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letra de nitroduction - karna

[couplet unique]
ils m’connaissent pas encore, ils vont devoir apprendre vite fait
j’détériore les crânes comme j’détériore les petites fesses
parisien, j’ai un style de vie bizarroïde
quand j’kick, le studio est cl-ssé site à hauts risques
fallait qu’je rappe histoire que j’me valorise
a chaque mesure, j’brûle des rappeurs comme je brûle des calories
tant pis si mon alb-m fait pas une grosse sortie
j’vais bientôt m’barrer d’ici grâce à ma grille de loto sportif
quand j’commence à rapper les fans s’agitent
ils réclament du son comme un sado-maso réclame sa gifle
des rimes j’en ai en stock, jamais en rupture
evidemment qu’j’fais mal comme une rupture des ligaments
ils en redemandent, heureusement j’suis qu’au début
chérie faisons connaissance, demain matin on s’connaît plus
on cherche une fille jolie comme angelina
des fois j’écoute le diable car la voix d’mon ange est minable
j’ai du mal à m’cerner, à contrôler mes actes
a force de m’laisser faire on a frôlé l’désastre
j’rêvais d’villa, de piscine de sensations
ma vie est chantier j’ai même pas d’quoi payer les fondations
j’me pète la tête au rhum, au whisky label cinq
j’commence la journée au poste et j’la finis par l’médecin
7-5, c’est là qu’j’réside ouais
tu peux m’croiser dans le xxème ou sur internet via mon site web
pas l’temps d’chercher une belle blonde pucelle
j’m’entraîne à boire des pintes de bière blonde cul sec
y a deux ans d’ça j’étais calme et gentil
maintenant j’fais gaffe car pour rien on te c-sse tes gencives
j’me vois mal faire le larbin toute ma life
bah ouais j’ai des goûts d’luxe et des goûts d’palace
la nuit je joue au foot et j’m’y crois pour de vrai
j’crois qu’j’m’en sors, mais le rêve s’éteint quand j’éteins ma console
viens en studio on écoutera l’alb-m ensemble
prévois des pansements, tu vas repartir les oreilles en sang
dans mon alb-m, y a des rires et des larmes
ça va mettre des baffes à ceux qui avaient dit qu’j’étais nase
dans l’rap faut que j’m’installe à long terme
au micro j’fous l’feu, les radios ont peur qu’j’p-sse à l’antenne
ils veulent me stop, honnêtement ça tient pas debout
mon zgueg c’est comme le micro il est p-ssé devant un tas d’bouches
j’suis mystérieux, silencieux comme un sourd et muet
après c’morceau tu t’souviendras du jour où j’t’ai tué
on évolue comme des bêtes regarde les traces de griffe
a force de vivre dans des forêts tropicales de briques
tu aimes ces phrases, t’en auras dans tout l’disque
les hommes veulent du liquide, les taspés du liquide visqueux
qu’est-ce que j’risque? rien, j’ai tenté ma chance
après des années d’galère j’ai enfin quitté ma chambre
j’tente le coup, j’ai 25 balais à peine
j’ai pas d’minute, encore moins des années à perdre
j’donne tout pour ceux qu’j’aime et ceux qui savent
quand ils m’ont vu avec des larmes sur le visage
dix ans d’hôpital et j’m’en sors pour j’sais pas quelle raison
l’hôpital necker était devenu ma première maison
petit miraculé, une chance sur dix de vivre
toujours y croire est désormais une de mes petites devises

- karna

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