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letra de que la vérité - jul

on dit qu’la vérité quitte à irriter
j’dors pas la nuit les soucis me font mal à la tête
faut qu’je fasse le vide et vite alors j’m’éloigne d’la tess’
mon bonheur s’trouve j’sais pas où, peut-être vers la jonq’ ou bilbao
frérot joue pas l’balboa si t’assumes pas bah dis pas ouais
j’veux pas perdre d’une victoire par k.o comme manny pacquiao
tu veux m’atteindre tu voles pas haut, j’vois ta tête quand je frappe le pao
tu fais chauffer dis j’ai pas win au lieu de faire tout le temps le mec qu’a des sous
le mec qui connait tout l’monde, tu vois pas qu’on s’en bat les couilles
t’es pleins d’moi j’suis sur l’terrain, j’ai fait des sous j’ai besoin d’dégun le j
oh d’ailleurs le sang, t’as pas un ptit bout de sh-t ?
j’comprends plus les gens, mais quand j’fais l’recul, j’comprends mieux les choses
j’comprends mieux les vices, quand j’découvre leurs faces
et facebook ça les a niqués, les pics les pics l’alcool, les drames
les xxx sur l’teum teum et les ptits qui font les grands
les grossistes du dimanche qui savent allumer le feu mais pas éteindre la mèche
ceux qui t’appellent la miff, pour mieux te la mettre
tu veux la faire à l’ovni, fais un gros demi
tu vas m’mettre le démon, ma vie c’est une belle chanson mais y’a toujours un bémol
xxx c’est pas grave on fera toujours avec
lourde comme la porte du charbon
ça t’donne ta cons’ par la ptite fenêtre

tous les jours dans le ghetto tu croises des balances et fous
qu’un seul but c’est faire les sous, faire les sous c’est la base
tous les jours dans le ghetto tu croises les clins’ et les civils
les civils fais gaffe ça va si vite j’sais pas si t’assimiles
tous les jours dans le ghetto tu croises des balances et fous
qu’un seul but c’est faire les sous, faire les sous c’est la base
tous les jours dans le ghetto tu croises les clins’ et les civils
les civils fais gaffe ça va si vite on vit tous à 6000
xxx à l’affut d’un civ quand j’suis en clins’
fouille il pourrait avoir des menottes dans le jean
t’es sur écoute au xxx t’imagines
si à 6 du mat’ ils viennent en plus tu caches le glock près de la machine
tu dors comme un pacha avec toute la marchandise
bref passons
j’suis pas guy de maupassant, j’fais l’signe aux passants
j’traîne avec le sang, c’que je vis il ressent, parce qu’on reste ensemble
en chien j’rêvais de dévaliser, à l’époque d’alizée
tu m’cherchais j’étais par ici, j’avais jamais encore vu paris centre
j’sortais pas du quartier parce que maman elle voulait pas
mais j’étais bien en bas de chez moi et faire en famille les repas
et papa je l’ai pas trop vu, mais maintenant j’le vois
le passé c’est le passé alors on regarde pas derrière soi
la vie est courte évite d’donner on t’rendra pas souvent
ou donne sans rien attendre ça sera moins décevant

- jul

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