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letra de s.biko vs the state - joe lucazz

[couplet 1]
d’après mes ordures, tout s’recoupe vert, d’or brut
cicatrices, grigris, pour certains, tatouages occultes
mon écriture est d’une infinie finesse, un jeune nègre qui ressuscite ventura, ça interpelle
diable, quelle merde, mes démons ne me quittent pas d’une semelle
xxxxx
bref, six fois six, que des orfèvres
un foutu cimetière, pas là pour montrer les plaies de ce triple système
j’y mets juste mon grain d’sel, encourage mes p’tits frères
à jeter des poignées, eux : sourires en coin
nous : mâchoires serrées, sont là pour nous protéger
mais qui nous protègent d’eux ?
dis-moi, dis-moi si tu sais
dis-moi avant qu’je saigne, vite
certains tueurs ont une arme de service
et bandent fort à l’idée d’s’en servir
pour d’autres, elle provient de serbie
en danger d’mort à chaque vérif’

[refrain]
j’les vouvoie, ils m’tutoient, du coup je les tutoie
ils m’insultent, donc j’les insulte, le résultat c’est outrage, si j’suis encore en vie
j’les vouvoie, ils m’tutoient, du coup je les tutoie
ils m’insultent, donc j’les insulte, le résultat c’est outrage, si j’suis encore en vie

[couplet 2]
comment ? oui, comment, my men, peuvent-il lutter contre un système que même alimente le boss des stups ?
un des plus grands grossistes de pure, de drogue démantelée
j’suis écœuré, mimile, plus pourri qu’un flic : deux flics
crème, noir ou blanc et d’après mon jnoun, enfin d’après mon ange
le styx prend sa source près de l’hémicycle
inonde toutes genres de gendarmeries, postes de police, palais de justice
enarques ou hommes d’iblis, same sh-t qu’une grande arnaque
en flag, je suis pris, merde, j’me sens merdique
tu connais la suite, clic, clac, menottes
bim, bam, matraque, déposition prise
prise de position stricte, j’souris puis je ris aux éclats
je nie pendant qu’la critique crie au génie
j’suis vivant, dieu merci, bavure policière égérie
m’sieur lucazi, ouais mimile
[refrain]
j’les vouvoie, ils m’tutoient, du coup je les tutoie
ils m’insultent, donc j’les insulte, le résultat c’est outrage, si j’suis encore en vie
j’les vouvoie, ils m’tutoient, du coup je les tutoie
ils m’insultent, donc j’les insulte, le résultat c’est outrage, si j’suis encore en vie

- joe lucazz

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