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letra de le temps passe etcourt - keny arkana

[couplet 1]
ouais l’temps p-sse et s’écoule
mais rien n’change vraiment ici
les jours s’ressemblent et s’enchaînent
mais d’moins en moins gaîment aussi
les problèmes se compliquent
certains cherchent à tuer l’temps
d’autres en sont esclaves pour d’l’argent
donc cherchent à s’entretuer dedans
tout l’monde court dans tous les sens
mais au fond on tourne tous en rond
tous embourbés dans notre train-train, mes condoléances
vu qu’on la zappe, du moins on la limite à c’qu’on nous impose
car elle est grande mais on la subit au lieu d’la vivre
en fin d’compte on implose
le temps met la pression car il p-sse vite
en nous laissant souvent d’côté à en perdre la raison
beaucoup s’jettent dans les interdits pour s’sentir vivre
un peu d’adrénaline et hop! notre flamme anéantie vibre
on grandit vite et vite à cran, on craque
ça devient vital quand on trinque
briques en carton, on traque la chance
vu qu’plus rien n’est tranquille, une vie bancale
où ça devient dur de détourner le vide car on tourne en rond
et pour garder l’équilibre faut tourner vite

[refrain]
les années p-ssent, le temps s’écoule
souffle sur nos vies où nos jours sont comme des clones
pourtant chaque jour une nouvelle page qui se tourne
un bout d’avenir qui s’écourte, à marcher au pas on déconne
les années p-ssent, le temps s’écoule
souffle sur nos vies où nos jours sont comme des clones
pourtant chaque jour une nouvelle page qui se tourne
un bout d’avenir qui s’écourte, la vie est grande faut qu’on décolle

[couplet 2]
le temps p-sse, nous marche dessus et nous ricane au nez
on vit, on meurt, éphémères comme toute chose
et au final on est comme amnésiques
car trop portés sur le raisonnement, on oublie l’essentiel, la vie
que chaque instant est un événement
ici c’est course contre la montre
ici c’est pousse-toi faut qu’je monte
ici l’temps c’est d’l’argent, être c’est avoir, et même plein c’est le manque
car ici, on s’fout de c’que t’as dans l’cœur ou dans l’crâne
faut qu’tu montres c’que t’as dans l’ventre et dans les poches et on pète tous un câble
car l’horloge tourne mais ne nous attend guère
nos vies sont bâclées, à croire qu’nous sommes tous en guerre
toujours avides, toujours la frustration nous enterre
et à force de courir, on a soufflé sur nos lanternes
merde c’est l’trou noir alors on vit sur du long terme
le tournoi d’nos vies c’est d’bien taffer pour vivre bien nos derniers jours
et merde j’croyais la vie plus profonde, mais non
on n’a pas l’temps d’s’épanouir ou d’l’explorer vu qu’ici eh ben faut vivre l’instant

[couplet 3]
les années p-ssent mais rien n’change, on
court tous et toute notre vie après du papier, bref, tu connais la chanson
bloqués dans des schémas, comme enfermés dans un circuit
où faut rouler à fond pour avoir une chance de réussir dans la vie
chacun court sans vraiment savoir où il va
ça s’marche dessus pour p-sser devant même sans savoir c’qu’y a
ça s’bouscule sans arrêt, c’est cours ou crève, y pas d’esquive
alors c’est chacun pour sa gueule, vite vite on n’a pas l’temps de vivre
alors c’est stress et intérêt, str-ss cr-sse pour quelques tunes
car ça n’rêve que de br-sser des li-sses
xxx nos vies s’effacent et on en a qu’une
puis on en arrive à faire que tous nos espoirs s’échouent
et toi est-ce que tu vivrais pareil si aujourd’hui était ton dernier jour

- keny arkana

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