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letra de semainde - krako

[couplet unique]
des couilles grosses comme la terre, sur la vie d’ma mère, j’suis là depuis naguère, c’est toute l’année la guerre , biatch sous la table, comme la tour du mac. j’pilote et tes sseuf’ claquent. les flics fachos rôtissent, même les manchots m’applaudissent, je suis capable du meilleur comme du pire. et c’est dans le pire que je suis le meilleur, je te mets un vent tah le mistral, la punch est magistrale. m.c, t’es prêt à tout, mais t’es bon à rien, t’as stoppé le game depuis que je suis dans la course ? t’as bien fait, les meilleures blagues sont les plus courtes. le rap français fait goleri, il ressemble à booder. je traîne en bas de chez toi je fais chuter le prix de l’immobilier, la vie c’est dur, ça fait mal dès qu’ça commence / c’est pour ça qu’on pleure tous à la naissance, ma descendance est morte dans un rouleau de sopalin, j’ai fait la guerre pour habiter rue de la paix, je vais régner -ssis négro, je vais mourir de-bout sur le podium il n’y a que nous /tu veux t’-ssoir sur le trône, faudra t’-sseoir sur mes genoux
garde le double des clefs salut je quitte la terre, le temps c’est d’la money, j’ai pas d’montre, j’ai des sous, le soleil se lève, temps et soucis dessinent le visage / la lune prend le relais, lance un dernier baiser dans l’virage. plus très loin du sommet, j’veux garder les pieds sur terre, je garde une photo d’en bas / j’me rapprocherai de l’enfer pour éloigner les démons de la nouvelle villa, un jour j’suis tombé, pour apprendre à me relever, un jour t’es tomber pour m’apprendre a te relever. j’suis sur le cul d’une étoile filante, j’voulais leur donner de l’amour mais ils préfèrent qu’on leur baise leur mère ! je n’ai plus peur du noir, je suis r-ssuré par le violet, payant comme une vue sur la mer, gratuit comme une vue sur ur-n-s, la nuit trompe le soleil, le jour elle trompe la lune. chez moi on dit qu’au fond du trou, jette un homme il ressort avec une arme, j’ai le cœur qui bande devant billets verts, ce monde sale m’aveugle, j’verrai pas l’auréole au dessus de ta tête. eh oui chez nous c’est la champions league négro
je suis parti frais comme un gardon. je suis rentré fumé comme un saumon. je suis venu comme un roi, je pars comme une légende, le plus dur n’est pas de trouver le droit chemin, c’est d’y rester. j’ai connu des trucs qu’une gomme ne pourrait pas effacer, suis-je métros-xuel si j’encule un contrôleur. la violence n’est que la force des faibles, fiers, on s’excuse avec des actes, pas avec des mots, j’ai -ssez de vices pour faire du bricolage, négro si t’me cherche dis-toi qu’j’suis entrait de dormir avec mon petar, tu savais pas qu’j’suis une légende comme broly. dites au marchand de sable d’aller chercher du taf à la plage . chaque jour de la semaine est un putain de week-end, paris-sud, et paris-nord, champagne, champagne, parisiens trop émécher, c’est la semaine

[pont]
hé, c’est pour le 91, 92, 93, 94, 95, 75, 77, 78 l’ep arrive bientôt négro

- krako

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