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letra de j’reste le même 2 - kamikaz

[intro]
c’est kamikaz poto
ça vient d’barriol
un-trois, ok

[couplet]
chaque jour on smoke le shit mon poto
f-ck le beat, le rap veut prendre la fuite
alors j’le croque comme le pit’
ça suce comme débite
rien ne choque, même des bites
ça joue trop bien de la flûte
peu de potes s’ramènent vite
en cas d’besoin y’a peu d’amis
mais beaucoup moins que d’ennemis
trop jeune, pas de travail
ni chômage, ni rmi
représente les marocains
j’me lance dans l’jeu comme au rami
sur la puissance du vilebrequin
la concurrence s’fait xxx
comme la plupart, j’opère la nuit
quand tu nais c’est pour la vie
profite tant qu’t’es encore en vie
car si tu meurs c’est pour la vie
j’rappe sale humeur par habitude
mon rap prend d’l’amplitude
j’progresse en vocabulaire
mais j’ai pourtant pas fait d’études
j’ai l’attitude suspect
trop de jaloux m’inventent des vies
j’ai pas la preuve par a plus b
j’suis pas wanted par la pj
j’suis tout seul, nique la régie
la france porte des bas-résilles
j’compre bien pénétrer le rap
ramène-le game par ici
donc même si y’a trop de shit
et de sexe dans mon couplet
xxx j’écoute le beat
ça m’donne envie d’m’accoupler
on m’a dit coupe-les, comme thuram
même si tu rames pas un qui p-sse
j’mets mon grain d’sel dans l’rap
j’crois qu’les mcs comme des filles p-ssent
pas un qui p-sse y’a que des persos
tu tournes en rond comme un cerceau
chacun gère son business en solo
seul tel un ver solitaire peu d’solidaires
sur le terter, guerre n’importe où
jaloux tu veux tester ?
j’te nique ta mère, guerre n’importe où
représente le treize partout
pas d’match nul, pas de un partout
mon rap s’écoute un peu partout
dans l’rap t’es nul, peu importe où
j’roule un pétou, un gros polo j’mets tout
j’vois rouge comme un taureau
c-cktail molo dans l’rap game
trop d’rigolos font du bad game
j’rappe comme un soldat
les putes me collent mais ça colle pas
mon rap s’envole, j’m’affole pas
j’prends la rime au vol j’contrôle pas
grosse frappe j’rigole pas
dans l’rap, dans la rue j’fais les mêmes pas
en garde-à-vue j’fais des pompes
me lèche pas les pompes poto si tu m’aimes pas
j’calcule pas j’m’en bats les…
du buzz c’est tout c’qu’il m’fallait
j’sors l’alb-m à vingt-deux balais
ça fait longtemps qu’j’voulais l’déballer
j’envoie la sauce même en décalé
j’dérape pour ne pas caler
j’m’accroche si j’suis recalé
toujours les crocs même si j’suis calé
trop d’culot
m’en bats les couilles d’être numéro uno
tu soutiens ça fait plaisir poto
jaloux, va t’faire enculo ouais
laisse-moi faire mon boulot
j’pète les boulons, j’mets des boulets
trop de xxx dans l’rap français
trop de tête d’affiche ont coulé
trop d’fatigués m’ont soulé
trop d’nuances, trop d’balivernes
trop d’voyelles, en promenade
trop d’violence donc trop hibernent
en cellule comme au temps hiver
en temps d’crise peu te soutiennent
pas d’pilule, ça fait hyper mal
sans matière grise, peu se souviennent
la vie sans le biz’ : peu de sous viennent
on s’fait la bise, quoiqu’on devienne
on s’rend la mise, on s’b-n-lise
ça s’c-n-lise, tout dans les veines
on s’-n-lyse, on s’brutalise
on s’popularise, on s’égalise
sur la vocalise on s’focalise
on fait ses valises quoiqu’il advienne
en temps d’crise on s’dévalise
on réalise pas sur le coup
on nous méprise, on s’déguise
donc on maîtrise pas tous les coups
le rap me vise, donc
ma seule devise est d’envoyer
en temps d’crise rien à grailler
branche la prise pour envoyer
le territoire est cramé
pour cent dirhams on t’la met
les quartiers fument pour se calmer
la mort viendra nous réclamer
j’débarque dans l’rap trop déter
et j’compte pas m’en aller
j’ai un xxx
qu’est-c’tu vas faire avec ton bac de balais ?
gros j’me réveille au piano
j’fais l’instru comme je peux l’faire
j’écoute le rat luciano
parc’qu’y’a peu d’vrai dans l’rap f.r
on sait qu’l’étau s’resserre mais bon que faire ?
on s’laissera pas faire
c’est chacun pour sa peau
donc à chacun ses affaires
allez vous faire mettre
si j’peux m’le permettre
t’auras pas l’air mec
fais pas l’fou sur internet
à c’qu’il paraît j’me la pète
j’décompresse, j’roule un pet’
jaloux j’te fais ta fête
j’reste opé pour un tête à tête
parle pas tapette
si tu sais pas un sur mon compte
on paye toujours les dettes
même quand y’a pas un sur le compte
ouais, chaque jour je monte
j’compte sur dégun, tu t’la racontes
parc’que tu connais du monde
j’inonde les ondes j’ai peur de dégun
à part de dieu, on finira tous aux cieux
même les armes parlent un jour
avec ou sans silencieux
trop de prétentieux
dans l’rap y’a trop de prétention
pourquoi tu parles de détention
si tu connais pas les vraies tensions ?
j’ai bien l’intention de sortir le projet
avec ou sans invitation
j’ai la tête dure comme un rocher
négro j’ai trop la dalle
à deux mains j’compte m’accrocher
à demain ou la prochaine
si tu veux parler faut m’approcher
on s’tue sur la terre
on a du mal à s’rapprocher
alors qu’ailleurs c’est la guerre
lance-roquettes contre lance-rochers
on s’plaint tous les jours
on a tant d’choses à s’reprocher
fais la prière cinq fois par jour
c’est bientôt la fin faut s’accrocher

- kamikaz

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