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letra de derrière mon sourire - la chronik

[couplet 1 : dindin]

derrière mon sourire s’cache un putain d’mal être
mes proches partent, chaque année, j’en dédie plus d’un sur ma lettre
comprends qu’c’est pas la joie ces jours-ci
on m’a dit dans ta tête poto t’es fort
le temps p-sse et ton mental s’endurcit (ok)
derrière mon sourire, ça en dit long, paraît qu’le sheitan est pas loin
que pour moi c’est l’enfer pour sept années pas moins
et si la haine s’amène, bha nique sa mère
j’ai une sale gueule, une sale mine, j’suis seul depuis qu’j’suis môme
dix piges de plus, une putain barbe, j’suis l’même
ok ma puce, tu fais la pute, putain, t’oses me dire qu’tu m’aimes
j’voulais simplement qu’tu m’aides, faire partie d’la vie qu’tu mènes
pas savoir en-dessous d’ta jupe c’que tu mets

[refrain]
derrière mon sourire se cache mon vrai visage
comme si j’marchais sans identité, sans visa
sache que ma bonne humeur cache un tas d’choses
comme une envie d’étaler c’que j’ressens : one-shot
j’voudrais partir, changer de paysage
fuir la routine pour cette vie qu’on a pas
le succès, la réussite comme appâts

[couplet 2: retah]

derrière mon sourire, des idées noires, un tas d’tracas
j’enchaîne les histoires dérisoires, mon crâne c’est alcatraz gars
j’traîne ma sale ganache, weed, hasch, faya sous pastaga
une vie d’barge, j’quitte la baraqua (po-po)
j’esquisse un sourire jaune, gourdi d’jaule ( ?)
car en cours, j’m’isole, j’veux décoller d’la case départ comme ngijol
mes frères sirotent quelques jacks masquant un sourire d’merde
donc j’soupire mec, loin des comptines d’la souris verte
c’est gros spliff d’herbe, étourdi, j’deviens dyslexique
fini les textes pudiques depuis que ma rime s’exhibe
j’guette le moindre instant d’bonheur où j’claque des barres
mais à perte, c’est loin des fafs que j’épingle mes larmes ( ?)

[couplet 3 : will]

si y’a d’la zic, laisse-moi planer (j’sourie pas sans zeb)
et dans mon trip, on m’dit « poto t’es pas net »
j’suis seul au monde, posté sur ma planète
j’sourie pas, j’suis pas xxx de mon bien-être
c’est grave tout me gave, y’a plus qu’mes notes et mes gammes
ça va pas à part quand j’per-ra pour mes gars
j’m’égare et j’me vois foncer dans l’décor
j’sourie, mais c’est gore, l’bonheur s’est pendu dans des cordes
si j’déconne, c’est qu’y a d’l’alcool à té-cô
on m’dit « t’es con », mais tu sais la haine façonne (la chronik)
même entouré, c’est trop, j’me sens comme cent fois seul
ma ziq, les do ré mi fa sol
un sourire en façade, il est temps qu’la joie f-sse signe
dans c’monde où être heureux fascine

[couplet 4 : kanaye]

derrière mon sourire, j’ai l’apparence d’un mec solide
faut qu’j’me lève, mais comme tout l’monde, de temps en temps, je reste au lit
quand la flemme m’attrape, que les problèmes m’accablent
quand la vie me donne des coups et pense que j’baisse la garde
j’lâche un sourire fade quand ta traîtrise fait mal
bon, j’fais partie d’ces sales cancres affalés dans l’fond d’la cl-sse
mes souvenirs s’évadent dans ces grands verres de sky’
donc j’garde ce que j’ai sur le cœur derrière un sourire de glace
et le temps p-sse (po-po) et quand on le perd, on ne le rattrape pas
rabat grave ça nous soulage de finir à quatre grammes
un faux sourire pour faire apparaître un bien-être
j’pense à tout, à part être un gars net

[refrain 2x]

- la chronik

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