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letra de une promesse dans la valise - istah

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sous la douceur d’as-salamu ‘aleyk-m…
la conviction prématurée du fait que ça en valait l’coup… sûr!
sentir la joie qui coule le long d’ma colonne vertébrale…
la fraîcheur du frisson qui vient désaltérer mes bras…
parce que l’air est lourd…
mais que ce poids j’le porte à l’aise!
atterri loin d’l’hiver ambiant hexagonal et ses malaises…
ici…
la chaleur sévit, des regards s’évitent…
entre tourisme et retours d’exil…
dernière étape, le terminal se vide et ma tête se dévisse à la recherche du pictogramme m’indiquant « exit »
passé la douane, le sac rempli d’peine, de colère et de haine mais les portiques n’ont rien détecté…
une chose est sûre, j’suis pas là par hasard, le rétro encombré d’merde, leegi laissez moi à la mazalaza…
sur la terrasse, nuit et jour, nuul et weer, on tue le temps, rejette la même fumée nocive sur fond d’exotisme…

kay ci cour bi…
la paix, le calme, le réconfort dans c’que certains appelleraient gourbi…
ski-taba oblige, la super classe en sabador…
cadeau, clin d’oeil, j’l’adore…
mais sûrement pas autant qu’sa bop d’ange quand mama dort…
tutoie le ciel, trois étoiles au d’ssus d’un matelas sale, c’est là qu’s.a.s.r prend vie, j’revois birane rentrer d’la madrassa…
et encore un… réveil de plus à l’ouest, perché sur un toit d’yoff…
sama chambre à ciel ouvert…
le tampico remplace le sky, mon esprit atrophié retrouve de l’air…
et entre nous c’est pas du luxe vu l’ouragan que j’viens d’traverser…
à deux pas du décès d’thaïs, de l’éclosion d’istah, à l’aube de mes premiers versets…
deuxième jeunesse, nouvelle genèse…
j’esquive des génies malicieux, fais l’éloge de la fuite, universelle et délicieuse, chuck asamaan s’endort et rêve les yeux absorbés par les cieux…
sous la douceur d’as-salamu ‘aleyk-m…
la conviction prématurée du fait que ça en valait l’coup… sûr!
j’connaissais doune avant d’savoir dire doul…
j’savais dire doul quand s’immiscèrent des doutes…
ouais ouais!
tu crois qu’t’es cool, pépouze…
mais même aux antipodes du pseudo foyer d’tes soucis le temps s’écoule…
tu crois qu’t’es cool, pépouze…
mais les galères traversent les océans et la distance n’a aucun effet dissuasif pour éviter que de force elles t’épousent…
en définitive…
ici aussi il pleut des cordes…
ici aussi l’orgueil peut tout à fait prétendre à établir des records…
ici aussi encore… la lassitude, la tristesse tendent à plomber l’décor…
incroyable, impensable, impossible, inimaginable, inhabituel comme toubab sans xaalis…
une page se tourne, retour prématuré, une déception d’plus, une promesse dans la valise…

letras aleatórias

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