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letra de tao - keurspi

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on veut la place du roi ouais, les plaques, les joux-bi
et bien s’rincer les doigts avec des li-sses, sortir des taudis
crie nos blazes sur les toits depuis l’époque de poppins
nos raps, un cri de guerre infâme qui sort en dolby

et cette musique fait qu’je plâne, sors pas du c-ckpit
le studio, ma thérapie, mon arme, alors je cook vite
deux, trois seize éclosent pendant qu’la prod fait la toupie
et puis elle va tourner encore tant qu’j’n’ai pas tout dit

faut pas s’voiler la face, nos vies des bougies
les flammes ça n’durent qu’un temps et moi j’n’ai plus le temps d’m’adoucir
ce monde est plein de waks, mais c’est l’cadet d’mes soucis
un calpin sur la table et puis mon stylo fait du boogie

j’crois que’c’coup-ci j’vais faire mon lot de shooting
car beaucoup prennent le large dès que ça sent le roussi
il veulent me mettre une case ? dans tous les cas c’est tout cuit
ca la fout mal un blanc qui fait d’la musique black son toubib

et puis merde, j’laisse partir une ogive de plus
dans ta face, avec le smile des hocus pocus
prochain opus dans le four, et ça c’n’est pas des broutilles
back dans les bacs avec les bras d’amare stoudmire

mon anorak renferme des tas de répliques
des phases cachées comme cheeko, volo, cash ou d’clik
prochaine étape, on retourne toute l’industrie
genre walter white avec un sac d’amphets au nouveau mexique

f-ck that, dès le départ, mon rap te donne le tournis
stop ça, tu sais que t’es naze, ma team t’écrase et te domine
lyrical insolite, mon enveloppe est solide
dix ans que j’taffe comme un timbré maintenant j’envoie les colis

allez j’gole-ri, ça joue les kings, les cadors
mais une fois sur le ring, ça n’fait pas l’poid de trois mikados
la musique mi amor, alors je rap sans soupir
car c’est mon seul rempart quand j’ai mes démons qui me poursuivent

sportif dans l’âme, impulsif est mon art
j’refuse de die sans avoir fait tout mon possible
bien sûr qu’on est al, les soucis dans le crâne
m’enfermer dans leurs cages ? parfois j’y pense et puis j’oublie

c’est pour les fans, mais ne m’parle pas de groupies
je vis sur scène et puis me nourri de vos sourires
j’ai dans mon van 100% de mon posse
vu que l’partage dép-sse de loin l’égo de mon égoïsme

j’m’approprie la prod après j’bousille
les zinzins qui veulent me “bang-bang” par jalousie
mon instinct sent bien qu’leurs phases sont des combines
les pieds en éventail, j’observe leur fin de mon jacuzzi

rap study, du plomb dans la cabeza
du fond dans tous nos messages, j’m fous de l’ordre de p-ssage
je débarque en cabine et plie l’affaire en despee
tu n’comprends pas ? rewind ! mes sons n’ont pas de sous-t-tres

y’a dans mon staff deux, trois, quatre, six, sept ethnies
un bouillon de culture mais pas de fabriquants de soupe fils
et moi je rap quand d’autres font “touche-pipi”
dj lance les scratchs, cette fois oui j’ai bien tout dit !

letras aleatórias

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