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letra de liberta - jul

[intro : jul]
nique la police, les maisons d’arrêt
nique la police, les maisons d’arrêt
nique la police, les maisons d’arrêt

[couplet 1 : bob]
moi c’est bob, que tu gobes
j’mets le béret, pas le bob
bah à la barre j’me sentais bien
j’fais des sourires à la proc’
tout va bien mais c’qui l’attend
c’qui les rend fort c’est la c-ke
triste époque, j’ai vu des petits
s’promener avec des glocks
allez hop, j’m’en tape de ton véuc
après tu pleures ta mère
quand y’a les flics derrière l’véhicule
j’tire deux, dans l’merce’
j’m’la joue pas perso, la rue me berce
depuis l’berceau, yeah
sorti d’derrière les barreaux, j’repars à zéro
en guise de gros sacs de brinks, brinks avec du cash, cash
caché dans ma planque avec une b-tch, b-tch
gros xxx qui prend des risques pour des vingt piges, piges
tout droit sortis de nos caves, on a la rage
toujours opés’ pour un braquage
avec leur tuyaux percés tu pourras pas avancer
écoute petit t’fais pas entraîner, entraîner par la rue
et ses mauvais aspects, aspects
engrainer, engrainer, cheveux à la set, set
les petits tournent, tournent, baisent, tournent l’enceinte
cette b-tch frotte la, ensuite jette la
ces t-sses-pé sous vodka embr-ssent cocaïna
sur mon chemin de gros termas
essayent d’m’ramener vers le bas
en cellule j’rêvais de panamera xxx, d’masilia
d’mon a-k, d’mener ma vida loca
tu finiras dans une suite, en mode kamasutra
qu’en cavale après m’être fait la malle
j’suis un gros crack du système français
c’est pour les frères, frérots cherchés c’est b.o.b
et grosse pensée-pensée pour xxx
à la vie, à la mort, on changera pas de clan
à vingt-deux ans j’nageais dans la jet set
à paname ça pétait les recettes
à m-rs-ille la mort s’achète
la balle est dans ton camp et bientôt dans vos têtes
la jeunesse dans les tieks font plancher les compèts
en touchant les bavettes, poursuivant les sœurettes
pour les mettre en levrette, les étoiles filantes d’après eux
ne sont que des comètes en fait
ce soir j’suis en bas pour écouter des gens malhonnêtes
nique les cd, toutes les maisons d’arrêt
j’ai su m’barrer de ces neuf mètres carrés
c’est pour ça qu’mon flow est taré
j’rentre dans le rap hardcore comme une balle de 7.62
qui rentre dans un corps, tirée sans remords

[couplet 2 : jul]
on taffe sec nous on parle pas
on s’aime bien même si on s’parle pas
on s’fait la bise mais on s’entend pas
j’suis pas tupac, me compare pas
ne fais pas l’riche, on sait qu’t’as pas
on sait qu’t’as les dents, qu’tu veux ta part
violent, j’mélange beuh et tabac
j’vais tout niquer ils m’croyent incapable
j’vais tous les niquer, ils m’ont critiqué
j’l’ai pas mérité, la galère j’l’ai pas évitée
ouais moi j’dis la vérité, j’ai l’cœur irrité
j’préfère un faux qu’un ami en manque de sincérité
j’vois qu’vous m’en voulez
à cause de vous j’fais que m’souler
allez vous faire un peu enculer
faites c’que vous voulez
j’vais pas reculer, j’suis die à l’heure qu’il est
miss ton malheur tu m’l’as refilé
les flics me disent “bouge pas, j’peux tirer”
ces bâtards mon permis ils veulent me le retirer
j’fais des tours, me pète la tête, demande à yogo
c’est pire qu’l’alcool, on devient loco, tu connais l’logo
liga one c’est la base, t’es pas content bah fuck off
mon frère j’pense à toi, j’regarde nos photos
j’m’imagine, j’revois ton sourire, t’es parti trop tôt
des fois, je fais comme si j’existais plus
c-sse pas les couilles gros, ta miss j’la piste plus

[couplet 3 : yogo]
ils me parlent tous de cayenne
moi j’suis un mec d’la cl-sse moyenne
toute la semaine je me démène
j’suis dans xxx
dans la vie celui qui reste
reste celui qui t’aime
j’t’enseigne rien, renseigne-toi
ils veulent tous la reine
tout dans le ros du roi
qu’est-c’tu crois ? moi je crois
qu’on porte tous notre croix
la vie ça va, ça vient
regarde elle naît d’un coup de rein
moi j’suis pas l’parrain
j’dis pas “j’vous prends un par un”
par contre, la vie se chargera de chacun
et sans doute t’apprendras
qu’dans la vie faut faire qu’un
là j’suis véner’ j’m’en fais un du tonnerre
il faut qu’il m’c-sse la tête
un peu comme une gauche de le banner
si seulement j’avais compris
que le monde appartient
à celui qui se lève de bonne heure

[refrain : jul] (x2)
nique la police, les maisons d’arrêt
mon frère faut se barrer
trop d’jaloux au mètre carré
y’a d’quoi devenir taré

[outro] (x2)
liberta, liberta, liberta, liberta
liberta, liberta, liberta, liberta
liberta, liberta, liberta, liberta
liberta, liberta, liberta, liberta

liberta, liberta… liberta

- jul

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