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letra de coma - la chronik (will)

un môme enchaîné rappe : j’viens pour tout casser, lance une piste!
dans l’coma général, en bas d’vos [casses] et rest in peace
l’ambiance pèse, ça déraille toute l’année dans c’train d’vie désastreux
les frères : le doute plane, moi j’suis bon qu’à démonter l’instru’
laisse trainer l’flow, ma folie fait l’reste, j’rappe nos rêves morts cliniquement
d’humeur grossière, motherf-ck ! j’m’enterre et la chronik monte, là
j’écris, j’liquide ma came, vois qu’les rats crevés vu d’la cave
sur boite vocale on crée [là classe monterait], l’avenir traîne près d’ma carotide
[?] passe en black-out [c’est mort gars]
mon coeur [en bouts] [?] [âpre au micro, crie mes cris d’macaque], heuw!
en marge des chaînes, [si marchent des chiffres] : marchande ça!
tik-tak, en bas d’l’éch-lle on cherche, déchirés, l’marchand d’sable
on fonce à quatre p4 en fiesta, passe les rapports force la [poigne]
“et le temps passe et passe…” dans l’siège on s’enfonce et on s’force [à boire] entre
vrais, faux, j’sais plus [j’ronge], j’pense trop, [j’ai bu, j’sais plus, j”rote]
[capuche et briques rouges] j’rappe, rime mes gifles de bûcheron
on s’bougera tard pour l’appel des ronds, dans les pupilles y’a plus qu’l’herbe
[grandir] pit-bull et bull terrier, les coupé ‘puis les bulles d’air-max
wesh ! face à l’addition t’es seul
la vie c’est décisions, décès, deuils et décennies sans desserts
hier [c’est laid] et d’main c’est tard. le ciel teste et caresse les tempes
le temps fait les cendres. le destin : les hommes charismatiques
on veut l’étoile, la [?], j’arrive pleins phares sur la voie rapide
[?] monte la baffle et roule un trois feuilles : rastafari. ffft
obstiné, troublé, c’est l’trou noir entr’ mes synapses
mais [mon âge paie], qu’j’rappe [au d’ssus] c’pas possible là : y a trop d’syllabes
y a trop d’peine, de bruit dans l’silence ; des yeux qui baigne dans l’sel hein ;
des odeurs d’zeb’ dans l’zen’ : les frères planent comme les aigles dans l’ciel
on s’éloigne de jours en jours. on f’ra la paix loin d’l’orage : on rame
j’ai l’canon dans la voix : pour vesqui [l’]voie d’garage on rappe

on a plongé dans l’feu : ‘finira par s’y noyer
une mélodie : un billet pour partir ailleurs
après la vie j’cours, dans l’vide : on finira par s’y noyer
une mélodie : un billet pour partir ailleurs
résonnent des appels à l’aide, noyés dans un feu d’forêt
donnez l’alerte ! plus l’temps d’attendre les renforts
d’ailleurs [rappelle moi le], cette chanson nous rend fort
[sur la route, sous l’averse], j’ai plus l’temps d’attendre les renforts

- la chronik will

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