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letra de raftel - josh (msk)

[couplet unique]
chaque jour on s’fait la guerre, on veut des billets mauves
la colombe et les armes gèrent la convalescence
en deuspi, j’peux m’caler sur l’avis des fauves
ou m’faire fumer devant une pompe à essence
c’est l’thème, cet excès d’rimes a fendillé des veines
la vérité demeure sans pitié, mais zen
le sang coulе et peu importe c’quе j’dis, c’qui peut endiguer mes peines
c’est d’voir s’empiffrer mes pairs, oh
c’est bête, ouais, la peur a pris du poil
la plume pèse r, mais le cœur a pris du poids
sous l’sun, on s’voit, quitte à s’cogner sans trêve
et c’est l’seum qui a nous a rallié près d’l’enfer
on raye traîtres et hypocrites, c’est la base
le son des briques nous a pris aux tripes dès la case
fils, ne joue pas sur des codes affreux, souhaite la force à ceux
qui ont l’frigo vide et la dalle
pris dans la course, on voit pas l’ciel
la route sera longue du k-rtel à raftel
ils assssinent nos gosses via des trous sombres
pendant qu’nos p’tites sœurs passent leurs partiels
allez, passe moi la ‘teille, pas tes l-rs-n
peu d’choses nous retiennent de la psychiatrie, je bute
ils m’disent qu’avoir quelques abcès
ou une fille actrice de cul, n’est qu’une cicatrice de plus, arrière !
chaque rime c’est une balle dans l’glock
laisse nous l’faire, on a des phases en stock
de la maille dans l’coffre, noir comme la passe d’une ‘tasse en cloque
violent comme un claquement d’porte
y a des fragments d’corps dispersés dans la ville
j’crache encore, j’ai pas vociféré ma bile
yeux revolver, les opposés s’attirent
doucement, j’vois nos têtes sur l’drapeau du navire
rien qu’ça veut casser la billetterie
pendant qu’il m’parle du braquo’, my g effrite
à chacun son dénouement, pense à qui l’écrit
dans la haine, dans la joie, quand le vice t’étripe
ouais, la mine est grise, et y a zéro nuance
même quand la vie est triste, pleure pas dans l’opulence
leurs larmes d’alligator deviennent polluantes
donc j’laisse ces p’tites putes nager dans leurs eaux puantes, ah
tout baiser comme gengis khan
les khos sont déter’, moi y a qu’ma tech’ si j’cane, ok
j’suis jamais sous beldi, j’crame
pas d’zeb, moi c’est dans le fond d’une belle fille qu’j’plane, hein
et entre miel et raucité, j’m’égare
j’me parle comme si j’étais mes gars
et plus j’plonge dans la générosité des femmes
plus j’appréhende la vraie férocité des flammes

- josh msk

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