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letra de porté disparu - jawad sillas

cr-pulax, quatorze piges et demi, un plan à quatre
j’deviens un homme, un studio et du mic j’attaque
m’appelle plus par mon prénom où je l’prendrai mal
on vit d’nos p-ssions, veut faire briller nos blazes
nos maisons non plus de toits, on a des bancs en guise de canapés
peut-être pas en soie, royal toxique pour des âmes balafrées
des marginaux pointés du doigt c’est ce qu’on devient
kiffe notre monde immonde parent dans lequel on s’sent bien
sociables qu’avec des zombies, on parle peu
on veut notre peau comme un préz pourtant élu par l’peuple
nos chambres sont des cimetières qui sentent le mort comme nos calebars
on reconnaît un homme par son charisme, son genhar
l’numéro 9 au volant despés, deuspi, bbm kho
il s’occupe des gos chargées, j’suis pilote-co
dans l’futur d’mon présent, p’t-t con, t’as dû mal à m’suivre
on s’tient au j.a.c.k, m.a.c.k, faut qu’on maille mon suisse
refrain
au volant d’la réussite, j’ai sauté les vitesses
réussi les créneaux mais au point mort, je dose les vices mec
porté disparu, j’me suis noyé dans un océan
le manque est grand, il est temps d’vivre pleinement son présent
j’inhale de l’ammoniac, quidam j’suis démoniaque
mes anges sont blancs et blacks, les ténèbres brillent tous mes démons niacksent
vivre pleinement son présent c’est se plonger dans le tur-fu
la quotidienne pression fait que t’arrêtes aussi vite qu’tu r’fumes
la volonté n’a pas autant d’pouvoirs que la poche
quand je suis pété même dans le noir, je tente l’approche
apprends à faire tes lacets avant d’apprendre à rouler
sillas est souvent l-ssé par les potes qui pensent qu’à doubler
si on ne se croise plus enfoiré, pose-toi des questions
neex’o m’a dit l’homme est mauvais, j’oublie pas la leçon
acteur indépendant négro, j’suis mort dans le casting
rêve les yeux ouverts d’une baraque rempli d’un tas d’strings
jawad un homme du peuple tout comme zorro, aimé par tous
cfa, euros, il faut qu’je pèse, casino partouche
le sang coule tout comme le fleuve et ses cadavres
l’amour est rare, préfère les flirts, schizo macabre
refrain
au volant d’la réussite, j’ai sauté les vitesses
réussi les créneaux mais au point mort, je dose les vices mec
porté disparu, j’me suis noyé dans un océan
le manque est grand, il est temps d’vivre pleinement son présent
et si j’bétom d’mon -ssurance, tu toucheras l’butin
putain, j’ai soudain envie d’bebom
garçon conscient, j’suis un baron ardent
sale mentalement, grand lion, sergent, cerveau allemand
qillah the one est mort dans l’film
jawad sillas l’a mis à poil et poussé dans l’vide
sans réfléchir, on se jette dans l’eau salée
une fois dedans, se rend compte qu’on ne sait pas nager
rejette la faute sur tous les autres sauf nous
on a soif, soif, boit et finit la t-sse et finis dans l’trou noir
pour oublier ce que voient nos yeux
même en dormant le mot argent donne la tricke mon vieux
l’âme triste dans la street fils
armes, vices, artistes, art, risque trop d’artifices
aucun plan d’avenir alors on glande en bande
quand l’un de nous s’en sort, on a la haine au lieu d’prendre exemple
refrain
au volant d’la réussite, j’ai sauté les vitesses
réussi les créneaux mais au point mort, je dose les vices mec
porté disparu, j’me suis noyé dans un océan
le manque est grand, il est temps d’vivre pleinement son présent

- jawad sillas

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