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letra de le chant des fraudeurs - l'1consolable

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t’es un dispositif d’aide sociale
toi t’as des quotas, des gros bras, mais tes caisses vont mal
moi j’ai des faux papelards, faut pas, oui mais l’être moral
le tocard en moi s’est tû, je serai plus un mec normal!
la caf et le tas de connards qui y taffent peuvent aller au diable
je suis odieux, nerveux et incontrôlable
payé à rien foutre ou à foutre la merde, l’1consolable
vous chie dans la bouche, et gerbe sur la couche du contribuable!
je prends en otage la france qui travaille, et ses soldats qui m’-ssaillent
dommage je gagne la bataille, le chômage, la caf et sa maille
le pays du fromage n’est pas de taille, alors moi je mitraille
pour aller au taf je n’ai pas le time, il n’y a que la caf qui m’aille!
je piste les failles du système, c’est dans ses brèches que je m’installe
je me trimballe d’aide en aide comme une tringue-bal
j’ai trop la flemme pour me flinguer dans des tafs à 5 balles
la caf me file des coups de pouce; moi je lui fous des coups de cymbales!
et plein de fois je pète un câble quand les chiens de la caf m’accablent
lorsqu’un mois ces dingues croient que j’ai bien de quoi garnir ma table
l’etat est bien sympa mais ne se souvient pas de moi quand j’ai la dalle
ce crétin ne se rappelle que quand je viens armé d’une pelle harceler la dame
de l’accueil, que je fais du vacarme, que je l’engueule
car sans ça moi je parle seul face à une muraille, ma gueule
lui revient mal, man!
moi je reviens d’allemagne, là-bas je squattais le hamac
nuageux y était le temps, mec, mais pour autant c’était pas mal!
accueilli par les chômeurs heureux dans des baraques
où glande et farniente au programme nous changent des tracas
troublant les poils dans nos mains moites de fainéants et pachas
et non c’est pas ça qui me donnera mauvaise conscience, je sais pas toi
mais moi, je m’en branle, moi!
je maîtrise la liste exhaustive des dispositifs et choses qui
me disposent au kif et me motivent à rester dormir au lit!
même si ici les rimes c’est pas en -i mais en -a
j’ai plus le rmi mais le rsa, c’est pas demain qu’on m’y reprendra!
je suis inactif, pas demandeur d’emploi
rmiste, pas chômeur sans droits
hédoniste, pas bosseur sans joie
et d’office je m’en sors sans toi!
enfin, façon de parler, va pas quitter ton taf
ton aliénation me permet de profiter des caf
ton imbécilité est sacrément à mon avantage
m’engage de cette façon à me barrer pendant qu’on te garde en cage!
a ton âge, mon gars, à en croire les sondages
après tant de temps au taf, la plupart des gens sont barjes
la plupart des attardés qui ne sont pas au chômage
peinent à voir les choses gagnées devant tant de dommages
et de désintérêt pour la tâche sans intérêt
qu’ils effectuaient sans savoir ce pourquoi ils l’effectuaient, hormis le cash!
or ils se fâchent, faut qu’ils sachent que l’or vite se c-sse, l’heure vite p-sse
leur vie se gâche, s’oublie pour le fric, leurs envies se cachent!
ouh oui! je vous le dis, ils ont une vie de lâches: souffrir, mourir! mon choix de vie me garde
à l’abri de ces conneries, moi j’en ai vite marre, malappris qui a pas appris à être un trimard
sans emploi je me lève vite tard!
je gratte ma guitare, raconte leur histoire, suis leur miroir
là je remue le poignard dans la plaie si large de ces ignares:
moi, j’ai un paquet d’aides, l’apl et le rsa
l’als et le ccas et ses bêtes d’aides extra-légales!
fsl et chèques cances-va, cmu et c’est sensas’
j’ai même eu des aides sans que je f-sse des demandes pour acheter le transat!
et je glande, t’as les glandes, t’as les crottes de nez qui pendent
il y a mes 2 cd qui se vendent, toi t’es décédé vivant de
t’épuiser au taf pendant que je suis sur le divan devant
un dvd de pierre carles te ridiculisant, vieux!
emerveillé d’être àl, je trouve le dvd génial
le regarder m’aide et me régale, sur mon canapé je rêve et je m’étale!
dedans il y a des gens qui, comme moi, se font la belle et détalent
pour peu qu’on les appelle pour des tafs, comme toi devant khaled kelkal!
quel calme quand t’éjectes cette belle came qu’est le taf!
quel drame pour les gars qui te payent mal et t’exploitent!
mais quelle joie d’être soi des fois, de faire le zouave
de faire la guerre à ces rats, de faire le poids!
oui, c’est moi, le flemmard qui s’épargne de faire le taf qui l’exaspère
je les gratte, puis j’épargne les caf que l’etat me verse
j’y vais, je chiale: “s’il vous plaît, à l’aide!
la vérité, je galère! j’ai ni métier, ni salaire
j’ai plus de quoi me payer ma bière, je peux même pas gratter ma mère:
elle est morte de la grippe aviaire! en plus, je suis célibataire!”
là, vite, en général, l’-ssistante sociale chiale
aussi elle me donne ma maille -comme si j’allais au travail-
ensuite, bah je taille! la caf paiera ma graille
le conseil général mon bail, donc je m’en bats, et donc je baille
et m’affale sur le sofa contre ma femme, et on fera
comme marlaille des comme moi: sans travail et que l’etat
paiera! ca y est, j’éjacule, à l’idée que la bulle
éclate et que bascule un de ces quatre ce qui se p-sse! tu le
sais déjà: moi, la caf, je l’accule
et je la culbuterai tant que je serai convaincu que l’etat m’encule!
tu sais quoi? j’ai pas de scrupules! je n’ai pas le moindre scrupule!
chez moi, ne pas gruger l’etat, on trouve ça nul!
j’récapitule: faut que l’etat capitule! f-ck l’etat, quoi!
sur le vote et la loi, moi je crois qu’il faut faire caca!
pas toi? je fraude des tas de fois, quand je paye c’est tes sous à toi
ou alors c’est les sous à ta mère
patriote morte à la guerre
moi, mon pote, je veux pas la faire
j’ai trop la flemme, là, frère!
après, je digère les colis alimentaires
dont les contenus judicieus-m-nt choisis m’alimentèrent
compte tenu que moi je suis en guerre contre l’effort, pas envie d’en faire
mais comme je compte quand même vivre centenaire tu m’-ssisteras une vie entière!
connard, t’as l’air de t’en faire?! tu me cherches? je suis à denfert
c’est là que je crèche, dans un bête d’appart’ payé par ta misère, par l’enfer
que tu vis, tu me suis? par le fruit de ton travail!
si je te nuis, je te ris au nez et je p-sse sur ta cravate
tu crois que je blague? je vomis mon riz au lait sur ton bleu de travail
je te savate à coups de cotisations salariales! si je te rate
ton patron te ratera pas, il te frappera, te tapera, te c-ssera le bras
comme à chaque fois tu te battras pas, tu te barreras pas, t’es irrattrapable
et incapable d’avoir le courage d’aller le voir, et là, debout, cash
lui faire part de tout ce que ses coups vaches ont fait de toi, que du coup t’es fou de rage
et que tu pars, et que tout ton ouvrage, ben faudra qu’il se trouve un autre barje
pour faire ça, qu’il garde ses sous ce lâche, que t’as la caf et ton entourage
toi, que t’es plus à acheter, que tu te lâches, quoi
que tu te p-sseras du peu que tu gagnais car t’as retrouvé la joie!
moi, je sais de quoi je parle, moi je vois ce que j’ai
que la caf m’a amené, que le travail saccageait
que la maille m’a caché: le fait que ce que je voulais c’était rapper
et que je le remettrais à après, jusqu’à ne plus m’en rappeler!
le taf, ça rend malade, ça gâche le temps que ça prend
le temps p-sse, tu prends v’là l’âge, être lâche: c’est ce que ça t’apprend!
mais moi, je m’en bats vu que c’était avant
maintenant je ne me mens pas, et je fais pas semblant
mon temps je le vends pas, après t’es à cran!
et l’argent, s’il y en a, je le prends, en chantant:

t’es un dispositif d’aide sociale
toi t’as des quotas, des gros bras, mais tes caisses vont mal
moi j’ai des faux papelards, faut pas, oui mais l’être moral
le tocard en moi s’est tû, je serai plus un mec normal!
la caf et le tas de connards qui y taffent peuvent aller au diable
je suis odieux, nerveux et incontrôlable
payé à rien foutre ou à foutre la merde, l’1consolable
vous chie dans la bouche, et gerbe sur la couche du contribuable…

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