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letra de dans le ciel - kali no rōnin

“durant mon court parcours sur cette terre j’ai remarqué une chose
très peu sont capables de dire ce qu’est un homme
moi meme je n’suis pas sur d’en connaitre la vraie definition
mais à force de cogiter à droite à gauche j’en ai tiré des conclusions
voici ma definition de c’qu’un homme est…”

t’es-tu déjà regardé dans une glace ?
te demandant, dans ce monde, quelle était ta place
je prend tout avec recul, abonné au fond d’la classe
pas besoin d’raconter ton vécu je le vois sur ta face
je suis ici pour vous parler d’une chose qui me tient a coeur
la nature humaine m’écoeur, nous sommes guidés par nos peurs
est-ce un leur de penser que nous somme tous des freres et soeurs
qui est le plus faible ? est-ce celui qui pleurt ou celui qui meurt ?
déterminé, à ne jamais être terminé
la vermine est, sous mes pieds j’marche droit sur une terre minée
j’suis animé, par une rage profonde sois pas intimidé
si j’tiens une bougie allumée c’n’est pas un signe d’intimité
ignorant, toute ma vie j’ai cherché à être différent
inconscient qu’mes modèles influencaient mon comportement
on s’dit originaux mais on est tous pareil
on projette de faire des trucs que d’autres ont déjà fait la veille
il est l’heure de se lever tu as beaucoup d’choses à prouver
ton art n’pourra pas te sauver si t’as personne pour t’l’approuver
la vérité est blessante je comprend que je t’agace
si je gratte des rimes en 3d c’est pour les mettre dans ta face !
j’préfère qu’tu m’déteste honnêtement au lieu d’m’aimer sans sentiments
plutôt crever qu’me mettre a genoux je vous dis ça gentiment
garde tes amis près de toi et tes ennemis encore plus proche
car dans les 2 cas tu verras qu’leur regards viseront tes poches
loin d’être un cancre, juste un rebelle
pas du genre de ceux qui font du zèle pour une vie plus belle
des odeurs de poubelles, aux diamants cartier, il n’y a qu’un pas entre le joaillier et la maison d’arrêt
on prend du r-t-rd a force de rêver d’une rolex au poignet
mon heure de gloire sonnera le jour où je fonderai mon foyer
donc laisse-les aboyer ils n’en valent pas la peine
comment leur en vouloir leur haine ne fait que traduire leur peine
malsaine, est cette vision qu’l’on a du jardin d’eden
c’est pour ça qu’le visage de jesus s’balance au bout d’ma chaine !!
mon coeur est froid, c’n’est pas d’la fumée d’cigarette qui sort de mes poumons
ca fait longtemps qu’le courant n’passe plus entre moi et cupidon
magnifique et crade comme les rues de belgrade
baisser mon froc n’est pas une option f-ck les dieux du stade
je n’obéis à aucun code on m’la fera pas à l’amistad
la façade d’une maison appartient a celui qui la regarde !
… ne crois pas que j’suis là pour pleurer sur mon sort
ai-je tort quand j’dis que celui qui dort le moins s’en sort ?
quand on bosse jusqu’à en crever triste en devient le décors
réaction en chaine en or car tu cours après ta mort
nous sommes tous devenus esclave de la société du plus fort
a quoi t’sert ton mental de taureau face a un toreador
elle est belle, tu l’adores, tu deviens très vite son médor
puis elle te quitte pour un autre tu comprends l’ironie du sort ?
je n’veux pas passer pour un donneur de leçons
au fond je n’suis rien d’autre qu’un dealer de bon son
la musique diffère mais tu connais la chanson
a chacun sa façon de demander la rançon
ok t’es fauché, tes rêves sont amochés
mais comment t’approcher du ciel sans un projet
qui t’permet d’t’accrocher, lutter sans raccrocher
tu vois une montagne moi je n’vois qu’un gros rocher
l’apogée commence là ou reigne le silence
les plus grands sourires cachent les plus grandes souffrances
la chance, n’est qu’un prétexte pour nier l’évidence
tout c’que tu fais t’retombe dessus c’n’est pas une coïncidence
le diable danse autour d’un ange qui cherche à me parler
c’est en voulant toucher le ciel qu’l’on fini par s’égarer
j’ai tendance à me marrer lorsqu’on me traite de taré
ceux qui disent avoir les pieds sur terre sont souvent très mal barrés
de toute façon, j’n’ai jamais été du genre à m’en faire
qui t’as dit qu’le paradis, était mieux que l’enfer ?
le décors est connu d’tous mais personne n’en connait l’envers
tu peux en faire l’aller-retour bien avant que l’on t’enterre
on m’demande pourquoi j’préfère l’hiver à l’été
vu qu’la nuit porte conseil obscure est ma réalité
je n’crains rien qui soit humain, seul le froid peut me faire trembler
cherche à savoir qui tu es au lieu d’à qui tu veux ressembler !
en résumé, nous errons tous
la descente aux enfers se fait souvent en tout schuss
le mal le bien, on y touche tous
on n’peut pas tous être du bon coté du pousse-pousse
c’est triste à dire mais après tout on finit par s’y faire
ressers-moi un verre de jack, mets le sur le compte de lucifer
j’ai d’l’assurance mais j’continue d’yeuter par dessus mon epaule
sera-tu toujours mon ami aux portes du cimetière ou de la taule ?
nous avons tous un rôle si tu veux mon avis
c’que tu dis à un môme pourrait bien le suivre toute sa vie
on s’contente de peu pensant que ça suffit
peut-on prétendre être en vie, quand celle-ci on la subit ?
les insoumis ont très rarement leurs désirs assouvis
j’me demande bien si au final la leçon nous aura servie
faire le bien autour de soi excuserai-t-il d’avoir un mauvais fond ?
être un berger ou un mouton, posez-vous la question…
quand j’fais l’bilan d’ma vie j’me dis qu’je n’fais que commencer
comment c’est possible ? j’ai trente-trois piges le monde m’a devancé
c’est qu’le début d’une fin, la conclusion du tome un
je n’fais qu’entamer l’chemin pour devenir un homme bien
mes dessins sont clairs, rien n’est confidentiel
si j’ai l’air démentiel ma quête elle est providentielle
une vie passée à développer mon potentiel
j’me demande si ces choses compteront tout autant quand j’serai dans l’ciel…

- kali no ronin

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