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letra de poésie nocive - krystal (fra)

[paroles de “poésie nocive”]

[intro]
m.a.d.j
r.o.c.h.d.i
deux voyous, deux allumés du verbe
à l’affut du moindre sale boulot

[couplet 1 : madj]
je jure de mes intentions, de leurs bontés, d’leurs qualités
mais si t’en abuses, fais attention, p’t-être bien qu’j’suis calibré
bé-bé tu m’as jeté, la fête prend fin, tout doucement
en ai-je bien profité ? j’en doute fort
malheureus-m-nt, j’ai préféré rédiger ma vie sur des feuilles de papier
à l’heure qu’il est, j’peux plus tricher
j’avoue franchement, j’ai tout retenu, mais j’ai encore rien pigé
on peut jamais exiger plus que c’qu’ils n’ont à partager
le temps passe, t’as rien semé
tu passes des nuits blanches à te questionner, sans succès
j’compatis, j’sais c’que c’est
le temps passe, t’as rien, si ce n’est des kilos de merdes
tu grimaces, tu fais rien, tu te plains, tu t’imagines des plans aériens
mais tu n’as rien dans l’ventre, t’as juste un sentiment d’peur qui pousse à partir te cacher
de sorte à si l’sort venait par hasard à se fâcher, il t’épargnerait par pitié, pour ta lâcheté
le disque est dans les bacs, big up à tous ceux qui l’ont acheté sans chipoter
qu’ont été rapides comme cocosse ou abdelhafid
quant à tous ceux qui me visent dans la lunette de leurs snipers imaginaires
moi j’ai jamais baisé personne, donc qu’il aille tous baiser leur mère
les gens peuvent être tellement cons, si rarement bons
du treize à la rue cambon
y en a qui mériteraient des grands coups d’marteau dans l’menton
courage, frelons faut pas te laisser mourir pour ce visage trop mignon
conasse remballe ton opinion
si tu trouves qu’le disque il est trop sale, bah nettoie à fond, puis mets-toi-le dans l’fion (salope)
j’te jure c’est l’drame, que d’être prit pour un con, par une grande conne
c’est pas facile, mais j’me cramponne
mes équipiers, c’est à la vie à la mort, parole d’homme
ce sont mes tripes que je donne
y a pas d’symétrie possible, entre vous et moi
[?] entre les bras d’ma blonde, impossible
moi j’fais pas d’cinéma
j’fais pas la poule, du genre : “moi j’ai fait ci-ça”
ferme ta gueule, ferme ton boule, reste cool, écoute-ça
dire que, j’ai toujours essayé d’demeurer cool
même comme ça, y’en a toujours qui veulent venir casser les couilles
putain comme c’est triste, à contempler certain, on accuserait l'[?] d’être un mauvais artiste
j’fais pas les choses comme tout le monde, c’est bien perdu par tout le monde
des railleries toutes sortent à bonde
on te dira qu’j’déraille, depuis qu’j’tape des rails d’héro
qu’j’suis qu’un bâtard qui s’prend pour un héro
j’aime l’art de léonard, les aires d’amadeus mozart
les balais, l’opéra, l’boléro
mais si t’es bête et qu’t’en doutes, rassure toi j’suis hétéro
gros, la bonne fortune m’a pas laissé son numéro
un mauvais jour, j’ai pris racine dans un terreau
d’une qualité proche de zéro
[couplet 2 : rochdi]
r.o.c.h
j’arrive avec un schlass et une batte de baseball
poto, fais pas l’taré
tu veux faire le malin, t’es mal barré
à la première insulte, j’sors mon cran d’arrêt
purifié par l’eau glacée
j’ai résisté au charme de calypso
on est venus pour t’’étrangler comme les hommes de sollozzo
on est des hyènes, échappées d’un zoo
schizophrène, praxitèle m’a offert son ciseau
des abdos et des tibias en fers
j’ai déjà une cellule réservée en [?]
des rêves de misère, des kilos d’haine dans les viscères, des cerfs perdus dans l’désert
des muses perfides, des testicules et des bouteilles vides
mon rap ne s’vend pas
quand j’écris, c’est l’seul moment où je n’mens pas
les rues de paname on fait de moi, une créature immonde
mes yeux sont noirs comme les arrière-mondes
et l’industrie ne pourra pas nous tuer
par-ce-qu’en 2006, on a appris comment sortir un disque
krystal clique, j’ai des rimes sales comme nos clips
ou les nuits torrides, de mes gorilles
un gland sur un cl-toris
j’ai sorti l’fusil, clique clique
remballe ta rhétorique
mon flow glisse, j’suis une météorite
j’ai grandi comme une ortie, en milieu hostile
j’rap des poésies nocives, en mastiquant des hosties
nos stylos crachent du liquide toxique
on liquide nos disques, comme des kilos d’sh-ts
les b-tchs kiffent nos styles, nos bifs, nos grosses pines
j’te l’ai dit, laisse nous trois piges et on sera riche
tu pourras nous voir tranquille, à miami beach
en train d’faire du ski nautique, avec des magnifiques b-tchs
des grosses b-tchs, des putains d’actrices de films x
[outro]
message reçu vendredi 2 à 23h03
– “oui enzo ? [?], heu… [?], bah j’vais essayer de rappeler d’ici cinq minutes
bisou ciao”
pour rappeler votre correspondant ; faites le quatre
pour sauvegarder le message ; faites le deux

- krystal fra

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