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letra de la prison d'un homme - jango jack

[refrain]
la prison (c’est dans ta tête)
d’un homme (c’est dans ta tête)
est parfois plus dure que les murs
on est enfermés
dans sa conscience
dans son enfance
quand on y pense
tous nos sens vivent

[couplet 1]
des moments secrets
où le temps s’arrête
des moments tellement sombres où même toi t’as reup
inspection dans ton subconscient
tension, les questions deviennent toutes existentielles
la douleur est brève, intense, tu la vis
la douleur est gravée, devient constante dans ta vie
tu brouilles les pistes, fuis l’-ssistanat
de peur qu’on te croie faible quand t’as mal
tu fais face à ton stress à ta façon
ris à ta façon, pleure à ta façon
mens à ta façon, quoi qu’on te dise
et personne non personne ne connaît ta se-cri

[pré-refrain]
des fois tu flanches, des fois tu cries, des fois tu t’lâches
des fois tu plies, des fois tu pries, des fois tu marches
dans des eaux troubles, plein de secrets troublants
où tes doutes et tes craintes se mélangent souvent

[couplet 2]
certains en parlent, trop le vivent
trop s’disent que leur souci est p-ssager, qu’ils s’en sortis jusque là
ce disque est rayé
des années rendent tes douleurs violentes comme un gars victime d’un impayé
c’est ta prison, sans les barreaux, sans ces murs
soit tu pars en vrille, soit t’es mort
presque comme des chaînes
tes secrets s’attachent à tes pensées et tes souvenirs se déchaînent
mélancolique, sourire laconique
comme anachronique, les bières le sh-t et l’archétype
du quidam qui p-sse inaperçu
celui qui donne presque comme un trop-perçu

[couplet 3]
des maux de tête hallucinés
c’est la nuit qui t’-ss-ssine, hey
c’est la vie mec, t’as pas fini
de souffrir le martyre, où tu pourrais partir?
oui tu pleures et c’est reparti
c’est la perpète dans ta tête
perpétuellement perplexe, tu pètes les plombs
serait-ce vraiment la seule issue?
tu t’crois seul ici?
le monde te sollicite à vie

[pré-refrain]
pour toi la vie souvent c’est no way
(no way, no way)
no way, toujours en deuil, en treillis
comme si tu préparais ta guerilla
des fois tu flanches, des fois tu cries, des fois tu t’lâches
des fois tu plies, des fois tu pries, des fois tu marches
dans des eaux troubles, plein de secrets troublants
où tes doutes et tes craintes se mélangent souvent

[refrain (-2)]
la prison (c’est dans ta tête)
d’un homme (c’est dans ta tête)
est parfois plus dure que les murs
on est enfermés
dans sa conscience
dans son enfance
quand on y pense
tous nos sens vivent

- jango jack

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