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letra de inconnu - jalal

quand j’écris le temps s’arrête, me laisse un air étrange
dans mes pensées je plonge
dehors le monde est trash
m’envoler me démange depuis que je suis enfant
des mélodies me bercent que je pourrais chanter sans fin
loin de vos mensonges, perdu dans mes songes
rien que je ne sache ne peut dire ce qui me ronge
et je vis loin des anges
j’en ai sali mes pensées
je me noie dans mes fautes quand la nuit m’invite à danser
le poids de mes pêchés n’a fait que causer ma chute
et je n’peux rien empêcher, rien ne ralent-t la suite
je n’aime pas la facilité
j’avance et rien ne me choque
aucune fragilité, moi les regrets je m’en moque
contradictions quotidiennes m’ont rendu parfois naïf
je n’écris pas grand chose à part mes idées, ma life
parfois dans la prose, parfois dans la rime aiguisée
pour ne pas vous effrayer, ma folie s’est déguisée
viser la lune à la nuit tombée
dans mes cauchemars je vois le soleil
j’écris quand les étoiles rayonnent, je ne trouve pas le sommeil
ce soir les mots s’emmêlent, j’ai l’inspiration qui me gratte
j’ai grandi seul et personne ne le saura si je craque
peu d’attaches
facilite-moi la tâche
j’ai jeté le bouquin pas seulement tourné la page
j’ai souvent souillé mes envies, jamais voulu plaire
je sais, des idées folles et j’aurais dû brûler mon cœur
j’essaie d’-ssurer mes désirs et tout bascule vite
on m’a dit : “jalal méfie-toi”
j’ai répondu : “si vous le dites”
et le succès s’envole vite
pour l’instant, je ne l’ai pas connu
j’ai crié : “salut, c’est moi !”
personne ne m’a reconnu
inconnu, je vis parmi les ombres
j’écris des lignes et je n’en connais pas le nombre
et j’ai trahi, j’ai blessé, j’ai fait pleurer, j’ai vexé
je me démolis, je vis, la nuit me nourrit d’excès
et je sais qu’c’est pas la vie que tu voulais vivre
qui boira sur ma tombe si demain je mourais ivre ?
et je pourrais vivre sans faire toutes ces conneries d’ados
si j’arrête ou si je me range, laisse un cadeau
dans mon cerveau c’est crado
y a qu’des junkies, des mecs chelous
j’ai tout balayé, j’veux m’en aller, j’me sens nulle part chez nous
j’ai la lucidité de voir ma vie s’barrer
si demain j’arrête, je ne me range pas, je disparais
j’ai du talent pour la ‘zik y paraît
j’écris deux, trois lignes et vous êtes unanimes
suis-je taré ?
viens on lâche tout, on s’arrache
les idées souvent larges, devenir riche avant l’âge
et puis l’inspi’ ça va, ça vient
entre mes rêves et moi c’est toujours un combat sans fin
qu’on f-sse enfin c’qu’on s’est promis au départ
j’suis là où tu n’m’attendais pas
tu m’conseilles d’avancer
mais quand tu dors tu rêves que j’échoue
j’ai jamais su pleurer
des larmes de sang s’écoulent sur ma joue
tu m’conseilles d’avancer
mais quand tu dors tu rêves que j’échoue
j’ai jamais su pleurer
des larmes de sang s’écoulent sur ma joue
jalal

- jalal

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