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letra de l'orage - kaïoshin

au cœur de la tourmente, j’aimerais m’enfuir dans la précipitation
mais j’subis la pluie qui porte le poids de mes frustrations
tellement d’choses enfouies dans mes sables mouvants
ma brûlure maladive dissimule mes ecchymoses
j’voulais, j’veux et voudrais leur crier mon amour, tous les jours
mais j’crains d’m’attirer leurs foudres
j’en peux plus d’m’excuser tout l’temps, d’me cloisonner
croque ma vie à pleines dents, mais c’est une pomme empoisonnée
j’m’abîme à chaque heure, blessé, j’pleure
à l’approche du p-ssage à l’heure d’été
les branches de mes pensées s’ramifient
bourgeonnent d’idées magnifiques
l’orage viendra tout détruire

[refrain x2]
le moral baisse, en parallèle, la pression monte
mental instable, pensées humides
à l’intérieur le tonnerre gronde
si vous nous aimez pas et qu’on vient jamais parce qu’on est lucide
prenez cet orage comme un attentat suicide

comme un jour d’orage, j’voudrais libérer toute ma rage
mais enfermé dans une cage, ce désir reste un mirage
le bon sens est un barrage, qui m’emmène dans des virages
côtoyant des marécages, ayant connu d’nombreux naufrages
j’ai la tête dans les nuages c’qui fait qu’mes yeux lancent des éclairs
on a déterré la hache de guerre, et on s’inspire du monde apache
l’orage offre plus de place car peux résistent à sa colère
on s’impose calmes et déterminés comme rosa parks
une montée en puissance, troublant le lac des cygnes
l’orage est un signe, il faut qu’ça reste ainsi
rien n’stoppe son élan comme une révolution cain-fri
face à lui, tout l’monde est indigne
mafieux et flics avec insigne

pour ma team, j’demande un tas d’respect
quand tu t’adresses aux 7 fantastiques
ent-ssés dans tant d’asiles, impossible à dresser
moi j’les sens stressés, j’vois les mc comme des p’t-ts
j’les prends pas à partis, j’les clashe pas, j’leurs mets de grandes fessées
dommage, avec l’orage, t’en auras pour ton argent
s’tu nous défies, on s’vénère comme des flics lors d’un outrage à agent
la tornade non-minimal ne distribue pas d’minima sociaux
minimiser la source, c’est dead, la horde joue sa sérénade
j’ai l’art de faire c’que font les farcs
presser la merde, stresser la mère
tel un artefact, tu t’acharnes dans ton antre
te barricadent mais n’servent, les joints d’soudure
car on parle d’arrachage de membres et pas de points d’suture

[pont x2]
on arrive avec la rage, on amène notre propre orage
ils décident pas d’notre avenir, on est notre propre oracle
beaucoup d’otages offerts en sacrifice à l’ouragan
couramment vous huez, mais vous fuyez pour notre couronnement

j’m’engage comme un roi sur une partie d’échec
immobile dans une cage, j’n’ai pas compris les règles
à quoi bon vivre si ton avenir n’est pas foudroyant
à quoi bon vivre si tu faiblis quand la foule s’avance
comme un éclair, j’apporte réflexion et énergie
reconnaissance éternelle et idées éclaircies
faux élégant, seul recette, je viens -ssembler ces mots
sans précédent, nous sommes ceux qui venons changer les choses

la cadence te dép-sse peut-être, une avalanche de lettres
aucune avance à la chance ou d’force secrète
la mort me guette, j’le sais mais bon j’y pense pas
kaïoshin, car y’a qu’les cons qui changent pas

- kaioshin

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