letras.top
a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de ou pas - kickblast

Loading...

on s’décide à sortir un truc, ou pas
p’têt qu’il est attendu ou pas
qu’il c-ssera des nuques, ou pas
parfois des ne-jeu nous vouvoient
on dit “ou pas”
car le doute est un ennemi nécessaire aux pas

ouvre la prose, on sera déjà loin
mais ça nous plaît j’crois d’laisser des bouts de rien
avoues-le, man
des bousillés, des bougies, en hologramme
libye du futur et contemporaine
des pogroms au programme

des peaux de chagrin, des gros ravins
sous la corniche, je crois pas qu’y’a
que les malheureux qui pleurnichent
embr-sse tes larmes, la pluie sur un désert paraît tendre
mais elle rappelle que le rare est à prétendre

il m’arrive de ram-sser les cailloux, j’avoues
un p’t-t poucet dans ma tête
le gps est tabou
on fait quoi à part ce qu’on fait
à part l’effort pour pas s’confier
des trésors à décoffrer, pour quels trophées?

[refrain]

on rêve d’ailleurs mais on reste là, ou pas
y’a la mer mais ça reste vague, ou pas
dis-moi, les trains que l’on loupa
on les reverra
on les reloupera? ou pas? x2

le hasard fait la beauté
la goutte le clapotis de l’harmonie potelée
l’averse ne tombe jamais à côté
arrondir un carré, on préfère parfois l’impossible
car le vrai décide, paroles de rides

vouloir mieux est viscéral, ou pas
ça nous détruira ou pas, comme la première clope qu’on alluma
on t’as dit qu’y’a pas d’fumée sans yeux, ou pas
y’a pas qu’le gros poisson, mais y’a aussi l’appât que t’es (que t’aies)
mis un billet pour le projet ou pas
le son nous mange mais nous nourris, anthropophage, tout pourri

les limites sont borderline, c’est dire
l’indéformable s’étire
regarder dans tes yeux, c’est lire
l’automne s’effeuille, et le printemps s’effleure
a édulcorer les saisons, le parfum écœure, ou pas
l’apparence apparaît, y’a pas d’intérêt à attendre les trains que l’on loupa
sur le quai, ou pas

[refrain]

tu veux un truc mignon, tout doux?
achète un radis
y’a qu’les légumes qui s’enterrent sans attendre le paradis
seul sur une île, full indélébile, dans nos viles cages
pauvreté dans nos villages, sans pourcentages

la vie c’est math sup, ou pas
j’essaies d’penser avec le cœur, mais j’compte avec les doigts
mon potto écrit avec des notes, l’école fait l’inverse
jugement dans la marge on peut être agile sans adresse

en fait, on viendrait d’une vierge venant de nazareth
les blagues les plus courtes, sont des fois les plus bêtes
j’suis raciste envers les cons, alors souvent j’me rejette
l’ennui comme la terre fait tourner en rond, souvent on s’répète

première livraison, on a fait un truc indicible
c’est ouf de p-sser tant de temps à créer d’l’invisible
c’est ça l’dièse? ou pas
debout sur des braises, à redouter le premier qui les attisera
là l’délire, ça dérive
les rythmes et les rimes nous délivrent
l’ivresse des profondeurs nous fait dire qu’souvent on s’dénigre ou pas
tôt ou tard, une fin, comme le cordon que l’on coupa
on sait qu’un jour, vivre nous occupera
ou pas

letras aleatórias

MAIS ACESSADOS

Loading...