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letra de 2017 - kampa

[refrain]
2017, c’est l’année de tous les changements
2017, des souvenirs figés dans le temps
2017, parfois j’rêve même d’y retourner
mais nique la nostalgie, on traversera les petites disettes

[couplet]
je suis tout frais, bien installé, seul, dans un 16m2
et je crois bien qu’on y aura tout fait, deux doigts de plus on y mettait le feu
a cette époque je me prends pour le roi du monde, ouais
a cette époque je vise que le toit du monde
j’vis la ville comme une jungle, où je veux connaître toutes les lianes
j’ai perdu quelques neurones, pour de la zeb’ on coupe les liasses
a cette époque je me prends pour le roi du monde, ouais
a cette époque je vise que le toit du monde
je marche dans les rues très tard, à la recherche d’une histoire à raconter
j’me dis que tout ce que je vis pourrait faire un bavon texte
j’me mets dans le rap à fond, on se recapte avec kaiji
j’sais pas j’me mets dans quel sh-t, mais quand je kick je ressens que j’existe
nouvelle ville, nouveaux potes, donne un an pour les 400 coups
j’fais que fumer de la zeb’, ma meilleure pote a peur que je parte en couille
“jamais tu vas en cours, ce serait fort dommage de te laisser filer”
mais personne sait que je rappe, une prod qui tourne, je vois les rimes défiler
et puis je rencontre des kickeurs, s/o rondel les gars de villeneuve
j’me dis qu’on peut le faire, qu’un jour je pourrais quitter la vie neutre
et puis je la rencontre elle, j’vois l’amour en concret
ça m’a fait grandir comme si c’était moi que j’avais rencontré
le début d’une belle histoire, mes premiers vrais “je t’aime”
j’pensais que ça se finirait jamais, j’étais naïf c’est pas un secret
mais là personne le sait, et des verres on se ressert
2017 : comme si du bonheur j’avais la recette
toutes les soirées à la maison, dans mon 16m² très sombre
j’ai pas encore sorti de vrai son, mais kaiji maquette mes premiers à bordeaux dans la saison
et c’est de là que viennent les premiers morceaux de pixel id
quand j’écris rip j’me sens chaud, les rimes sortent vitesse rapide
j’attends d’avoir assez de bombes pour aller en stud moi
quand yuman vient la première fois, on fume le stup noir
un cœur aimant, un être aimé, j’étais comblé fort
c’était elle et moi contre le monde, tous les autres on les f-ck
et quand je la vois pas je m’échappe voir mes potes
des fois j’me surprends à me dire que c’était la bonne époque
je slalome entre les briques rouges, deux-trois camés sous piquouze
et tous les jours je me bute au rap pour que dans ma tête les rimes poussent
jb lebas, les petits foots, c’était grec, tacos, pas petits fours
rien sur le compte, je retire tout pour que la vision frise/double
les grosses races rue solferino, masséna, si je bois ce que je buvais aujourd’hui, je finirais assez naze
j’découvre la liberté, de mon cerveau je fais le carénage
j’avais les cartes en main, 2017 le carré d’as
[refrain]
2017, c’est l’année de tous les changements
2017, des souvenirs figés dans le temps
2017, parfois j’rêve même d’y retourner
mais nique la nostalgie, on traversera les petites disettes

- kampa

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