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letra de episode 4 - kenyon

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[couplet 1]
me revoici dans les bails, j’kick sans les mailles
difficile de suivre quand j’démarre
oui, les weaks, je les m-ssacre
vite, donnez moi ça
y’a pas d’ennemi qui tienne le rythme, j’en ai marre
oui, j’en ai ma claque
de devoir ralentir en espérant qu’un de ces gars m’rattrape
on m’attaque, donc j’m’adapte
envoyez vos disques, ici, on est parés pour le ball-trap
parle pas quand j’pilonne
chacun de tes gars, je sanctionne
tu sais pas qui j’suis, ah oui ? end of the weak champion
dis toi que les gens t’mythonnent
y’a peu d’temps que j’suis dedans
et que j’tente de prendre mon temps
xxx d’insérer mon clan
xxx que mon plan s’fignole

[couplet 2]
car, moi, j’taffais pour payer mes heures de studio
vérité, chaussures de sécurité, débardeur fluo
un rappeur furieux qu’on incite à p-sser aux aveux
mais les séances de psy’ coûtent plus cher que la beuh
a la une, à la deux, j’vais tenter même si j’ai pas d’com’
pas d’prod’, j’gratte quand même sur mon premier album
on est en 2009, j’ai besoin d’un test médical
rap ou ragga ? j’ai l’cul entre deux chaises musicales

[couplet 3]
deux ans plus tôt, j’change de virage, kickage
et freestyles, j’suis c’gars qui gratte des pet-tes phrases
pris d’rage devant un beat sage, dans mon équipe
le seul et l’unique qui n’nie pas être pris dans un piège de cristal
nul besoin d’avocat, ni d’ta morale, j’suis un rimeur
une star locale, comme ton dealeur
l’école ne m’fait pas d’cadeau, vu que j’matais pas l’tableau
j’traîne avec mon sac-à-dos, écoute kartel et mavado

[couplet 4]
say, say, j’crois bien qu’c’était l’époque où le hip-hop m’a rendu visite, visite
pas l’temps d’comprendre, de demander xxx
etat critique, mythique, et non pas risible
ragga : j’fais ça easy
personne n’aurait pensé que moi j’serai ici

[couplet 5]
en 2003 : mon gars gravait les cds, moi, j’n’avais pas l’pc
donc j’allais m’essayer d’insérer et d’ramener des fessées sonores
le taf, c’était d’pêcher en m-sse, et déplacer dans l’casque
le câble, et ces vieilles chaînes p-ssaient du rap, mais abrégeais l’ceau-mor’
sur qu’on en rêverait, aujourd’hui, j’suis écoeuré
j’viens du futur, là où on rit des problèmes qui nous faisaient pleurer
et vu qu’on sait jamais c’qu’il nous attend
j’fais pas d’pub’ pour les futurs projets, mais pour c’qu’il y avait avant

[couplet 6]
mon ancien quartier va m’manquer, c’est la rentrée des cl-sses
hanté, ma mère a banqué pour que j’puisse me vanter d’être là
donc j’vais tenter, où j’traîne, mais, j’avoue, j’peine
j’suis pas d’ceux qui t’parlent de leurs problèmes quand ils ont la bouche pleine
les miens m’soutiennent, mais tous craignent que j’finisse éboueur
enfant timide qui s’protège du monde avec des écouteurs
j’soigne mes douleurs avec mon walkman
j’n’aime pas l’école, et ses codes m’en fait voir de toutes les couleurs comme dennis rodman

[couplet 7]
’98, le hip-hop est bien loin d’ici, voire invisible
un missile qui m’vise de manière implicite
j’l’ai découvert dans mon hall, bâtiment 13, des danseurs quasiment prêts
j’veux faire parti du lot, et j’vois pas c’qui m’empêche de l’faire
mais j’suis trop jeune pour être du terrain
alors, la nuit, j’fais l’mur comme un mec qu’habitait du mauvais côté d’guerlain
j’voulais surfer sur la vague, j’l’ai vu sur les épaules d’un b-boy
sur l’tas, j’rigole, le soir, j’m’isole

[couplet 8]
pour tenter d’faire des figures, c’est p’t-être pour ça qu’la france me dévisage
ou est-ce tout simplement du à mon métissage ?
car j’aurai pu faire du rock, d’la pop, toutes sortes d’album
vu qu’gamin j’prenais tout c’que la télé’ ou autres m’importent
et peu importe la donne, vu qu’c’est l’destin qui établit nos sommes
synthétiseur en guise de xylophone
v’là mes premiers pas dans la musique, depuis l’jour où j’suis monté dedans
impossible d’cesser d’chercher mes traces dans la machine à remonter l’temps

paroles rédigées et annotées par la communauté française de rap g*nius

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