a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de arraché - krav boca

j’ai perdu le sourire arraché de la veille
j’regarde mon avenir dans le fond de la ‘teille
a la recherche de lumière ou d’une étincelle
parce que tout est noir

perdu le sourire arraché de la veille
j’regarde mon avenir dans le fond de la ‘teille
a la recherche de lumière ou d’une étincelle
parce que tout est noir dans le fond de ma tête
peux pas dormir, la nuit porte conseil
une route à suivre, j’ai toujours fais le contraire
y’a pas de réponse et tellement de questions
combien de temps ça dure la dépression
cmu, rsa, la récession
les perquiz’, les mandats, la répression
au milieu des culs de joint et des tessons
parce que demain c’est loin quand t’es devant les caissons
complétement arraché à ressasser le passé
ça ne peut pas bien finir, ça va mal se passer
après l’orage il ne restera que des goutes
et moi à hurler que ce monde me dégoute
et moi à hurler que ce monde me dégoute
j’suis encore bourré un soir de déroute
chaque voiture brulée qui m’éloigne de mes doutes
ils veulent pas nous entendre, ils nous mettent sous écoute
pas l’genou à terre et ce quoi qu’il en coute
allez tous en enfer j’en ai plus rien à foutre
la drogue, le suicide, y’a pas de sujet tabou
ça va beaucoup trop loin ils nous ont poussé à bout
on ira droit au mur, on ira jusqu’au bout
on laissera des fissures, on rendra coup pour coup
on ira hurler au milieu des loups
on ira danser au milieu des fous
j’enlèverai ma capuche sous une pluie de coups
y’aura pas de chute, je vais mourir debout
j’enlèverai ma capuche dans un bruit de sourd
y’aura pas de chute, on va mourir debout
fumée dans la gueule
j’continue d’avancer
j’ai humé jours meilleurs
mais ça sentait le rance

fumée dans la gueule
j’continue d’avancer
j’ai humé jours meilleurs
mais ça sentait le rance

j’cherche l’inspi’, j’suis en panne
du gazole plein la face, j’aime pas trop les impasses
et j’ai la poisse qui colle, le foie qui cogne
y’a les rats qui lorgnent, attendre que le bateau coule
j’ai mis mon corps à vendre et j’m’asmate à l’alcool
j’regrette le temps d’avant quand j’en avais rien à foutre
j’étais môme, j’traçais ma route solo
maintenant les rangs sont serrés
une bande de gars et de go mal gaulés
a s’caliner dans la crasse
la gueule avinée
bande d’enfants pas sage
l’âme nomade
j’ai lavé des chiottes
passé d’la pommade
j’dors mal, lève tôt, quel que soit l’contexte
normal qu’cette merde me fait perdre la tête
dysomniaque à mes heures
lunatique j’ai mes tocs
des histoires plein la tête
et toujours je riposte

dysomniaque à mes heures
lunatique j’ai mes tocs
des histoires plein la tête
et toujours je riposte

pitbull charmante
uppercut j’prends d’l’avance
injonction au bien-être : chie d’dans
j’me défonce, j’suis l’rythme
j’kiffe les fossés plein de ronces
quand ça dépasse sur la route
j’kiffe les fossés plein de ronces
quand ça dépasse sur la route

fumée dans la gueule
j’continue d’avancer
j’ai humé jours meilleurs
mais ça sentait le rance

je voulais faire partie des gens cools
mais sous la cagoule c’est pas will smith
la défonce mon ticket dans la course
j’suis dans l’coup sous perfu’ de 8.6
j’ai pas d’attitude moi j’ai pas leur classe
la confiance en soi tout un concept
le rasoir me corrige devant la glace
la dame parle, j’esquive, je lui tiens tête
tous ces cons ne pensent qu’à s’habiller
moi je ne suis rien sans ma compagnie
a la fin des nuits, j’ai brisé sablier
tout n’est pas à la carte, c’est pas le campanile
j’ai serré la main, j’étais candide
j’ai mangé des tetars, j’étais servi
dis-moi qui prétend connaitre leurs soucis
des amis dérivent, l’aimé se supprime
tragique chronique
fumée dans la gueule
j’continue d’avancer
j’ai humé jours meilleurs
mais ça sentait le rance

fumée dans la gueule
j’continue d’avancer
j’ai humé jours meilleurs
mais ça sentait le rance

et le cœur serré, sans la crise d’angoisse
j’ai pas dis je t’aime, j’ai trop bu la tasse
j’me perds, j’m’oublie, moi j’ai rien compris
j’me suis noyé dans les compromis
j’ai tendance à laisser mener la danse
du bal des egos, garde la distance
cafard de l’échec, la solitude, ma délivrance

- krav boca

letras aleatórias

MAIS ACESSADOS