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letra de dérive - joackim

[couplet 1]
j’passe le selem à ces salopes qui voulais goûter ma salade
j’me casse solo c’est l’escalade jusqu’à salem, jamais cala
le cœur grillé comme escalope
10k de salaires sans ces salauds
je veux le palace, les pieds dans l’eau
mais c’est le vide que j’accélère
j’ai trop de vices, j’ai trop de colère
je suis le seul feutre qui n’a pas de couleur
j’rends plus coups, j’sens plus d’douleurs
et toi le sheitan qu’est-ce que tu fous là
tu me rends fou la, j’crois que j’vais pull-up pa-pa
tu me rends fou la, j’crois que j’vais pull-up pa-pa
je sais que tu me nargues depuis le bas
mais non tu sais j’descendrai pas
maintenant tu sais j’ai des remparts
et j’ai rampé jusqu’aux rents-pa
quand ça va pas, je compte sur ça
et quand je prie on m’entends pas
que des rôlepas qu’on te rend pas
autour de moi c’est guerrilla
faut le mental de guerrier
déjanté comme gorrilaz
encore blessé mais j’guerri mec
je sens que la tête fixe mais l’esprit part en dérive
va s’y reste que je t’explique c’est comment on navigue
c’est genre si t’as pas de fric on te demande pas ton avis
ils jouent tous les bons flics mais ils peuvent t’enlever la vie
j’fais séjour en enfer pour me sentir brûler
je joue le pacifique pour me sentir couler
je renais de mes cendres mais tout me semble méconnaissable
mais j’ai le plan sur le corps dessiné à coup de sabre
quand l’esprit se trouble j’écris des sons à l’encre de sang
et si je trouve plus mes termes je te parlerai en langue des signes
et si, ici le silence est d’or j’gagnerai que centime
le calme est trop cuisant pas apaisant, c’est décevant
j’suis pas un garçon de cœur, j’baiserai ta sœur dans le couvent
moi je regarde plus heure, car le temps est trop changeant
en quelques secondes tout peux changer
après le calme écoute l’orage gronder
[pont]
j’ai trop perdu de proche en pensant qu’il resterai
mais vide était les poches quand j’pensais me restaurer
mais personne ne m’a cru quand j’disais j’réussirai
et qui m’a entendu quand j’disais qu’j’visais le sommet

[couplet 2]
j’sais pas comment m’y faire quand j’vois les rides sur mon père
et tout ce temps qu’on à duper
et tout ce mal qu’on a pu se faire
j’aimerai te faire le tour de la terre
il vesqui la misère d’une main de maître
remonte sur sa celle comme césar
pour lui j’ouvrirai le sésame
bonne âme comme une pégase
j’veux qu’il ride dans la ville comme le maire gros
bien trop généreux comme une mère-grand
j’fais plus confiance trop d’emmerdeur
j’attire la merde un peu comme un aimant
un peu bizarre comme un émo
sous surface comme némo
j’évite balles comme néo
j’peux tirer comme léon
j’écris seul sous néons
j’écris seul sous ballon

- joackim

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