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letra de freestyle 01/12/14 - irapbelgium

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[couplet 1 : kekro]
on m’dit: « essaye de gratter tout ce que t’as»
morale, on lâche nos rages, j’cherche que dalle
donc c’est tout ce que mon rap hélas n’aura
vos lois ne feront pas naître l’humeur adorable
mais j’veux bien qu’mon cœur vive en silence
si mon mal être lui meurt à l’oral
on rame, terrifiant comment j’dérive sans l’rap
on gratte des rimes sombres, rale, vu que les rires se font rares
rien que des lâches, on voit les bons hélas dévorés
tema l’homme écrasent
envoient les bombes et rasent les forêts
j’touche le fond et j’perds la forme, ma vie m’écrase
s’vider l’crâne, tous le font moi j’pé-ra fort
est-ce un délit d’rapper des nuits? check ça
chacun son délire, moi gratter des lignes j’ai qu’ça
ils ont beau dire: « calme toi »
j’suis pas surhumain, a qui tu veux qu’j’parle?
j’ai moins d’potes qu’il y a de doigts cé-pla sur une main
trop d’zebla, crois pas j’fais semblant
faut qu’on s’barre sans gue-bla
vu que ce monde à deux balles nous laisse en plan

[couplet 2 : monotof]
putain d’freestyle, en direct de belgique
c’est pour mes tournaisiens
pour les gars, faites du bruit pour la caméra
dis-toi qu’c’est automatique, respecte les potos d’ma clique
tu fais l’beau beau mais comprend pas qu’on t’photographie
est-ce la faute aux papys ? la faute à la jeunesse?
demande à madame genest ce qu’elle pense des bobos fascistes
c’est un gros traumatisme le choc des générations
pour certains, célébration et pour d’autres des propos fascistes
regarde dans quoi les prolos gravitent
certains d’mes potos trafiquent
loin de ces porcs au vies p-rnographiques
prise de tête, c’est l’gros néant, han
poto, j’m’attriste, j’écris ce texte
comme si j’prenais en photo la crise

[couplet 3 : youssef swatt’s]
eh la vie c’est comme quand je nage, au fond j’m’y perds
bienvenue, on t’juge pas pour ce que t’es
mais pour ce qu’on t’aura vu faire
moi j’ai la rime un peu trop franche, veu-gra comme l’adultère
vu qu’au fil du temps j’deviens celui qu’j’aurais pas dû être
allez, demande à dindin on veut d’l’amour à tout prix
vu qu’le seul espoir s’dessine quand on esquisse un sourire
avant de mourir, j’veux pas me retrouver à pourrir
qu’on m’attrape et qu’on me foute au tiroir
comme cette foutue souris
déçu car j’ai pas pu ouvrir, les portes qu’au final j’enfonce
et les malheurs sont aussi nombreux qu’les minables dans l’son
j’suis pire que sombre, y’a pas à dire quand j’braille mes phases
ils refusent de m’tendre la main
moi j’leur tendrais mon troisième doigt
avoues qu’tu croyais pas, en la force des coups d’mes gars
surtout depuis que s.w.a. rime avec des couplets sales
le soutien ça vient tout seul, arrêtez de faire vos gratteurs
avec vos sales gueules, j’-ssume vraiment pas d’être rappeur

[couplet 4 : p-pito]
j’ai mal au crâne, je fume et je crame des grammes
y’a pas de thunes, ça c’est grave
les p’t-ts fument, ouais ça se dégrade, dehors c’est crade
j’écris toute la nuit, ouais y’a pas d’excès de rap
mec, c’est hard, c’est la merde
c’est dead, toujours pas de mercedes
je rentre jamais chez moi, c’est pour ça que ma mère s’énerve
envie de me défouler et de faire des folies
ça me rend fou de voir l’avenir devenir une phobie
on fait quoi nous, on faiblit, et on fait le poids même amaigris
critiqués par des abrutis, si le savoir est une arme
bah fais pas l’armée étudie

[couplet 5 : beni luzio]
7500, la trilogique, loin d’être illogique
hey, check ma vie, c’est pas la tienne frérot
j’ai pas besoin d’un fix d’héro pour me sentir bien
au fond de moi même, je rêvais d’être un héros
on s’était promis qu’on s’en sortirait
ce, sans sortilège, trop de promesses, de sacrilèges
et je noie mon chagrin dans un verre de bière
on m’a dit “beni, profite car le temps p-sse vite”
et c’est facile, facile de faire le fou quand personne s’agite
c’est bien de s’amuser, mais t’as pensé à planquer de la maille ?
car quand les soucis frappent
c’est pas le rap qui sera ton gilet pare-balle
j’en ai fait des erreurs, des choix pas très judicieux
j’ai trop souvent écouté mon cœur, celui-ci m’a déçu
y’a trop de vicieux, oui m’sieur, c’est vrai que la haine attire
moi je suis trop seul depuis que… non, ça j’ai trop de peine à le dire
il s’agit pas de réussir, juste kiffer à fond nos vies
et frérot, je pourrai dormir quand j’aurai skeefé toute ta weed
salope…

[couplet 6 : demi-portion]
mokless, dis leur, difficile de s’en sortir quand on a
l’appét-t de bernard tapie et le caractère de cantonna
ça rentre pas mal mais les ennemis m’ont jetés l’aïn
bon, je suis tout sang salit par les habits de l’aïd (tu sais)
la jalousie démarre que chez les profiteurs
j’ai qu’une place dans ma clio, j’ai pas les clefs d’un gros pick-up
big-up à toi mais ne te ronge pas trop les ongles
viens me parler si t’as un truc mais ne calcule pas trop les autres
les hommes, des corbeaux, qui ne font qu’admirer la chair
et même si on se cachait en scred ils nous pisteraient au laser
ça sert à quoi ? j’ai trop de rimes à faire tourner
je veux pas t’arriver à la cheville t’es encore loin de mes ourlets
c’est pour tournai, la belgique et tous qui sont ici

[couplet 7 : lacr-ps]
et quand je gratte, c’est ma vie perso que j’essaie d’égailler
mais grand je craque quand je vois
que les frères sautent comme des cd rayés
j’ai déjà -ssez déraillé, je rappe mes blessures je pleure
les instrus je vais les grailler, brailler ce que j’ai sur le cœur
faire les gros t-tres, rien à foutre, à tout ça je vais mettre un terme
ça vient des tripes, chacun de mes sons
pourrait s’appeler “lettre interne”
j’ai pris la plume, réciter un texte, c’est pas si terrible, j’essaie
et j’espère m’en sortir indemne, ne pas quitter le ring blessé
tu sais ma rage je la tempère
j’continue tant que mes couplets surinent
mon rap c’est la tempête, un coup de pression
a t’en couper le sourire, je suis comme toi zinc
je suis loin d’être sain et pas l’exemple, et pour aller mieux
j’ai pas besoin d’un médecin mais de cramer le sample
je suis un mec simple, sois pas vexant, ne fait pas de moi ton idole
j’serais pas le même sans mes galères, sans les fin de mois au lidl
paraît que quand je pose, c’est magique
oui mais ce sera de la folie de penser vivre de ma zik’
vu que j’suis pas un de ces faux leaders

[couplet 8 : melis]
on a la haine couz’, téma ce que nos frères vivent
connard la peine pousse en bas de nos tours hyper vides
c’est le gouvernement qui nous met dans de sales états
détournement, t’es d’jà mé-cra contrôler par des perfides
faudrait calmer ma haine, changer leur paramètres
c’est comme parler d’quenelle et au final ne pas la mettre
ici, il y a trop d’grandes gueules, trop d’caniches qui aboient
ne vois-tu pas les génocides ?
comment fais-tu pour ne pas l’admettre ?
tiers-moyen, faut qu’tu saches qui sont les délinquants
vêtus d’lacoste ou d’costume, qui pense déjà t’niquer à ses 20 ans
liberté d’expression, tu vois bien qu’on nous manipule
on frôle la répression pendant qu’carla s’fait une manucure
trop d’man t-tubent, j’vois des tas d’mc’s bég-yer
l’eau qui dort est aussi forte qu’une flamme réveillée
c’est en tirant les bonnes idées
qu’on luttera pour les bonnes causes
les portes fermées par des putes
l’impression qu’il y a qu’des maisons closes

[couplet 9 : yougos]
j’écris à l’indélébile, mes erreurs sont ineffaçables
et quand j’suis pas dans mon -ssiette
les porcs voudraient que j’p-sse à table
on s’débarr-sse pas d’ses soucis en disant bon débarras
on a l’embarras du choix, pourtant c’est c’qui nous embarr-sse
alors, on perd le fil puis on pète un câble
on est capable du pire, on nous traite d’incapables
allez laisse place à la relève, on a la tête dans l’esp-ce
n’est-ce pas ? mauvais élèves, on ne pensait qu’à l’espèce
rien s’p-sse au hasard, on a toutes les cartes en main
on s’écarte du bon, en empruntant l’mauvais chemin
un printemps sans lendemain, le temps p-sse j’suis à la bourre
j’suis encerclé par le vice depuis qu’l’alcool me joue des tours
encore une soirée bien arrosée, champagne, bouteille de rosé
réveil d’humeur névrosée, quand j’y pense ça m’donne la nausée
plus je bois et plus j’te raconte mes déboires
à deux pas de finir dans l’fossé
car nombreux sont les trous d’mémoire

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