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letra de debout - kool shen

[couplet 1]
le monde va mal mais on est debout
construit dans la lutte, fils, le combat on est né pour
la vie m’a donné des coups puis des cours
j’ai vite compris que vivre dans la haine, ça finit toujours par jouer des tours
victimes du contexte, les gens se replient
réflexe naturel humain, en ce moment c’est l’humeur
parler de paix c’est lunaire
comme déclencher des bombes, ôter des vies à l’aide d’un cellulaire
va falloir rester debout face à l’adversité
que tu sortes d’un quartier d’bourges ou tout droit d’une cité
je plaide pour l’unité, les coudes serrés
la tête haute et chier sur l’impunité
ouais faut garder le mort
tant qu’il y a de l’espoir dans le regard des mômes
de la gare de saint-denis à m-rs-ille jusqu’au quartier nord
faut lutter, faut pas plier, faut pas céder au chant des sirènes, s’éparpiller

[refrain]
ensemble on doit rester debout
quoi qu’il arrive
on doit rester debout
soudés quoi qu’ils veuillent faire de nous
quoi qu’il arrive
ensemble on doit rester debout
quoi qu’il arrive, rester debout
soudés quoi qu’ils veuillent faire de nous
quoi qu’il arrive, on doit rester debout

[couplet 2]
quand ça se p-sse mal, faut bien qu’on trouve un bouc émissaire
pour l’un c’est la france, pour l’autre c’est l’étranger qui sert
à qui la faute?
c’est jamais moi, c’est l’autre, c’est le voisin
celui qui prie pas comme moi
celui qui se sape pas comme toi
celui qui pense différemment
la peur de l’inconnu, c’est vrai que l’homme s’y fait rarement
moi j’ai grandi dans la mixité
je me suis fait en additionnant ce qui était censé nous diviser
on pourra pas faire autrement, nos destins sont liés
c’est vivre ensemble ou continuer de s’incendier
faut lutter, faut pas plier, faut pas céder au chant des sirènes, s’éparpiller
unis comme gianni, djawad, alex et aron
unique comme l’amour dans les yeux de leurs daronnes
je l’ai pas rêver
je l’ai vu
j’y crois
on peut s’élever dans la paix, éviter de mélanger les histoires

[couplet 3]
pas fan des frontières
la terre c’est mon pays
je suis chez moi partout dans le partage
jamais pour conquérir
personne ne souhaite une fin tragique comme à pompéi
englouti par une vague de haine
l’amour est mal entouré
les hommes ne naissent pas mauvais, ils le deviennent
a jamais vouloir finir deuxième
faut lutter, faut pas plier, faut pas céder au chant des sirènes, s’éparpiller

- kool shen

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