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letra de prise de conscience - josman

[couplet unique]
courir après l’bonheur c’est comme courir sur un tapis roulant
souvent la vie nous enfonce en souriant comme des sables mouvants
a défaut d’me pendre ou d’me noyer j’ai jeté ma corde à l’eau
tant pis je vieillis, un jeune adulte dans un corps d’ado
un pied dans l’âge adulte, j’peine à mettre le deuxième
j’veux le savoir et la monnaie, j’attends que les deux viennent
(tu sais) c’est la routine, les jours se suivent yo c’est monotone
la vie est dure, mec, c’est un rubik’s cube monochrome
et j’récolte du malheur parce que j’sème du seum
et mes soucis me torturent, maintenant j’saigne du coeur
et j’sais plus où j’vais, j’mets toute mon énergie dans l’espoir
yo j’suis attristé mais c’n’est pas c’que mon sourire laisse croire
on est grand maintenant, faut faire gaffe quand on se lance
on fait des actes graves, on n’mesure ap les conséquences
ouais les blessures on vit avec mais on souffre en silence
ta pouff’ fait des confidences sur ma prise de conscience
han chaque problème a sa solution
rester positif, optimiste est ma première résolution
révolution, check ma progression, check mon évolution
des paroles qui t’laissent ahuri à chacune de mes élocutions
(yo) j’veux mes sons dans leurs bouches et pouvoir le lire sur les lèvres
j’en ai marre de rêver d’ma vie, maintenant j’veux vivre mes rêves
le travail est en cours, ma flemme en est son pire élève
et j’suis sous l’emprise, c’est d’pire en pire, j’veux qu’mon empire s’élève
les mecs sont foutus, c’est le foutoir dans ma foutue tête
et vrai qu’j’suis fou, tu l’as ressenti dans mes foutus textes
j’l’ai mis en joue, j’ai la réussite dans le viseur
mais j’garde la tête sur les épaules et mes yeux sous ma visière
mes blessures sont profondes, j’me sers de mon stylo comme civière
tu m’accompagnes, me soignes et m’éloignes de lucifer
on comprend qu’il faut s’y faire à force de forcer dans la fosse
sans foncer [?] t’sais qu’la force est dans la faute
sache d’où tu viens, sache où tu vas, sache où tu es
on s’méfie trop de la mort, la vie finira par nous tuer
a trop chercher à comprendre, la vérité s’est tuée
j’réfléchis trop, ma tête a chauffé et mon stylo a sué (mon stylo a sué)
(han) j’rêve de prendre le large
les problèmes s’additionnent et s’acc-mulent lorsqu’on prend de l’âge
et j’pense ça, j’pense à c’que j’vais faire de ma vie
dans c’t’océan je navigue, mais j’vais chavirer le navire
rien n’est permanent, tout est éphémère
sauf la famille et les frères qui nous font aller vers l’avant
dans un sentier dans lequel y’a trop d’atrocités
on éprouve des sentiments, on cherche la réciprocité
on avance mais j’oublie pas c’qui m’a amené ici
même si y’a certaines choses qui m’donnent envie de dev’nir amnésique
j’me tue à l’usure, je soigne mes blessures
quand je rappe, je ferme un point d’suture à chaque mesure

- josman

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