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letra de l'équilibriste - jungle jack

[paroles de “l’équilibriste”]

[intro]
han, hey

[couplet 1]
, la drogue est bien coffrée

l’ingé’ branche les bitoniaux ou arrange les pistes audios
l’état fait des grosses marches arrières sur tes acquis sociaux
j’me rappelle très bien d’jean-marc, parti trop tôt même s’il est mort lentement emporté par la sclérose en plaques (repose en paix)
la vie a un autre goût quand c’est un mec en fauteuil roulant qui t’apprend à la savourer
enlève la corde de ton cou, descend d’ce tabouret
,
la vie est courte, développe un style durable, métaphores et rimes picturales
sous weed et p-sse du diable jusqu’à 6 du mat’, j’arrive légitime au mic, c’est indiscutable
dope auditive sous cello’, cette merde c’est du kung-fu pas du vélo, la weed a un goût d’limoncello
jungle des illusions, les , j’tise ce rhum comme un remède de grand-mère
les nymphes s’apprêtent pour la parade nuptiale
j’suis entre deux buissons, dégaine d’explorateur,

[pont]
hey, si, si, si, si, si
menilville, xx (j’espère qu’tu vas kiffer, gros)
jack j’suis l’équilibriste (j’aurais littéralement pu écrire c’lui là avec une larme)
(j’suis juste un peu émotif, à fleur de peau aujourd’hui, j’sais pas pourquoi)
on l’a ait-f, le deuxième chapitre (moi, j’trouve le texte il déchire sa mère)
une page du livre se tourne
hey, hey
[couplet 2]
rap léché tah les clébards, la putain d’ses morts
confond pas partisan du moindre effort et vrai flemmard (non)
crache des flammes et des têtards, sort un cahier, j’gratte plus que les schlags que tu vois dans les gares, bon
gros pilon et j’contemple la skyline montreuilloise (waw) mais en réalité c’est l’infini qu’mon œil toise
perdu quelque part dans l’esp-ce-temps
la flemme de prendre des psychotropes pour aller caresser les arbres en s’extasiant (pas l’temps)

jungle des illusions, le volume deux, jack, j’réapparais devant tes yeux globuleux
tes neurones crépitent comme des miel pops dans du lait

sa chatte est rose, elle veut qu’j’rentre dans l’monde de barbie, hey
attire les milfs qui popent du lexomil, ma liasse ressemble à une aile d’oiseau exotique

ça devient intense, bouge tes quatre membres, utilise tes cinq sens
c’est la jungle faut qu’les singes mangent, fais pas d’discrimination vi-ser un facho ou un trans
j’me prépare mentalement à devoir sortir un flingue en dernière instance
hey, jeune et respectable, j’fais attention à pas sceller mon âme dans c’mic car c’est un réceptacle
renverse mon cognac sur le tapis persan (merde), j’suis un artiste et un commerçant, le flow ressort de l’h.p sous tercian
les keufs dépistent nos urines, les scientifiques décryptent quand j’pose une rime
c’est la gle-jun on soigne tout avec du baume du tigre
les temps s’durcissent, tu pètes des gros fusibles (merde)
ma génération est maudite par un auto suicide
paix aux esprits, larme de henny sur le sol par respect et pour célébrer l’fait qu’on respire
sers les verres et c’est festif, j’essaye de graille des repas terre et mer
j’essaye d’vivre, cette merde est éphémère, j’ai que du temps à investir
[outro]
j’essaye de m’v’-esqui, j’persévère, allume les mics comme des splifs
ah merde, attends, enlève ça, et j’zappe à chaque fois d’dire, euh…

[interlude]
ici, y a pas l’brouillard, le temps est au mot fixe, les aiguilles sont clouées

- jungle jack

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