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letra de balavoine - la fouine

[paroles de “balavoine” ft. mig]

[intro : la fouine]
mayday, mayday, mayday
la capitale est en feu
je répète, la capitale est en feu
missiles balistiques en approche
le terrain est tombé sous les feux de l’ennemi
m.i.g, lessgui

[couplet 1 : mig]
han
les blancs s’prennent pour des noirs, les noirs s’prennent pour des blancs
c’est dégueulasse à voir, faut être pour avoir
j’ai appris ça de la vie, ma tête elle est pleine, le regard il est vide
le vvs, qu’est-ce que j’m’en bat les couilles ? pose un lourd en billets bleus, bien sûr j’aurais la trique
sors un couteau, j’vais leur faire de la drill, avec le même couteau j’vais découper un kil’
la frappe ça attire les clients, l’argent ça attire les putains
j’peux pas compter les tes-traî vu qu’y en a plus d’un, j’recompte toujours, j’te fais pas confiance
m.i.g moula, zéro de la moumou, pour la payer, ça donne la cons’ à la nounou
personne s’inquiète quand c’est la mu-mu, mais ça crie quand ça voit la passat’
le mal ou le bien, on sait faire les deux, j’fume que la beuh, j’ai arrêté l’pilon
téma les yeux, le regard en dit long

[couplet 2 : la fouine]
banlieue sale music
yeah
les petits d’chez moi sont les grands d’chez vous
il t’revend la zipette aux grands d’chez vous, donc baisse la voix
en première comme balavoine, vu ma tête j’passerai pas la douane
yeah, à gaza, rosa park n’aurait trouvé ni route, ni siège, ni bus
on est de ceux qu’on rabaisse, mes couplets valent cher comme un terrain d’cess
et on danse quand nos ennemis tremblent, juste un coup de fil, on est r’venus à trente
un coup dur on s’est r’trouvés à trois, toi tu vends ton corps, la misère t’étrangle
j’leur roule dessus comme si j’étais death row, parfois la gentillesse est un défaut
j’suis v’nu raconter ma vie au greffier, putain d’greffier
prochaine étape on les livre en drone, on flex, on entasse les cartes grises
tou-toujours armés comme à bâton rouge, on arrose, le chargeur est un cœur de lion
ils t’ont pété sur une grosse filière, j’suis dans les couloirs comme un auxiliaire
l’hiver au ski, blindé comme un zelensky, dire qu’j’étais dans la fosse hier
dit-leurs le produit est excellent, les vitres de la chop sont teintées, ils peuvent plus voir mes émotions
et quand j’brûle la prod’ avec m.i.g, j’me demande combien d’ennemis j’ai
[outro : mig]
les blancs s’prennent pour des noirs, les noirs s’prennent pour des blancs
c’est dégueulasse à voir, faut être pour avoir
j’ai appris ça de la vie, ma tête elle est pleine, le regard il est vide
le vvs, qu’est-ce que j’m’en bat les couilles ? pose un lourd en billets bleus, bien sûr j’aurais la trique

- la fouine

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