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letra de c'est quoi les beaux? - la bijouterie

[verse 1: zade]
j’arrive et j’effrite dans s’cone crois moi j’ai mis d’la patate
mon guss on s’b-tte mais dans l’fond on lutte parce qu’on est pas stable
j’kick mes 16 face a mon placard pas d’blague
si nos cernes sont marquées c’est parce qu’on taffe tard
ma plume est pure appelle moi baudelaire
j’ai beau l’dire d’mes origines jsuis trop fier
pas d’sotises j’resterais le même lascar
celui que l’on prend parfois pour un barbare
pourtant autour de moi soneper ne se ballade en par balles
faut stoper les amalgames ca crame des blunts a part ca
ca reve de bracelet haut d’gamme
d’une vie prospere dans des suites luxueuses au plaza
j’veux bronzer pour pas finir pale moi avec la peau de maska
les années s’perdent et j’espère cer-per pour toujours ves-qui les chaines comme l’a fait pasqua
pour de ma tête extraire des textes en or y’a pas d’quoi
comme alpha mon cerveau rime quand mon coeur bat y’a pas d’quak
quand j’rap tu t’effaces poto tu fais pas l’poids
j’te répondrais mais la j’suis pressé d’mengouffrer dans l’aqua
ca s’ent-sse avec des pét-sses pour t-sser des pétards dans la soie
crois moi mes potos ont la foi
respectent peu la loi
une tête de purple dans les bois
ça roule de l’herbe ça fend des poires
et j’sens la détresse dans mes voies
et mes organes respiratoires

[verse 2: manu]
un euro de moins, qui saigne? un euro de plus, qui signe?
combien s’la prenne? 7 milliards selon les statistiques
et si l’afrique à la dalle qu’elle squatte nos eucharisties
plus rien ne m’étonne, ma grand mère serait la pouffi-sse d’aristide
j’finirais mon trou à clichy, moi qui voulais une destiné stylée
sachez qu’c’est moi le bébé avec le billet dans la piscine
même mourir est devenu difficile, j’devrais dép-sser l’an 10 000
j’aurais le temps de gifler un gosse braillant à maman “j’ai fini”
je lancerais une anarchie stupide mais prévisible comme dans le pays d’sid
on tirera sur les civils ! on criera les textes de disiz !
j’emmerde vos généralissimes, j’irais checker soljenitsyne
et sans trop d’raison j’ferais un son en l’honneur du matricide
aucun respect pour tes sons, mes freesbee sont tes vinyles
on boit à ma santé pour toi c’est un verre d’acrylique
j’attend avec hâte ma réincarnation en grizzly
tetroit en feat, 16 mesures, comme dirait l’autre : izi

[verse 3: alky]
tu peux m’aborder, me dire salam ou shalom
ne pas manger de porc ne fera pas de toi un bon homme
tout le temps chéper, j’écris mes vers en alt-tude
j’ai pris le hip-hop et l’ai soupoudré d’att-tude
j’suis pas un player mais qu’un putain de pion
demande à xav, il t’expliquera l’ampleur de la comparaison
y’a ceux qu’ont pas raisons, et ceux qu’ont pas tort
mais tu remarquera que de bouffons y en a plétor
on vit dans le meilleur des mondes et la vie al est douce (“huxley”)
je suis de retour sur les ondes car sur le beat j’excellais
ca y est, je préfère le hip-hop au freeski
je mate plus henrik harlaut, j’écoute lucio bukowski
j’ai arrêté les galipettes pour faire du sizdi
en plus je roule avec les meilleurs, en tout cas c’est c’qui s’dit

- la bijouterie

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