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letra de on fait le taff - kenyon

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[couplet 1]
trop, trop speed, faut qu’j’rime
comme si c’était l’premier micro’ qu’j’niquais
pauvre type, j’t’engraine comme don king
de-spee’ comme jason kidd, négro, j’kick
on est esclaves de l’argent car il fait de nous des hommes libres ? possible
tire donc sur ma grosse drogue
oh, n’te cache pas des négros, tout l’temps à la recherche de pigeons, comme dans ghost dog
mais c’est pas boston, en c’mois d’octobre, les gosses comme l-ssés
de taffer, matent les automnes p-sser
nique les gens, kiffe et danse, qu’importe, frère, fais les choses
on revendique la différence, bien qu’elle nous effraie chez les autres
hormis cela, ce disque là, je sais pas quand j’le sors
nul ne connaît son heure, le corbillard est garé dans un angle mort
il est déjà trop tard, je suis un futur grand
tester mes négros, c’est s’mettre dans d’beau draps, genre ku-klux-klan
clan, qu’est-ce tu penses du kenyon deux-point-zéro ?
du refrain, des proses que je viens d’déposer, vieux, j’tiens quelque chose

[pont]
c’est ma vie, mon avis
que j’viens rapper, mes alliés en sont ravis, donc réalise
c’est ma vie, mes envies
juste histoire que tu saches de quoi il s’agit, donc réagis

[refrain]
y’a jamais eu d’histoire de str-ss et de paillettes
faut qu’ils le sachent, même sans la fraîche, sans qu’on s’arrête
nous, on fait le taff
planquez les micro’
une fois derrière l’un d’eux, je suis une menace
y’a jamais eu d’histoire de hype et de salaire
faut qu’ils le sachent, faut qu’j’les alerte que sans arrêt
nous, on fait le taff
tirez les rideaux
moi et mon gang, on s’insère dans votre rap jeu
votre rap jeu, votre rap jeu
on est là, non

[couplet 2]
j’saccage les t-tres, bientôt ça fera des l-stres
chaque gars d’l’équipe, en ragga, débite, comme chaka demus
ma life est juste b-n-le, et j’kiffe
j’suis pas très bavard, tiens, tiens, parle à mes spliffs
et bouge la tête sur mes disques, ça t’fera les muscles
j’ai travaillé dur sans qu’aucune thune n’approche
et y’a que quand les rues sont vides que j’les connais comme ma poche
mon père m’disait, avec son accent : “ton mode de vie devient l-ssant”
j’lui ai dit qu’ma première montre, j’l’avais acheté grâce à mon p-sse-temps
vrai devant la foule, j’ai l’syndrome de malcolm
si ils n’ont rien d’-ssez coupant, ils tireront sur ta parole
rimeur, j’gueule, en une ligne elles oublient leur keum’
et j’veux pleinement jouir de ma musique, comme peter gunz
trop fier pour verser une larme aux potos
et, j’l’avoue, souvent, j’vois rouge, comme dans un labo’ photo’
mate nos propos, on pratique des techniques, les gars qui détestent
j’suis métisse, genre un traité d’paix sur une partie d’échec

[pont]

[refrain]

paroles rédigées et annotées par la communauté française de rap g*nius

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