trahison gros
même si je ne peux pas m’y habituer
je donne mon avis sur des sons pour soulager la pression, pour l’évacuer
mais j’ai appris à baisser le ton devant mes parents, même si ma voix d’enfant a muer
côtoyer la violence en bas des halls
des vagues de sang a marré basses
à marré hautes
j’ai compris le monde voyageant loin du préau
appris à me soumettre à la puissance du très haut
la vie est un film dont j’en écris la b.o
et vu que je parle pas chinois j’te la rap en v.o
je la connais par cœur, en pratique et en théorie
je poursuis ma route, j’ai le mental d’une météorite
je sais que vendre de l’héro n’a rien d’héroïque
mais je vend des lignes j’suis qu’un dealer de rhétorique pendant que le rap game en slip danse l’aérobic en costume ridicule comme batman et robin
j’ai appris ce qu’est l’amalgame grâce au terroriste
que un cœur de pierre nique tout comme une astéroïde
que les pédophilie kif à fond le soir d’halloween
que l’espoir émet comme le crash d’un boeing
on porte nos origines sur le visage comme les tatouages des mahorais
la mort nous guette postiché dans un virage comme conséquence d’une vie a haut risques
j’ai appris que l’amour peut t’abattre avec une flèche dans le cœur comme la princesse saori
je partirai avec le sourire des martyrs dans le ciel pour rejoindre (?)
ouais, j’ai bravé les dangers dans la street baptisé dans un bain de sang
mais personne n’a su me faire ressentir la peur plus que la fièvre de mes enfants
que l’argent c’est seulement du papier destiné à partir en dre-cen comme de l’encens
j’apprends à gérer mon cœur comme mon oseille, donc je le dépense comme je le ressens
appris à relever les défis
que les regrets grandissent avec des si
que savoir peut entraîner ton malheur pendant que l’ignorance peut rendre heureux l’imbécile
ouais j’ai appris à faire la diff entre vouloir et pouvoir car les moyens sont limités
j’ai suivi mon chemin du mieux possible en gardant à l’esprit de faire preuve d’humilité, observant les anciens et leurs parcours j’écris à la tupac shakur
rempli d’argot dans ma littérature
nique la police gravé sur les murs de ma tour
on a appris à faire doucement mais sûrement
à faire des folies pour assumer nos surnoms
même si la taule nous attend sagement au tournant
rester solidaire faire à ennemis en surnombre
appris à faire le tri, a faire la part des choses, a faire fructifier les affaires
appris à cacher mes blessures intérieures comme celle scarifiée sur ma chaire
j’ai appris à encaisser l’échec et les coups bas, a ne pas mettre mes principes aux enchères
qu’une seul bonne action peut te sauver la vie, et qu’une mauvaise peut t’emmener en enfer
j’apprends de mes erreurs pour éviter de les refaire
apprends de nos anciens pour garder mes repères
apprends à dire pardon pour que les cicatrices se referment
j’ai appris à sourire à la vie malgré tout ce que renferment nos cœurs pour éviter que les plaies ne re saigne et transforme nos douleurs en rancœurs et que la haine se généralise comme le cancer
enfant du ghetto (?)
même si les flics veulent nous allumer
même si la douce france nous a mal aimés
côtoyée la souffrance nous a réunis
j’ai appris à compter, calculant ce qui nous manquait
que les tes-traî rient jaune comme le maillot des nantais
appris à tenir quand le mal nous aimanter
que l’amour est un feu, faut savoir l’alimenter
que la vie est dar donc faut savoir l’apprécier
que l’éch-lle de l’esprit sont très dure à scier
les grands de la téce nous ont appris a nier
que le pouvoir des mouettes une science a manier
que la roue tourne comme la terre
tourne comme le barillet
arme de guerre planqué a la (?)
défouraille sur les paliers
ouais j’ai appris à travailler dur comme mon père car rien n’est acquis
que la plus belle des guerres est de nourrir sa famille chaque jour sans un treillis kaki
les islamophobes du fn se mettent à genoux devant la fortune des émiratis
connaître les lois c’est la meilleure des défenses comme l’italie de arrigo sacchi
j’ai appris à gérer dans le maquis
la terre du 9.4 ou je naquis m’a donné les bases, montré les voies comme sur mappy
aborde de fou malade la musique ma thérapie
je cherche l’étincelle dans la pénombre pour faire briller ma team
pour faire briller ma team
pour faire briller ma team
pour faire briller ma team
ouais
[outro]
ouais j’ai appris à retenir mes larmes car la vie nous a appris à saigner
à dire je t’aime puisque la mort nous a appris à s’aimer
que les salam aleykoum sont des graines de bonheur a semer
qu’un sourire est la plus belle des aumônes comme les valeurs des anciens nous enseigner
pour faire briller ma team
pour faire briller ma team
pour faire briller ma team
ouais
ouais j’ai appris à retenir mes larmes car la vie nous a appris à saigner
à dire je t’aime puisque la mort nous a appris à s’aimer
ouais j’ai appris
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