letra de lucio bukowski’s “confiture d'orties” (2) - juliengaribaldi
[couplet 1]
la nostalgie est plus ancienne qu’un sarcophage du haut-empire
t’as vu la gueule du ciel ? on dirait bardot en pire
croire en la vie car le martyre n’a rien de prestigieux
j’me fous autant d’la politique que de vos débats religieux
cette année je n’voterai pas, question de renoncement
disons ce dimanche-là, je lirai plutôt constant
d’ici qu’on s’mente, je n’dirai qu’la vérité
je hais mon époque et ce dont elle a hérité, allez
pourquoi ce sérieux ? après tout nous sommes en vie
dégrafe le soutien-gorge de ta copine selon toutes ses envies
en ville je traînerai à la recherche de temps utile
j’enfile un futal, ne finis pas un texte futile
j’n’ai pas d’opinion sur la condition de l’homme
mais un curriculum béton et du aristote en vingt-deux tomes
la tronche sous l’eau comme un touriste à charm-el-cheikh
disons qu’je sais m’donner les moyens de mes échecs
[refrain] x2
tous veulent la réussite et la dernière technologie
ils lisent télérama, n’se rendent plus compte de leur démagogie
au fond y a pas qu’la peinture du quartier qui s’est ternie
si l’savoir est une arme beaucoup ont raté le permis
[couplet 2]
oui, je vous méprise et j’aime plutôt les gens humbles
j’emmerde les cons ostentatoires, c’est un peu mon violon d’ingres
dingue, je suis un produit amoral
j’ai oublié d’acheter une patrie et un statut social
plutôt qu’aller au taf, goûte ma confiture d’orties
laisse ta langue filer sur une poitrine sur fond de ol’ dirty
j’n’ai pas de conseil, en général je suis paumé
ceci est une chanson désengagée grattée dans le tromé
au début ça va encore, comme dans les deux premiers rocky
la vie c’est moins du ciné 3d que du jean-pierre mocky
pour retrouver le réel, la télé n’offre pas d’indices
tu m’appelles lucio bukowski, à la maison je reste un fils
mes meilleures idées viennent dans les transports en commun
j’en égare la plupart comme des souvenirs après l’coma
le monde va bien mais j’ignore où il t’emmène
comme la question de l’h-m-parentalité au yémen
[refrain] x2
[couplet 3]
aujourd’hui les gens ont des gueules taillées dans les noyers
le coeur humide et froid comme le vagin d’une noyée, hé
quand troquerez-vous le libre-arbitre contre ces fers ?
exister : facile à dire, difficile à défaire, ouais
chaque jour est une pub pour la soumission des m-sses
nos âmes : des centres commerciaux que des géants déplacent
l’idéal, j’y ai fait une croix depuis la foutue fin du christ
ne cherche pas plus loin pourquoi nous préférons les chansons tristes
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