letra de freestyle inédit #planèterap - jazzy bazz
[intro: jazzy bazz]
yeah.. p-town, p-town
3.14 han
[couplet 1: jazzy bazz]
tu as dit vouloir me cravacher la tête
si tu mens une fois, on n’te croira plus jamais
j’ai du vécu et des mecs derrière oim
qui traînent avec des guns dans des mercedes noires
le soir, je marche seul ‘vec mes rêves et espoirs
je n’fais pas le thug et les vrais respectent ça
toi, tu racontes de grandes histoires, on s’est vu vendredi soir
tout c’que tu shootes, c’est des photos devant le miroir
[refrain: lonely band & jazzy bazz]
all around the world, they call me golden boy
but i’m still on the road, still lookin’ for some love (lonely band)
all around the world (grande ville), they call me golden boy (golden boy)
but i’m still on the road, still lookin’ for some love (p-town !)
[couplet 2: lonely band]
on my chest, don’t mess with my life ’cause i know how to fight back
i don’t know if i can stop to do my best
needs to be filled, we need some rest
but when you actin’, actin’
time is p-ssin, p-ssin’
by your side, what a lie
[interlude: jazzy bazz]
lonely band, grande ville
p-town est dans les bacs, va pécho ça frangin, va pécho ça vite
yeah, check
check
[pont]
ayo, p-town, mon premier alb-m est dans les bacs
c’est jazzy bazz, tu m’reconnais quand j’débarque
ayo, p-town, mon premier alb-m est dans les bacs
c’est jazzy bazz, tu m’reconnais quand j’débarque
[couplet 3: jazzy bazz]
première cigarette déséquilibrante, réminiscence de mauvais rêves
chaque soir au réveil, le même scénario s’répète
ma tunique habituelle enfilée, filer m’inspirer d’la furie parisienne
mes hématomes émergent
sans créer d’naufrage, l’orage est p-ssé
quand j’ai noyé ma rage dans l’alcool et qu’elle savait nager
j’attends sous un platane pour m’faire frapper par la foudre
guette vers le c-n-l d’l’ourcq
sur le tarmac, cool, on partage tout
bercés par l’bourdonnement des trains
une bougie qui en allume une autre sans pour autant s’éteindre
pour cueillir l’unité, semer l’intolérance,j’récolte des connaissances
pense à me cultiver, j’laisse les autres rappeurs jouer les caïds
combien de traces sanguinolentes, combien de cas d’emprisonnement à cause d’un calibre
vaillance, patience, mes seuls armements
les peines disparaissent comme un train conduit par le temps
c’est jazzy bazz
[couplet 4: jazzy bazz]
…fuyant les morsures qui étendraient mes plaies
la vie me torture, j’suis resté excédé devant l’imposture
essayant d’kiffer un peu, j’me marre grandement
m’disant qu’la vie est un jeu oublié dans nos tiroirs d’enfant
est-ce le fric qui nous pousse à être heureux ? j’sais pas
p-sse la weed, j’roule une cigarette de beuh, vrai gars !
prendre la fuite c’est c’que tu pourras faire de mieux
nous, on joue avec la vie comme on joue avec le feu, c’est ça
je pars faire carton plein
j’suis comme le croupier j’ai les cartes en main
il m’arrive de douter mais je trace mon chemin
face à la foule en train d’lâcher ma fougue, troublé par le blues
car plus tu roules plus on cherche à te barrer la route
tard le soir, on aime s’adonner à trop d’épouvantes
pas de cash, ici seule la galère est monnaie courante
j’envoie des images qui te crèvent les yeux
gars, la vie est un jeu, mais dans mon jeu, je reste très sérieux
[couplet 5 : jazzy bazz]
dans l’peu-ra, trop d’suceurs qui m’foutent le seum
fermez vos gueules, si on est cheum, vous êtes tous plus cheum
j’suis ce jeune parisien, américain dans l’état d’esprit
prends rendez-vous avec ton médecin légiste
ici, en plus des gouttes de pluie, souvent les coups pleuvent
mon crew est fait de vrais amis, à ton avis
pourquoi les putes se retrouvent toutes seules ?
j’écris des rimes, j’envoie des torgnoles de malade
et pourtant, j’ai pas lu d’livre depuis tomtom & nana
j’sors du mordor de paname, viens la bonne drogue est par là
une grosse pensée à nos proches pour qui l’horloge s’emballa
moi, j’suis debout, au-dessus d’moi, je vois voler les corbeaux
j’ai besoin de joindre les deux bouts avant d’recoller les morceaux
[pont: jazzy bazz & esso luxueux]
mon premier alb-m est dans les bacs, yo c’est jazzy bazz
tu m’reconnais quand j’débarque
p-town, mon premier alb-m est dans les bacs
c’est jazzy bazz (tu m’reconnais quand j’débarque, ha)
[couplet 6: jazzy bazz]
(“le syndrôme” en entier)
[couplet 7: jazzy bazz]
j’aimerais un moment de répit, voir un peu de soleil dans ma rétine
j’marche un couteau caché sous mon teddy
dans ma poche, de la résine, la déprime dans mon esprit
j’avance dans la nuit noire et puis dérive vers l’interdit
affaibli par la vraie vie, une épine dans mon cœur
comme une épée dans mon échine, qui se déchire et se détruit
étouffé par le mépris, faisant mine que je respire
via mon débit mais je ne récite que le dépit
et l’avertiss-m-nt d’une éclipse
ouai je gueule ma peine en guise de rappel
dites aux wacks aux rappeurs en herbe qu’ils se la ferment
mon équipe, que des cœurs de pierre qui tisent de la bière
on habite au milieu d’la merde, à mille lieux d’la mer
c’qui me guide : être le digne fils de ma mère
avant qu’le christ me rappelle et me supprime de la terre
faut qu’ je chille loin du triple six qui scie mes artères
mec je frise la crise d’hystérie, j’suis triste et amer, check
[couplet 8: esso luxueux]
j’vous tire dessus, j’écris ma iv’ dans l’norris hall
si ta copine traîne au bar j’lui paie un mojito
si ta clique rêve de gloire j’lui paie un glory hole
avec les homies j’rôde, aucune tentative de prise d’antenne
feu le rap game j’file fleurir sa tombe de chrysanthèmes
et tous ces charlots j’les maîtrise sans ‘blème
tu viens d’droper ton dernier clip, nouveau défi : 100 “j’aime”
ça s’croit chaud dès qu’ça performe deux lignes, roulent en lada
mais s’imaginent dans des benz hors-de-prix, ouhlala
écrivent des punchs que personne devine
s’ils aiment pas les miennes, qu’ils aillent niquer leur mère comme œdipe
[pont]
mon premier alb-m est dans les bacs, c’est jazzy bazz
tu m’reconnais quand j’débarque
p-town, mon premier alb-m est dans les bacs
c’est jazzy bazz, tu m’reconnais quand j’débarque
va pécho mon premier alb-m
monomite, quoi d’neuf
[couplet 9: jazzy bazz]
fichez le camp, d’épouvantables idées me hantent
prendre un couteau et te déchiqueter le ventre
si j’ai le temps, mec, je scie tes deux jambes
je perds l’équilibre entre le yin et le yang
on est tous fait d’ombre et lumière
on fait que lutter dans les bas fonds de lutèce
débilement pour des billets de banque
laisse moi vider le grant…
viens pas gratter l’amitié
à moins que tu sois une de ces t-sse-pé d’qualité
on va faire un tour dans ma cage d’escalier
je ne savais pas qu’on serait ce nombre
ramène une pote, une vraie guenon, ramène !
ramène une pote même un laideron
j’ai des chiens de la c-sse qui l’aideront
la télévision vous désinforme
les poulets aiment se battre plus que préserver un ordre
nous aussi mais dans les règles de l’art
mec, enlève ton armure si t’es un homme
je pourrais tous vous tuer, ne me tentez pas
saloperies, je vous carbonise
oui je n’flirte plus avec la folie
j’ai sauté d’une falaise en lui mettant des doigts
mais pourquoi tu me sermonnes
dans mon crâne j’ai déjà la suite mec, ouais
moi j’suis comme personne, ou comme celui qui reste égal à lui-même
posé dans mon quartier (posés dans mon quartier)
je pense à mon av’nir (je pense à mon av’nir)
plus le temps de rêver (plus le temps de rêver)
j’en ai tellement vu partir
je me sens dép-ssé (je me sens dép-ssé)
du mal à interagir (du mal à interagir)
j’ai besoin de me sauver (j’ai besoin de me sauver)
j’aimerais m’épanouir (j’aimerais m’épanouir)
loin d’ici, où les miens s’divisent
le malin s’immisce, je me sens invisible
dans des coins sinistres, où la mort m’intimide
si tout est à refaire, -ssurément je ferai autrement comme kery james
dans la capitale traînant comme une hyène
jeune, coupable et libre comme les x-men
y a qu’en fermant les yeux que je me rappelle
de ce qui comble ma peine
j’suis prisonnier de ces lieux, ma rue est malsaine
obligé d’être ingénieux, désolé mon dieu si je blasphème
j’suis jamais pris au sérieux, tu vois l’topo, mec j’ai plus d’patience
pas de costard ni de ticket gagnant
j’suis en lotto mais c’est perdu
[pont]
p-town, mon premier alb-m est dans les bacs
c’est jazzy bazz, tu m’reconnais quand j’débarque
p-town, mon premier alb-m est dans les bacs
c’est jazzy bazz, tu m’reconnais quand j’débarque
[outro]
p-town, mon premier alb-m est dans les bacs
c’est jazzy bazz, tu m’reconnais quand j’débarque
va pécho mon premier alb-m frangin, va pécho ça vite !
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